Deux tiers d’arène en comptant très large, une chaleur écrasante.
Des taureaux de JPD faibles, sans poder, sans caste ni transmission.
Un seul torero, Talavante. Des gauches pieds joints et templées, une épée correcte, une oreille méritée à son premier. Son second, le sixième, arrive à tenir debout on ne sait pas trop comment. Talavante dessine de belles véroniques, et une faena qui mérite une oreille. Pas les deux accordées, un en raison du taureau, deux de l’épée, engagée mais au moins desprendida pour ne pas dire caída. Aïe le Président, même à Bilbao ! Il faudra l’inviter en novembre au prochain symposium du CPAC.
Morante n’a pas aimé son premier taureau qu’il expédie sans faena. Au quatrième il s’est surtout distingué par un saut au-dessus de la talanquère après avoir été désarmé à la cape. Puis, vexé par une méchante et stupide insulte d’un spectateur il a immédiatement interrompu la faena. Sortie sous des sifflets nourris.
JMM égal à lui-même, jamais engagé, en permanence sur le voyage, et en plus des problèmes à l’épée. Deux silences.