Le dimanche matin les taureaux étaient bien présents avec les erales de Roland Durand parfaitement adaptés à l’exercice parce que mettant à l’épreuve les jeunes toreros qui ont dû s’employer pour essayer de s’imposer. Ce sont de parfaits « taureaux-école » ou encore de vrais « simulateurs de faena » très formateurs pour qui veut apprendre. Plusieurs jeunes ont posé les banderilles, ce qui devrait, selon moi, être la norme et au final c’est Rafael Ponce de Leon du CTN qui l’emportait. Engagé l’après midi même à la novillada sans chevaux de Castelnau Rivière Basse, il ne pouvait recevoir le trophée en piste.

Quant aux VALVERDE du dimanche après midi il y a eu 3 bons novillos très présents qui n’ont eu de cesse de mettre la tête dans le leurre, 2 qui se sont révélés être faibles et un dont la masedumbre s’est imposée face à un novillero ne possédant pas les solutions pour le soumettre. Dommage que le sixième de présentation excellente n’ait pas été toréé à la hauteur de ses capacités.
Face à ce bétail exigeant, Nino Julian a montré qu’il pouvait s’imposer et surtout poser « son jeu » et vraiment toréer sans la précipitation dans les gestes qui le caractérisait en novillada sans picador ; à suivre. Et vivement le 23 juillet à ORTHEZ pour voir leurs frères aînés en corrida formelle.

Une constatation: la fréquentation a été bonne et nombre de jeunes garnissaient les gradins. C’est un point positif même si leur enthousiasme débordant a pu gêner quelques aficionados exigeant et a pu porter sur certaines décisions présidentielles.

Une indiscrétion : l’organisateur a relevé les désagréments que provoquerait l’absence de corals sur place pour les taureaux hébergés loin de Boujan (cette année Céret pour les Pablo Mayoral), les corals de Béziers n’étant pas accessibles ce qui est une aberration. Pour lui cet état de fait rend problématique la programmation des élevages de respect. Il plaide pour la construction de telles installations sur place. On ne peut que le soutenir dans sa demande.