Fédération des Sociétés Taurines de France

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Actualités de la FSTF

Catégories
Actualités de la FSTF

Edito de Juillet  par Benoît Pince

Lors du dernier congrès fédéral je terminais mon intervention en soulignant « l’intégrité du taureau de combat doit être la base de ce que nous devons défendre demain… ». Quelques mois sont passés et après les premières « Grandes » ferias, force est de constater que nous avons encore franchi un Cap dans l’indécence et l’outrage à la Fiesta Brava.

Une grande majorité des taureaux sortis dans ces arènes ont souffert du nouveau mal qui gangrène la tauromachie à savoir la « bolita » (fait de faire tomber la pointe de la corne). Je dis nouveau, mais il faudrait plutôt réellement parler d’afeitado légalisé. Ce qui n’est pas nouveau malheureusement.

La généralisation des fundas a malheureusement accentué cela. Faites pour protéger l’intégrité des cornes au départ, elle permet aujourd’hui la facilitation de la bolita imposée par un mundillo corrompu.

Car la manipulation de cornes, faut-il le rappeler, est strictement interdite par le règlement dans n’importe quelle catégorie d’arènes à l’exception d’une certaine tolérance donnée sur des Becerrada ou classe Pratique.

Ce constat ne s’arrête pas aux arènes de première, Istres et surtout Saint Sever dernièrement (pour ne citer qu’elles) ont été le théâtre de ces débordements de convenances avec l’assentiment de tous. Il ne s’arrête pas non plus à la catégorie du spectacle car outre les corridas formelles, cela touche aussi les novilladas. L’exemple de celles d’Arles en est un exemple désespérant. Mais Nîmes n’a pas été en reste non plus.

Empresas, toreros, ganaderos et surtout commissions taurines, normalement garante du respect du règlement taurin en vigueur, sont devenus les complices de ces agissements en fermant clairement les yeux sur ces pratiques connues de tous, ou pire en donnant leur aval pour « humaniser » les cornes.

Jusqu’à quand ces agissements seront passés sous silence.

Ne reste-t-il donc pas des aficionados consciencieux, exigeants et courageux au sein de ces commissions pour faire éclater ces scandales au grand jour.

Bien sûr qu’il en reste, mais ils dérangent …

Car il est bien évident qu’il ne faut pas compter sur les instances qui chapeautent la tauromachie pour soutenir les aficionados dans ce combat. L’UVTF comme l’ONCT n’ont que faire de ces broutilles qui contrarient une partie des aficionados, trop occupées à gérer leur près carrés et remplir les arènes de leur ville à n’importe quel prix.

Retirer la participation de l’UVTF à la corrida odieusement dépointée de Saint Sever aurait été un geste fort.

Reste à espérer qu’un prélèvement aura été demandé et effectué.

Mais, en tout état de cause, à quoi bon… N’oublions pas que l’UVTF refuse de diffuser le résultat des prélèvements de cornes qui se font (ou devrait se faire) dans toutes les corridas. Interdit aussi aux participants de ces analyses de dire quoi que ce soit en signant une clause de confidentialité en arrivant. Et pourtant les fait sont là une grande majorité des cornes analysées sont victimes de la bolita.

Drôle de procédé lorsqu’on sait que ces analyses sont justement là pour renforcer l’authenticité et les valeurs de la fiesta par le contrôle de l’intégrité du Taureau Bravo.

Après les cornes l’UVTF continu son combat sur la désinformation et la mise à l’écart totale des aficionados dans les instances dirigeantes. La Validation unilatérale du nouveau règlement taurin en est la preuve. Mais cela fera l’objet d’un autre édito.

A ce rythme pas besoin d’attaques extérieures, le mal est à l’intérieur et nous ronge doucement.

Remplir les arènes c’est bien.

Défendre la tauromachie est une autre paire de manche.

Quelle corrida voudrons-nous défendre demain ?

Après le triomphalisme effréné et ridicule, la perte de la diversité des encastes, l’affadissement de la race du taureau de combat et des figuras actuelles, la généralisation et la banalisation de l’afeitado sera peut-être le coup de puntilla final à notre passion.

Nous n’en sommes qu’à moitié de temporada, espérons que la suite ne soit pas aussi navrante et révoltante. Dans toutes les arènes, toutes les catégories de spectacle, le respect du taureau de lidia doit être une priorité non négociable.

Et aux aficionados de se soulever et dénoncer ces faits partout où cela sera constaté.

