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Ganaderia Manuel QUINTAS
Bravo aux Céretans d’avoir programmé le vieil encaste Vicente Martínez, je tiens à préciser qu’aujourd’hui encore des Ganaderos sauvent ce qui reste de cet Encaste.
Parmi eux, c’est le cas de la Ganaderia QUINTAS, qui gère en même temps deux autres fers, EL ESTOQUE et Hermanos QUINTAS PARRAS sur leurs terres de la Finca  »Machamona » située à Colmenar del Arroyo, élevage de la Province de Madrid, ces trois Hierros appartenant à l’ Asociación Nacional de Ganaderías de Lidia.
Honneur à ces sangs dits minoritaires, sauvés par des ganaderos «dingues de Toros», les frères et neveux de la Ganaderia Manuel QUINTAS.
Ces éleveurs méritoires maintiennent difficilement leurs élevages composés de trois sangs différents, sauvant par là-même le vieil encaste Jijon de Vicente MARTINEZ sur un protocole subventionné mis en place par la Comunidad de Madrid qui fait acte sur ce point d’un bel office de sauvegarde de la «Casta Jijona». Association pour la récupération du taureau de combat de Jijón.
Cet encaste fut décimé alors que commençait à sévir un début de famine autour de Madrid, pour servir de victuailles aux belligérants de la guerre civile de 1936 de triste mémoire.
José Manuel Quintas Hernández dirige, avec son oncle Gregorio Quintas Panadero, l’un des élevage les plus complexes et les plus importants qui existent aujourd’hui,
avec des preuves indéniables de l’existence de la race Jijona chez les animaux observés dans cet élevage.
Cela valait la peine de réclamer le soutien nécessaire à la Communauté Madrilène pour que les Ganaderos puissent garantir leur conservation permanente.
Les pelages complexes, c’est tout un spectacle, un arc-en-ciel de couleur, des ensabanado, négro zaïno, pronghorn (pelage à dominante fauve, la peau est couverte de poils cuivrés à brun-rouge), castaño, entrepelado, burraco, colorado en roja, jabonero, salpicado sont les Robes de ces animaux.
À l’heure actuelle, ils gardent cent quinze vaches et cinq étalons qui garantissent la continuité de l’accouplement Quintas d’origine Martínez.
Le tempérament de ces Toros est également différent, soulignons sa fixité et sa bravoure qui ne les rendent pas adaptés aux amateurs de lidia infinie, « quand ça commence ça ne s’arrête pas » selon José Manuel.
La vérité est dans le Ruedo…
Enhorabuena Ganaderos y la ADAC de Céret.

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IN MEMORIAM FLORENCE DELAY

par Dominique Valmary

In memoriam
Mardi dernier 1er juillet 2025 s’est éteinte Florence Delay, comédienne, écrivaine, agrégée d’Espagnol et
membre de l’Académie Française dont elle occupait le fauteuil n°10 précédemment attribué à Alfred de
Musset et Jean Guitton.
Les hommages ont été nombreux : « écrivaine lumineuse » selon Le Monde, « , double grâce » pour
Libération, « éternelle Jeanne d’Arc », « l’inoubliable Jeanne d’Arc » dans le film réalisé par Robert
Bresson.
Soulignons aussi « l’immortelle et inconditionnelle de corrida » qu’elle a été, comme le rapporte
l’Humanité, elle qui rappelait souvent ses racines basques et dont l’œuvre littéraire n’a pas manqué
d’évoquer ou de traiter ce sujet. Parmi sa bibliographie évoquant ou traitant de tauromachie, citons :
Riche et légère, prix Femina 1983
La séduction brève, recueil de nouvelles
Méditations taurines
Œillet rouge sur le sable, essai
« Per El Yiyo » ouvrage collectif
Mon Espagne – or et ciel – essai
Mes cendriers, récits
La FSTF avait eu le privilège de rencontrer cette grande Aficionada à l’occasion de la présentation à Paris
de l’ouvrage Dialogue avec Navigante en présence du matador José Tomas.
Paix à son âme

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INTERVILLES sans vachette  et déontologie journalistique

par Dominique Valmary

J’ai été contacté par La Dépêche du Midi pour donner l’avis d’un aficionado à la reprise en 2025 des jeux Intervilles sans vachettes. Le rendez-vous téléphonique dont nous avions convenu n’a pas été respecté et la journaliste s’est mise aux abonnés absents en ne répondant pas aux relances envoyées sur sa messagerie.

