Des Peñajarra décevants, un seul émerge du lot, le 6, qui permet à Javier Cortés de séduire un public trop généreux réclamant et obtenant une oreille anecdotique. La présidence refuse avec raison la vuelta au taureau. On notera trop de cornes qui s’escobillent sur les burladeros, ou même le peto des chevaux.
Les tercios de pique de cette corrida ne sont pas digne de Céret, et le prix de l’ADAC décerné à Alberto Sandoval incompréhensible. Oui trois petites piques valent mieux qu’une seule assassine, mais comment mesurer la bravoure d’un taureau si à peine posée on relève la puya sans laisser au taureau le temps de pousser ? Aïe Céret !
Lamelas nous a montré de l’envie, rien d’autre, Rafaellilo silence au 1, blessé à l’aisselle au 4.
La seule note positive de la tarde, les tercios de banderilles, deux saluts mérités.
Daniel et Jean Garipuy