Les moyens de communication actuel nous permettent de donner un écho majeur à nos revendications. La FSTF se tiendra toujours auprès d’eux fidèle à sa ligne de conduite pour défendre l’éthique et l’authenticité de la fiesta.

La corrida restera défendable tant que l’on protègera l’intégrité du « TAUREAU DE COMBAT ».

Benoît PINCE

vice- président FSTF SUD -EST

photos Benoit Pince

Catégories
Actualités de la FSTF Reseñas des Socios

Ces deux ganaderias ne resteront pas dans les annales de Bayonne. Le premier un Juan Manuel Criado était de présentation légère pour une première catégorie. Ils ont été conformes à ce que l’on attend d’un élevage d’origine Domecq (par Jandilla) de la noblesse, mais pour la bravoure on repassera. Les deux derniers Monte la Ermita possédaient de belles armures.

Et une sortie de plus en triomphe totalement imméritée pour Fernando Adrian. Alors qu’il a une tauromachie superficielle, sans jamais se croiser, toujours de profil. Cargar la suerte est un terme qu’il a dû oublier depuis l’école taurine. Par contre, fuera de cacho et toréer le public il maîtrise parfaitement. Et en plus il tue mal (en passant par la plage d’Anglet), mais vite, ce qui enthousiasme le public.

Manuel Escribano qui nous a habitué à bien mieux est passé sans peine ni gloire. A noter son très joli traje de luces (brodé de roses).

Une nouvelle fois la présidence bayonnaise a fait preuve d’une générosité déplacée. Pourquoi donner deux oreilles à Adrian, alors que la pétition est minoritaire et qu’après avoir mis un mouchoir, le second tombe, alors que l’on entend que quelques vociférations. Incompréhensible.

Une demie arène, soirée d’été un peu fraîche.

Ginette et Cyril Defrance

Catégories
Actualités de la FSTF

Cour des comptes (aller à l'accueil)Indiscrétion.

De source bien informée il apparaît que la Chambre Régionale des Comptes d’Occitanie vient de lancer en 2024 une campagne visant à examiner les comptes des villes taurines et des associations organisatrices de spectacles taurins. Conformément à sa mission qui est de s’assurer du bon emploi de l’argent public, en informer les citoyens , le thème retenu traite de l’utilisation des crédits publics en matière de tauromachie.…

Est-ce un effet indirect produit par la médiatisation récente de la corrida ? Est-ce dans le cadre des enquêtes citoyennes ce droit d’expression offert aux citoyens pour l’inscription de sujets au programme de la Chambre ? Est-ce la résultante d’un signalement sur la plateforme de participation ouverte à tout citoyen ?

L’histoire le dira en attendant affaire à suivre en espérant que l’UVTF et son satellite l’ONCT se sentent investis d’une mission d’assistance aux entités contrôlées.

Pour en savoir plus: https://www.objectifgard.com/gard-en-feria/corrida-la-chambre-regionale-des-comptes-occitanie-va-sinteresser-a-son-financement-public-124385.php

Catégories
Actualités de la FSTF

En quatre minutes et avec ses mots André-Marc Dubos évoque le nouveau Règlement Taurin Municipal Français dans l’émission Callejon  sur Radio Bleu Gascogne. Il pousse un « coup de gueule » sur le fonds et sur la forme d’une réforme qui aurait pu passer inaperçue.

Podcast de l’émission en cliquant sur le lien suivant:https://www.francebleu.fr/emissions/callejon/gascogne

Catégories
Actualités de la FSTF

     On sait au travers de ses annonces successives que depuis un certain temps l’UVTF travaille la question essentielle des droits sociaux des professionnels de la corrida. A la lecture des récents échanges de communiqués évoquant l’organisation de la feria de Beaucaire il apparaît que le sujet n’est par purgé alors que le droit français et le droit européen le permettraient.

En la matière doivent primer le respect de l’éthique et la préservation des droits sociaux des professionnels c’est ce qu’avait évoqué la FSTF lors des États Généraux des Tauromachies et pendant les travaux du chantier n°2.

L’abcès sera-t-il crevé à l’occasion de cette crise ? Le bon sens, le droit et l’éthique l’emporteront ils ? Il faut l’espérer pour la pérennité de la corrida.