Connaissant le sujet à traiter, j’ai fait suivre l’argumentaire suivant qui n’a pas été repris dans les articles publiés. Aucune justification à un changement de ligne qui aurait pu être discuté, voire compris et encore moins de réponse ni aucune excuse… Je communique donc sur les réseaux sociaux l’opinion d’un aficionado ayant de la bouteille puis qu’ayant connu les premiers Intervilles avant l’heure du plastique et polystyrène et de la bien-pensance.

« Intervilles sans vachettes »

Un rappel : le producteur Nagui ayant déjà organisé de tels jeux avec les dites vachettes, il est en effet intéressant d’analyser son argumentation. Il évoque régulièrement plusieurs points que l’on peut entendre : « les jeux ne sont pas l’élément naturel de la vachette », « la vachette est heureuse en liberté », il témoigne avoir vu mourir une vachette lors de répétitions et conclut en se repliant derrière la loi qui interdirait désormais l’utilisation d’animaux à la télévision. Il se projette ainsi pour décider en tant qu’humain ce qu’est le bien être de l’animal dans un réflexe anthropomorphique qui estompe ses positionnements animaliste et végan régulièrement exprimés en public revendiquant aussi adhérer au mouvement woke. Ainsi il ne veut pas connaître ni reconnaître la relation universelle qui lie l’Homme au Taureau et et aux bovins encastés.

Diverses manifestations taurines sont toujours organisées au Japon (combats de taureaux), au Vietnam et à Madagascar (affrontement de buffles dans les rizières), aux États Unis d’Amérique (rodéo), en Suisse même (combat de reines) pour ne citer que des exemples moins habituels que les autres pratiques si populaires en France.

En faisant semblant de ne vouloir heurter ou accuser quiconque de la moindre maltraitance, il adopte une attitude résolument moralisatrice envers ces populations qui ne comprendraient rien à la modernité et je rajoute qu’il faut éduquer. Et enfin le pompon avec le sacré pied de nez infligé aux adeptes de la vachette, quand il annonce que la mascotte des jeux sera bien une vachette mais en tissu et animée par un humain ! Monsieur Nagui votre stratégie doit être dénoncée. Il existe des pratiques ancestrales, d’autres anciennes qui voient l’homme courir le taureau, la vache ou la vachette.Vouloir les abolir, c’est alimenter les coupures sociétales qui s’aggravent entre le nord et le sud, entre les villes et le rural, entre le parisianisme et les provinces. Il aurait été plus méritoire de votre part d’inventer un nouveau concept de jeux et au minimum de changer le nom de votre produit. Il aurait été moins racoleur de ne pas reprendre à votre avantage ce produit « les jeux Intervilles » qui doivent leur succès à la vachette que vous ne voulez plus voir.

Vous connaissez bien le principe politique du pain et des jeux, mais là peut-être y avaient-ils à vos yeux trop de risques financiers et d’audience à innover. Les bons sentiments du producteur ont des limites !!

Intervillages dans les alpilles avec vachette !

 

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A lire absolument ! En espagnol d’abord, français ensuite pour les non hispanisants

La FSTF soutient cette action et vous demande d’en diffuser largement le contenu !

ANPTE: “Con estas prácticas se banaliza el símbolo histórico del indulto y se incumple el reglamento”

Con motivo de los hechos ocurridos en la corrida de toros de la feria de San Bernabé de Marbella el pasado 14 de junio de 2025.

