Fédération des Sociétés Taurines de France

BEZIERS – MARGÉ – 14/08/23 : et un deuxième indulto : aqui es Besiers ! …

BEZIERS – MARGÉ – 14/08/23 : et un deuxième indulto : aqui es Besiers ! …

Un lot homogène et de belle présentation, les deux derniers étant des estampes (dont un magnifique sardo). Bien armés, corniveletos (la plupart) et avec les muscles saillants.
Ils ont tous été plus ou moins tardos. Encastés et exigeants. Il fallait avoir de l’entrega pour leur faire baisser la tête.

ADRIANO
Il s’est bien arrimé à son premier qu’il a dû lidier passe par passe en le toquant fermement. Il le tue au premier envoi d’une entiere caïda.
Il a su exploiter la noblesse et la fixité de son second et a amélioré la corne gauche plus difficile. C’est dommage qu’il tombe ensuite dans la facilité lorsque le taureau rompt. Une entière tombée et une oreille un peu généreuse.

EL RAFI
Gabin REHABI a vécu un tiers de pique chahuté et s’est retrouvé au sol à la deuxième. Avant de partir à l’infirmerie, il est remonté sur son cheval pour une troisième petite pique. Dans un premier temps EL RAFI arrive à faire baisser la tête à ce manso, qui se défendait. Ensuite, il est dépassé par le taureau et se fait prendre, sans dommage. Une entière plus que caïda sans vraiment s’engager. Une oreille bien généreuse.
Face à son dernier qui n’humiliait pas, il n’a pas réussi à résoudre l’équation et a dû écouter un silence.

CARLOS OLSINA
Alors qu’il torée très peu, il n’est pas passé à côté de son premier qui était complet (noblesse, fixité, humiliation et bravito). Heureusement qu’il s’est limité à deux passes de rodillas, sinon cela aurait pu lui coûter cher. Il a torée en respectant les trois temps et avec classicisme. Alors qu’il concluait sa faena par de bonnes trincheras, les demandes d’indulto tombaient des gradins. Aussi le Président demande quelques séries supplémentaires et la grâce fini par être accordée. Toute aussi peu méritée que celle du jour précédent, ce MARGÉ n’étant pas d’une bravoure exceptionnelle. Il a un peu mis les reins sous le fer de Jean-Lou Aillet à la première pique, mais la deuxième est un picotazo et le piquero à failli être desarconné après avoir relevé son palo. Trophées symboliques pour le torero.
Sur son dernier il a essayé, mais cela manquait de dominio. A noter une bonne série à gauche.
Estocade en plusieurs temps. Une vuelta au taureau et un salut pour le piéton.

Trois quart d’arène sous un ciel menaçant, mais qui nous a épargné.
Le chronomètre ayant sombré au fond de l’Orb, un aficionado en a prêté un au préposé à l’horloge, pour qu’enfin sonne un avis au sixième taureau.