Association des Matadors de Toros Français – Association des Banderilleros et Picadors Français – Unión de Toreros – Unión Nacional de Picadores y Banderilleros Españoles 

Les quatre associations et syndicats professionnels de toreros français et espagnols dénoncent les organisateurs et le gérant de Beaucaire…

 En engageant directement les picadors et les banderilleros, puis en tirant au sort la composition des cuadrillas, l’association « Associacion taurine beaucairoise » et monsieur Thierry Cazaubon, gérant de la SAS Poderosa, respectivement organisatrice et gérant des novilladas programmées les 27 et 28 juillet 2024, à Beaucaire, portent atteinte aux droits des novilleros et aux usages de la profession qui confèrent à chaque torero le droit d’engager la cuadrilla de son choix, droits garantis par le Règlement taurin municipal de l’UVTF (art. 71.1) et par la Convention collective du secteur.

 Afin que cette initiative condamnable ne crée pas un précédent préjudiciable au libre exercice de leur profession, l’Asociacion des Matadors français, l’Association des picadors et banderilleros français, l’Union des Matadors et l’Union nationale des picadors et banderilleros espagnols dénoncent cette violation de leurs droits et présenteront des réclamations auprès de l’Union des Villes Taurines Françaises et devant la Commission permanente de suivi de la Convention collective.

 

L’Association Taurine Beaucairoise et la Société PODEROSA représentée par Monsieur Thierry CAZAUBON répondent par la présente au communiqué de presse des quatre Associations et Syndicats professionnels de toreros français et espagnols.

 L’ATB et la Société PODEROSA n’ont jamais porté atteinte d’une façon ou d’une autre, aux intérêts des professionnels taurins.

 A l’occasion de la Féria de BEAUCAIRE 2023, les novilleros engagés ont rencontré les plus grandes difficultés pour trouver des subalternes ayant une pratique suffisante pour les assister efficacement.

 Saisies de cette difficulté, l’ATB et la Société PODEROSA ont consulté plusieurs professionnels français et espagnols qui ont validé le principe de l’embauche directe des subalternes par l’organisateur, ce qui d’ailleurs, correspond à la situation juridique en France.

 Il convient de rappeler qu’en application de l’article L7121-3 du Code du Travail français, l’organisateur est présumé être l’employeur du torero ou novillero, ainsi que des subalternes (banderilleros, picadors, mozos de espada).

 Par voie de conséquence, non seulement la pratique mise en oeuvre par l’ATB et la Société PODEROSA est totalement conforme au droit français, mais encore, ne contrevient en rien aux usages puisque celle-ci a été mise en œuvre avec l’accord des novilleros.

 A ce propos, il est important de préciser que le tirage au sort des subalternes embauchés correspond à une volonté de ne pas imposer tel ou tel professionnel à un novillero, mais de laisser le sort définir la composition des cuadrillas dans un souci d’égalité et de non discrimination.

 Le communiqué de presse des quatre Associations de professionnels taurins pour tenter de convaincre du bien-fondé de sa démarche, fait référence à l’article 71-1 du règlement taurin municipal de l’UVTF et à la « convention collective du secteur ».

 La simple lecture de l’article 71-1 du règlement taurin municipal de l’UVTF met en évidence le fait qu’il n’existe aucun droit particulier en termes de choix concernant l’embauche des subalternes par le torero.

 L’article 71-1 ne fait que référence à la composition effective des cuadrillas en fixant le nombre des différents subalternes.

 En ce qui concerne la « convention collective du secteur », le communiqué de presse considéré fait référence à la convention collective espagnole du secteur taurin appelée « convenio ».

 Le « convenio » est une convention collective espagnole qui ne présente aucun caractère obligatoire en France.

 A ce propos, la Commission permanente de suivi de la convention collective (convenio) évoquée dans le communiqué de presse, est une organisation espagnole qui n’a aucune compétence sur le territoire national français.

 Il n’est pas inutile de préciser que l’application du « convenio » imposée par certains professionnels taurins avec une grille de salaire très favorable, entraîne des conséquences financières importantes pour les organisateurs et compromet souvent l’équilibre financier des spectacles et, de par là même, la survie de la tauromachie en France.

 Sur le fond, aucun organisateur français n’est obligé d’appliquer cette convention collective étrangère sur le sol national comme le rappelle la note de l’UVTF aux organisateurs du mois de janvier 2022 (article 3-2 couverture sociale des toreros), mais aussi l’Administration française à travers la Direction Générale du Travail près le Ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion, ainsi que l’Administration espagnole à travers la Direction Générale de la Sécurité Sociale des toreros en Espagne.