En una decisión sin precedentes el pasado sábado día 14 de junio en la Plaza de Toros de Marbella, la presidencia de la Plaza ejercida ese día por un “torero” otorgó tres indultos en el mismo festejo.

El reglamento taurino contempla el indulto como un reconocimiento a la bravura sobresaliente del toro. Concederlo en masa pone en riesgo la legitimación del criterio técnico y artístico que debe imperar en la lidia. La figura del indulto es una excepción que recogen los reglamentos como recurso para padrear, no como un recurso repetitivo al servicio del espectáculo.

La presidencia de Marbella nos plantea varios interrogantes. ¿Se ha perdido el equilibrio entre la exigencia y el espectáculo? ¿Lo excepcional se convierte, en Marbella, en rutina? ¿La concesión de estos tres indultos deja vacío el significado real del mismo?

Para ANPTE, con la actitud del presidente en Marbella, quien gana es el torero o el mal llamado “espectáculo taurino”, nunca el toro o el espectador. La bravura ya no resulta excepcional, sino que lo excepcional ahora pasa a ser el espectáculo de indultos nunca visto.

Desde ANPTE afirmamos que, con estas prácticas, se banaliza un símbolo histórico. Se corre el riesgo de inducir al publico a una “fiebre indultista” sin precedentes y se incumple el reglamento.

Por ello, pedimos que la presidencia esté ocupada por personas con capacitación técnica, que puedan valorar la bravura desde criterios objetivos, basados principalmente en la suerte de varas y resto de comportamientos del animal durante la lidia. Y, finalmente, negamos que se haya producido una corrida histórica, sino un histórico abuso propio de un “espectáculo de feria”.

Lo histórico debería ser el respeto al toro, a las reglas y al arte. Con presidentes así el toreo no necesita de antitaurinos.

en français :

ANPTE : « Avec ces pratiques, le symbole historique de la grâce est banalisé et la réglementation n’est pas respectée »
ANPTE
21 juin 2025
A l’occasion des événements qui se sont déroulés lors de la corrida de la San Bernabé à Marbella le 14 juin 2025.

Par une décision sans précédent, samedi 14 juin dernier dans les arènes de Marbella, la présidence des arènes, exercée ce jour-là par un « torero », a accordé trois pardons dans la même corrida.

Le règlement taurin considère le pardon comme une reconnaissance de la bravoure exceptionnelle du taureau. L’accorder massivement met en péril la légitimation des critères techniques et artistiques qui doivent prévaloir dans la tauromachie. La figure du pardon est une exception qui est incluse dans le règlement comme une ressource pour un père, et non comme une ressource répétitive au service du spectacle.

La présidence de Marbella soulève plusieurs questions : l’équilibre entre l’exigence et le spectacle a-t-il été perdu ? L’exceptionnel est-il devenu, à Marbella, une routine ? L’octroi de ces trois grâces laisse-t-il vide le sens réel de la grâce ?

Pour ANPTE, avec l’attitude du président à Marbella, ce qui gagne, c’est le torero ou le soi-disant « spectacle taurin », jamais le taureau ou le spectateur. La bravoure n’est plus exceptionnelle, mais ce qui est exceptionnel maintenant, c’est le spectacle de grâces jamais vu auparavant.

L’ANPTE affirme qu’avec ces pratiques, un symbole historique est banalisé. Elles risquent d’entraîner l’opinion publique dans une « fièvre du pardon » sans précédent et d’enfreindre la réglementation.

C’est pourquoi nous demandons que la présidence soit occupée par des personnes techniquement qualifiées, capables d’évaluer la bravoure à partir de critères objectifs, basés principalement sur la suerte de varas et le reste du comportement de l’animal au cours de la corrida. Enfin, nous nions qu’il y ait eu une corrida historique, mais plutôt un abus historique typique d’un « spectacle de foire ».

