La gran feria del Norte version 2025
par Dominique Valmary
Santander 2025 première version pour la nouvelle empresa : Lances de Futuro du bien connu José María Garzón (Cordoue, Malaga, Almeria …). Les faits nouveaux :
– plus de spectacles avec six corridas de toros, une de rejon et une novillada
– le retour des Miura vingt ans après et les Victorino avec Andrès Roca Rey
– un tendido jeunes de 1000 places
– la réfection de la piste
Les résultats : un succès populaire indéniable avec des 2/3, 3/4 d’arènes, plusieurs no hay biletes et beaucoup de jeunes dans les gradins.
Une piste à problèmes qui, insuffisamment compactée, a provoqué de nombreuses pertes d’équilibre chez les toros, les chevaux et chez les hommes.
Des Miura bien dans le type dont trois éléments se sont révélés intéressants à des degrés divers et une tendance à plus de noblesse et moins de violence assumée par Antonio Miura dans El Diario Montañés, le journal local.
Un lot desigual de Victorino dont un exemplaire d’une noblesse étonnante obtiendra une vuelta al ruedo malgré la monopique administrée. Étant précisé que Victorino fils interrogé par le même El Diario affirme qu’il n’y a plus de différences entre les corridas toristes et toreristes…
En a-t-on vu la démonstration ?
En avons nous vu la confirmation avec la monopique entièrement généralisée administrée même pour les Miura et les Victorino ?
En effet, Damian Castaño a été le seul torero à présenter un de ses deux Miura deux fois au cheval. A noter que deux autres Miura sont allés seuls pour une deuxième confrontation au cheval après le changement de tiers !
Et le pompon a été gagné par cette monopique donnée à un JP Domecq par le cheval de réserve sans aucune nouvelle mise en suerte au picador de turno et dans l’indifférence générale.
Il y a de quoi s’indigner quand on constate le comportement à l’inverse du toro Yegüizo de Dolorès Aguirre à Orthez.
Il sera intéressant de faire en fin de saison une analyse statistique des tiers de piques donnés aux Miura et Victorino sortis en 2025 en France et en Espagne.
L’effacement du tiers de piques pose plusieurs questions :
– celle de l’affaiblissement du toro avec l’éradication de la caste et de la violence qui lui est pourtant naturelle,
– celle conséquente dans ce contexte de l’utilité de la confrontation au cheval,
– in fine celle de la justification de la corrida…
Non la bravoure du toro ne se mesure pas au troisième tiers comme l’affirment certains.