 L’ATB et la Société PODEROSA regrettent vivement le caractère polémique et quasi diffamatoire du communiqué de presse des quatre Associations professionnelles qui portent à la connaissance du milieu taurin et des aficionados, des informations incomplètes, déformées et fallacieuses de nature à porter atteinte à l’honneur et la réputation de l’ATB et de la Société PODEROSA représentée par Monsieur Thierry CAZAUBON.

 Les signataires se réservent le droit de saisir la Juridiction compétente pour obtenir réparation du préjudice subi du fait d’un communiqué de presse qui apparaît comme l’expression d’une volonté de nuire à leur réputation et à leur honneur.

    Aficion Taurine Beaucairoise, M. Laurent Giner, Président de l’ATB

    SAS Poderosa, M. Thiery Cazaubon 

Catégories
Actualités de la FSTF actus et publications des clubs

A vos agendas !!

Catégories
Actualités de la FSTF actus et publications des clubs

Voici le programme de la Fiesta Campera républicaine du 14 juillet co-organisée au Mas du Sire à Quissac, à la Ganaderia BARCELO par les Clubs Taurins LES AMIS DE TOROS, BUOUS I CAVAUS, PALMAS Y PITOS, LE CERCLE TAURIN CAMPUZANO, LA PEÑA CAYETANO RIVIERA ORDOÑEZ et la PEÑA JAVIER CORTÉS.

VENEZ NOMBREUX  POUR LA FÊTE NATIONALE !

Catégories
Actualités de la FSTF

Nouveau RTMF : nouveau recul

La version modifiée du Règlement Taurin Municipal Français vient d’être adoptée par l’Union des Villes Taurines de France et mise en ligne sur son site.

https://www.uvtf.fr/reglement-taurin-pdf/

Une première remarque s’impose : contrairement à ce qui est dit en exergue, il n’y a pas eu de véritable concertation avec les représentants de l’Afición, puisque, pour ce qui nous concerne, il n’y a eu qu’une seule réunion commune où n’ont été abordés que les 19 premiers articles sur les 92 que compte le Règlement.

Le résultat est que cette nouvelle mouture duglement représente, à bien des égards, un recul par rapport au précédent.

Plusieurs points sont majeurs pour l’avenir de la corrida en France, en particulier les présidences (article 38), les Commissions Taurines Extra-Municipales (articles 6, 9, et 51), le premier tiers (articles 72 à 76), la nouvelle place accordée aux empresas dans l’organisation et le déroulement des spectacles.

Nous demandions des présidents indépendants des toreros, des organisateurs et de la municipalité. Rien là-dessus dans cette nouvelle mouture, au contraire il est conseillé de renforcer le palco par la présence d’un ancien torero ou d’un éleveur, et le choix des deux assesseurs se fait désormais en concertation avec l’organisateur. Quant à la formation des présidents, il n’en est pas question.

Concernant la composition des CTEM, nous demandions que la moitié de ses membres soit constituée de représentants de l’Afición. Si la version actuelle introduit dans son article 6 la notion de parité, il est précisé qu’il s’agit alors de personnalités appartenant ou non à des associations ou sociétés taurines de la Ville, choisies pour leur compétence en matière taurine, ou, ce qui est une nouveauté « pour leur intérêt pour la tauromachie ». Formulation vague qui ouvre la porte à n’importe qui n’y connaissant rien, mais simplement intéressé.

Dans les attributions précisées à l’article 9, il n’est plus dit que la CTEM puisse demander le prélèvement des cornes ; un oubli, mais alors de taille, ou un recul ? On se demande qui à l’UVTF a relu ce RTMF avant de le voter.

Les articles concernant le premier tiers  réservent d’autres surprises : suppression de l’interdiction de ‘recortar’ (tordre) le taureau et pour le picador de vriller, mentionnées dans les articles 72-3 et 73-4 de l’ancien Règlement. A l’inverse une nouveauté : l’autorisation de rectifier immédiatement la position de la pique si elle est mal placée (article 73-4 du nouveau Règlement).

La règle des deux piques, qui s’imposait jusque-là dans toutes les arènes, ne concerne désormais plus que les arènes de première catégorie (article 73-6). Les taureaux des arènes de seconde et troisième catégories seraient-ils plus faibles que ceux de première ?

En intervenant désormais dans la désignation des palcos, les organisateurs se taillent une place de choix dans cette nouvelle mouture du Règlement (article 38).