Ce qui devrait être historique, c’est le respect du taureau, des règles et de l’art. Avec de tels présidents, la tauromachie n’a pas besoin d’anti-tauromachie.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

ANPTE: “Con estas prácticas se banaliza el símbolo histórico del indulto y se incumple el reglamento”

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3 Flor de Jara et 3 Arauz de Robles attendaient Morenito de Aranda à Vic en clôture d’une féria dont on espérait qu’il allait remonter le bilan un peu maigre. Les Flor de Jara présentés dans le type Buendia classique, sont sortis avec beaucoup de qualités, marqués spécifiquement par leur noblesse encastée et leur mobilité. Les Arauz de Robles, très bien présentés mais où l’on ne retrouvait pas le type Saltillo qui est une des bases de l’élevage, sont sortis plus compliqués et avec un fond de mansedumbre particulièrement chez le dernier de l’envoi.

 

Avec les Flor de Jara qui lui ont permis de couper 2 oreilles, la seconde due à la générosité du public et du président, Morenito de Aranda a développé son toreo marqué par le pouvoir (poderoso) et un temple d’une qualité rare. Cela s’est vu notamment à son premier noble, accueilli à porta gayola, puis piqué légèrement par Gabin Rehabi, où les séries liées et exigeantes pour le toro ont permis une faena de qualité ternie par une estocade légèrement tombée, primée d’une première oreille. Le deuxième Flor de Jara plus ardent à la pique où il a bien poussé, avait une corne droite mal définie, Morenito lui donnant une faena essentiellement gauchère, en musique, qui a plu à ce toro noble. L’estocade entière mais tombée n’a permis qu’un salut. Le 3 ème Flor de Jara mal piqué a continué à charger après le retrait de la puya et infligé un batacazo au cheval du piquero. Mais il possédait une qualité : une énorme fixité qui permettait des séries de naturelles puissantes en musique et un retour à droite moins convaincant. L’estocade portée avec sincérité tout en haut, n’est pas concluante et nécessite 2 descabellos ce qui n’empêche pas l’attribution d’une oreille.

 

Les Arauz de Robles sont plus décastés. Le premier sort suelto des 3 dernières piques traseras qu’il subit après avoir poussé à la première. Morenito de Aranda lui donne une bonne faena avec de magnifiques doblones dominateurs puis des séries à droite, templées avec rythme. A gauche les passes une par une sont dominatrices, mais l’estocade tombée ne permet qu’un salut. Le second Arauz de Robles est le meilleur de son lot, poussant bien aux 3 piques et répondant bien à la faena gauchère qui lui est imposée par Morenito de Aranda. A droite, il n’est pas vraiment dominé, mais les passes de châtiment finales le mettent en condition pour malheureusement un bajonazo de catégorie ! Le 6 ème toro affiche d’emblée son caractère manso et se montre tardo dans les passes qu’il faut lui arracher. Sans possibilité réelle, Morenito de Aranda doit en finir mais après pinchazo, le 1/3 d’épée en haut nécessite 2 descabellos avant que le toro ne se couche.

 

Au total, une tarde très intéressante par les toros choisis et par l’engagement de Morenito de Aranda que l’on va revoir bientôt en France ce qu’il ne faudra pas manquer.

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Toros de Dolores Aguirre superbement présentés, le plus beau lot que l’on ait vu jusqu’ici. Trapio et cornes sans reproches. Tous dans le style traditionnel de la maison : manso con casta avec plus ou moins de caste et plus ou moins de difficultés à la gérer. Cela a donné des tercios de piques dont 3 au moins extraordinaires comme on les aime à Vic. C’est là que la division d’opinions intervient : certains spectateurs estiment que les toros sont « tués » quand on leur donne 4 piques et qu’il n’y a plus de faena possible derrière, d’autres que chaque toro même manso a sa lidia et que les maestros expérimentés doivent savoir la gérer.

 

Fernando Robleno hérite d’un manso encasté qu’il fait piquer légèrement. A la muleta, le toro suit avec caste et poder, plus noble qu’il n’y paraissait initialement. Ses séries ne pèsent peut-être pas assez sur le toro qui est mis difficilement en suerte pour l’estocade engagée avec sincérité, mais tombée ce qui limite le succès à une ovation.

