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ARLES CORRIDA DE VALVERDE

Belle tarde de toros pleine d’émotion à Arles ce jour:
Les toros de Valverde, magnifiques de trapio, tous cinqueños avec le moteur et le sentido de toros de 5 ans, attentifs à tout ce qui se passait autour de l’arène et sensibles au moindre geste dans le callejon ou au moindre coup de cape des peons. Donc pas forcément faciles à lidier.
Juan de castilla montre les deux facettes de son toréo: les gestes osés qui portent sur le public à son premier: entame à genoux et manoletina à genoux aussi, mais il échoue à l’épée. Son second sera le seul toro faible du lot devant lequel il mènera une lidia plus classique, mais à nouveau il tuera mal.
Jesus Enrique Colombo travaille lui aussi dans le spectaculaire à son premier, avec un quite par zapopina puis aux banderilles qu’il pose lui-même en portant sur le public. Son toro est plus noble que celui de Castilla, un peu plus réservé à gauche mais lui permet de terminer par des luquecinas malhaureusement après un pinchazo et un mete y saca sans muleta l’entière concluante ne lui permettra pas de recevoir l’oreille réclamée par le public mais refusée par la présidence. A son second, dangereux, qui saute dans les véroniques et à la faena n’acceptera que des passes de châtiment, l’estocade au deuxième essai sera superbe même s’il est pris et subit un choc apparemment sans conséquences et lui vaudra l’oreille du courage.
Solera réalise à son premier le travail le plus remarquable de la tarde: le toro est noble, et sa lidia est exemplaire avec un très bon tercio de piques mené par Jean-Loup Aillet, la première poussée jusqu’aux barrières la seconde plus légère mais chargée de loin. Comme le toro a de la fixité dans le leurre, la faena est très classique, menée avec classe en musique. Malheureusement la première épée a recibir tombera en bajonazo la seconde en place étant concluante. A son second presque aussi dur que le cinquième, il infligera 4 piques menées par Pons Puchano et il arrivera à tirer des passes à un toro compliqué et difficile. La pétition sera importante, mais la présidence estimant que la faena n’avait pas été assez structurée refusera l’oreille et il devra se contenter d’une vuelta. Mais on aimera le revoir!
Une très bonne tarde et les absents encore une fois ont eu tort!
Amicalement,
Jean-Yves Blouin.

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ARLES GOYESQUE GARCIGRANDE

Tout était prêt mais le vent a troublé la fête : d’abord en balayant les copeaux multicolores qui décoraient la piste pour illustrer la palette de Goya et on est revenu au sable traditionnel ; puis en gênant considérablement les toreros notamment en début de corrida avec de fortes rafales.
Les toros de Garcigrande n’ont pas relevé la réputation de l’élevage depuis le début de la saison, seul le 6ème sortant du lot et permettant à Castella une belle faena couronnée d’une grande épée et de 2 oreilles.
A son premier compliqué et impossible à gauche, Ponce arrive à tirer 2 séries de derechazos et tue très prudemment par l’extérieur après 2 pinchazos. Cela va mieux à son second, collaborateur d’une grande noblesse qui lui permet de sortir tout son répertoire avant que le toro ne finisse par se réserver. Malgré un pinchazo suivi d’une entière, l’oreille sera exigée par le public et accordée. Le cinquième, regular lui permettra encore de montrer sa technique et sa connaissance des toros et de recueillir la deuxième oreille valant sortie en triomphe. Une despedida sans doute réussie, le moment le plus émouvant pour lui ayant peut-être été les danses traditionnelles camarguaises offertes en ouverture de la tarde. (On ne peut s’empêcher d’évoquer Bilbao).
Castella, qui a sorti un vestido bleu avec les étoiles, tombe sur un second très mobile et encasté qu’il maitrise par des doblones liés jusqu’au centre et domine tout au long d’une bonne faena bien lidiée. A l’estocade, une demie épée dans le rincon lui vaut sa première oreille. Le quatrième est accueilli par des statuaires superbes, la main sur la talanquère et se voit dominé dans une faena bien menée mais il finit par donner des signes de faiblesse et par se réserver. L’(estocade à l’encuentro tombe basse ne permettant pas le triomphe.
C’est au dernier bien vu d’entrée qu’il fait peut piquer, que Castella montre son sens de la lidia : Bien sûr il commence par ses passes changées dans le dos (après tout c’est lui qui les a remises à la mode il y a presque 20 ans), mais surtout il domine un toro encasté et mobile dans des séries parfaitement liées terminant par des circulaires inversées et des bernadinas avec l’épée de muerte. L’estocade en place et foudroyante vaut 2 oreilles méritées.

Jean-Yves Blouin.

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