Sur bien d’autres points, les intérêts des aficionados et l’éthique tauromachique s’effacent devant ceux du mundillo : les contrôles de l’intégrité des taureaux dont les résultats restent secrets, l’attribution des trophées des toreros, la multiplication des indultos, etc…etc…

Pour ceux qui souhaitent entrer dans le détail, la FSTF vous propose un document comparatif de tous les articles du nouveau RTMF avec en marge les propositions que nous avions adressées à l’UVTF qui les a récusées sans débat.

En faire la demande par mail à l’adresse : etatsgenerauxdestauromachies@gmail.com

Triste jour pour l’éthique tauromachique et l’afición française…

Version modifiée avec corrections : 2024 RTMF UVTF mai 2024 DG_

Le Bureau fédéral.

Photo : Philippe LATOUR

 

 

 

 

 

Catégories
Actualités de la FSTF

Á Istres de l’insupportable pour un aficionado prônant la défense de l’éthique et de l’authenticité de la corrida, il y en a beaucoup. D’abord les présidences qui ne retiennent du règlement taurin que ce qui les arrange, à savoir dans sa nouvelle version la disparition pour les arènes de seconde catégorie, dont Istres fait partie, de l’obligation des deux piques jusqu’ici réglementaires. Donc une seule pique par tête pour tous les taureaux présentés, pas une pique assassine, au contraire, pour la grande majorité un ersatz de pique. Le choix par les organisateurs de taureaux sans poder y est c’est sûr pour quelque chose. A ce train la prochaine étape sera la suppression du premier tiers puisqu’il n’a désormais à Istres plus de sens.

Le triomphalisme dans l’attribution des trophées (4 corridas, 21 oreilles, 1 queue) permet des comptes-rendus trompeurs et racoleurs, mais a pour effet de dévaloriser ces récompenses. Si la première oreille appartient au public, il n’est pas dit qu’une pétition ultra minoritaire oblige la présidence. Quant à la seconde, qui elle est de son ressort, je conseille aux présidents de se munir de jumelles pour juger de la façon dont est portée l’épée et de sa place. Il est vrai qu’à ce niveau aussi la nouvelle version du règlement de l’UVTF est en recul par rapport à la précédente : l’affirmation que pour l’octroi de la seconde oreille la présidence devait prendre en considération principalement l’estocade a disparu au profit d’une formulation alambiquée et floue.

Et les taureaux ? Rentrant de Madrid où ils sont tous armés et en pointe, le contraste est saisissant. Des cornes ‘sympathiques’ pour les matadors, aux pointes resserrées (abrochados ou carrément brochos), aux bouts arrondis (la bolita), et trop de taureaux bisco. Des taureaux majoritairement faibles, sans poder ni transmission.

Alors le positif. D’abord les cartels dont on peut dire qu’ils sont de luxe. Pour ne citer que deux matadors, voir Castella et Luque est toujours intéressant. Bravo par ailleurs pour la programmation d’une corrida de jeunes avec ‘El Rafi’, Carlos Olsina et Jorge Martinez. Et puis pour finir le maestro Ponce. La faena de son premier taureau restera dans ma mémoire, de celles rares qui nous font revenir aux arènes. Une faena certes sur le voyage mais quel beau voyage, muleta douce et puissante à la fois, malheureusement conclue après deux pinchazos par une épée défaillante. Quelques mouchoirs seulement dont le mien, rappel. La faena de son second reste grande, mais à mon avis un peu en dessous. Pour éviter un nouvel échec à l’épée, la présidence accordera un indulto non justifié par le taureau (une seule petite pique) que le ganadero ne gardera de certainement pas comme semental. Merci à Ponce et tant pis pour ceux qui n’étaient pas là.

Daniel Garipuy

Catégories
Actualités de la FSTF actus et publications des clubs

3e édition de la Fiesta Campera républicaine du 14 juillet au Mas du Sire à Quissac, à la Ganaderia BARCELO.
Cette belle journée taurine, qui s’annonce des plus conviviales, est co-organisée par LES AMIS DE TOROS, BUOUS I CAVAUS, PALMAS Y PITOS, LE CERCLE TAURIN CAMPUZANO, LA PEÑA CAYETANO RIVIERA ORDOÑEZ et la PEÑA JAVIER CORTÉS.

Un bel exemple d’association autour de l’Aficion et de la Fête Nationale !

Détails très bientôt !

Gardons le contact !