Son second est plus manso qu’encasté même s’il va seul à 3 reprises au cheval où il pousse, mais en sortant suelto dès la 2 ème pique. A la faena, le toro derrote beaucoup, est lidié à mi-hauteur, mais l’échec à l’estocade ne lui vaut qu’un succès d’estime pour sa longue carrière devant les encastes dures.

 

Damian Castano hérite d’abord d’un toro superbe qui remate les planches et subit 3 piques, plantées dans la même cible, traseras et pompées dont 2 carioquées !  A la faena, ce toro charge dans 2 séries de derechazos de bonne facture, puis le manso domine l’encasté et il se réfugie aux planches. A l’estocade, mise en suerte impossible et estocade trasera et atravesada plus un descabello.

Le 5 ème sort abanto et se réfugie au centre où Castano va le chercher. A la pique il pousse un peu avant de sortir suelto à 4 reprises. L’opinion générale est que c’est un manso perdido. Pourtant par une grande série de doblones, Castano améliore la charge et poursuit en derechazos poderosos. A gauche, le toro est plus réservé. L’estocade, demie après pinchazo sera tombée.

 

Juan de Castilla voit sortir son premier en Dolores, mais l’accueille par de belles véroniques genoux fléchis dès qu’il réussit à le fixer. Le tercio de pique sera énorme avec une première puya poussée jusqu’aux planches, les suivantes étant plus légères mais avec engagement du toro. Aux banderilles, le toro charge moins, accusant ses 4 piques. L’entame de faena est à genoux en derechazos puissants. Castilla enchaine sur 2 séries à droite aussi exigeantes sans laisser souffler son toro, qui se couche : cela déclenche une bronca imméritée au président pour avoir laissé porter la 4 ème pique. A gauche, le toro relevé n’a qu’une charge molle mais suit car le matador se croise. Malheureusement, l’estocade sera un bajonazo de catégorie. Le président au vu du tercio de pique accordera la vuelta au toro. Le 6 ème sera plus manso, bien qu’il pousse à la première pique mais sort suelto aux suivantes. Après les doblones d’entame et une première série à gauche, le toro part aux planches et il sera impossible d’en tirer quelque chose. L’estocade trasera et presque tendida nécessitera 3 descabellos.

 

Une corrida de Dolores Aguirre qui renforce une nouvelle fois le dicton : chaque toro a sa lidia !

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Cette corrida concours, au demeurant intéressante a connu quelques erreurs de casting : la plus gênante est la présence d’Esaü Fernandez au cartel : il a toréé le Miura dont il est parait-il le spécialiste actuel, de loin sans salir son costume et surtout n’a pas voulu voir le Conde de la Corte, qui avait certes quelques complications mais que l’on n’a pas pu évaluer.

 

Certains ganaderos se sont aussi trompés dans le choix de leurs toros, même s’ils ont fait leur devoir au cheval : le Pages-Mailhan avait un fond de mansedumbre et manquait de caste ; le Villamarta manquait un peu de transmission, malgré la belle faena de Roman ; le Conde de la Corte semblait un manso con casta même si cela n’a pu être confirmé faute de faena.

 

Les picadors n’ont pas forcément été à la hauteur, piquant le plus souvent trasera ou bas dans l’épaule. Seul Javier Sanchez qui pique le Prieto de la Cal a mérité le prix attribué.

 

Jose Garrido a été très bien à ses deux toros, les accueillant par de vraies véroniques et leur donnant une faena adaptée à leur condition. Sa faena au Prieto a sans doute été pour beaucoup dans le résultat final. Il mérite sans doute plus de contrats que ce qu’on lui a proposé en 2024.

 

Au final, c’est le Prieto de la Cal qui a été déclaré vainqueur de la corrida, mais un dieserto aurait été possible. Le picador Javier Sanchez qui a piqué le Prieto mérite sans conteste son prix.

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Le lot de Saltillo vu la veille dans les corrales de Vic avaient paru aux aficionados les plus rigoureux comme inférieur en trapio à ce que le CTV nous propose habituellement. Cela s’est confirmé dans les arènes où les cris de « sardine » et les protestations n’ont pas manqué de fuser notamment à la sortie du 5 ème toro visiblement anovillado. Sur le plan comportement, seuls le quatrième et le sixième avaient suffisamment de noblesse pour permettre une faena de qualité. Les autres, distraits ou toréés sans être vraiment dominés n’ont rien permis.

Les piques sont toujours aussi mal portées à l’exception de celles portées au 3 et au 6. Les autres sont trasera, pompées rectifiées etc.

 

Sanchez Vara toujours aussi bon banderillero, a monté une faena en deux volets à son premier : des derechazos sur le voyage et des naturelles sur le pico et 2 belles séries en se croisant, pesant sur le toro. L’épée est trasera et tendida car le toro ne regarde pas la muleta. A son second, plus noble et ménagé à la pique, 3 grandes séries de derechazos et 2 belles séries de naturelles laissaient espérer une oreille, mais l’épée tendida et desprendida entrainera le refus de la présidence.

 

Gomez del Pilar est passé à coté de ses deux toros : le premier très mobile mais impossible à gauche, est toréé de la droite mais sans réellement faire l’effort pour le dominer. Seule l’estocade sincère et entière rachète la faena. Son second anovillado, mais se fixant sur la muleta est exploité sur le passage et en donnant la sortie vers l’extérieur. Le toro non dominé est difficile à cadrer pour l’estocade tendida et tombée.

 

Luis Gerpe tombe sur un premier distrahido, qui serre à droite malgré les bonnes banderilles de Mehdi Savalli. Gerpe lui donne une faena gauchère, une passe après l’autre, avec 2 séries de meilleure qualité. L’estocade al encuentro est desprendida mais concluante et lui vaut une ovation. Son second est le meilleur de l’envoi en trapio et en comportement et il ne le laisse pas passer. Après de belles véroniques qui pèsent sur le toro, sa faena est de domination sur les deux rives suivie d’une épée engagée mais légèrement tombée : le président refusera l’oreille de la pétition, sans doute pour ne pas se déjuger après son refus précédent, et entendra une deuxième bronca.

Corrida qui ne laissera sans doute pas de trace dans les mémoires, mais où paradoxalement, on ne s’est pas ennuyé !

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Novillada intéressante une fois encore, mais les novilleros n’ont pas su dominer leurs toros.

6 novillos bien présentés avec leur lot de complication pour un encaste minoritaire auraient pu donner un meilleur résultat. 2d’entre eux ont donné des signes de mansedumbre et ou des signes de faiblesse (un changé, 2 limités à 2 piques)

 

Face à eux, les novilleros ont manqué de confiance et se sont montrés très prudents. Les piques, où les novillos ont chargé avec alegria, se précipitant parfois seuls sur le cheval, ont été mal portées et provoqué une bronca méritée pour le deuxième picador de Jesus de la Calzada.

Les faenas ont été marquées de quelques beaux gestes, notamment de Jesus de la Calzada, (en plus de ses deux porta gayola). Mais la catastrophe est venue des estocades : emprunter les extérieurs conduit inévitablement au pinchazo (14 au total !), suivis d’épées basses.

On retiendra les efforts de Joao d’Alva dont les premières passes laissaient entendre qu’il voulait bien faire, mais qui était souvent en recul ensuite.

Jesus de la Calzada, outre ses deux porta gayola au 5 ème et 5 ème bis, a eu des doblones supérieurs notamment au 5 mais n’a pu poursuivre dans ce style.

Cirugeda a semblé le moins à l’aise, profitant de la fixité de ses novillos pour toréer sur le passage, notamment à son second.

Il faudra revoir ces trois jeunes dans des conditions un peu plus favorables.

Gardons le contact !