Fédération des Sociétés Taurines de France

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Des Miura que nous avions vus au campo il y a quelques semaines, ne sont finalement sortis que 3 exemplaires: un Concha Y Sierra a remplacé l’un des Miura au sortéo et 2 autres ont été changés contre un Penajara et un Salvador Gavira.
En un Escribano touche un Miura compliqué auquel le sentido ne manque pas. A la pique, il pousse et subit une carioca (on en verra beaucoup dans cette tarde). Dans la faena, le toro se retourne dans la passe aussi bien à gauche qu’à droite mais à la troisième série le toro est dominé et se fixe dans la muleta. L’épée est portée en entrant droit mais trasera et tendida elle nécessite le descabello. Le torero sera ovationné, et pour le toro il y aura division d’opinion.
En 2 sort un Concha Y Sierra de belle allure, qui ne charge pas Esaü Fernandez à genoux au centre de l’arène, mais file le long des planches. Après 1 larga aux barrières, le toro finit par se fixer dans la cape de Fernandez. Les piques sont en place (exceptionnellement) et légères. La faena sera techniquement correcte (la musique joue) mais sans porter sur toro qui reste problématique. L’estocade caïda nécessitera le descabello.
Le 3 ème toro est remplacé pour une blessure à la patte par un Penajara. Après des véroniques bien faites la mise en suerte pour la pique par des chicuelinas marchées est vibrante. A la pique, le toro est épargné en raison de signes de faiblesse. Après les belles banderilles partagées avec Escribano, la faena débute par une série de derechazos lancés de loin, puis sur les naturelles après un extrano le toro se réserve et devient tardo. L’épée entière en entrant droit est concluante, mais l’ensemble a manqué de transmission et le public n’a pas réagi.
Le 4 ème toro est le meilleur du lot et Escribano le prend à porta gayola (où il doit se coucher) avant de l’emmener au cheval par gaoneras marchées. Les deux piques sont poussées durement par le toro et la faena commencée par cambiada sera poursuivie classiquement avec lidia et dominio. L’épée entière desprendida sera concluante et permettra à Escribano de saluer.
Le 5 ème bis, de Salvador Gavira sera accueilli à la faena par des cambiadas, mais le toro donne rapidement des signes de faiblesse et la lidia perd de son impact et de son intérêt. La demie épée desprendida nécessitera un descabello mais Fernandez pourra saluer.
le 6 ème est le plus lourd des Miura :699 kilos! Avant la sortie, une bronca contre le groupe de protestataires contre tout et n’importe quoi les fait taire pour un moment. Mais l’état des cornes très abimées suscite une protestation générale non suivie d’effet puisqu’il n’y a plus de sobrero. Colombo pose de belles banderilles et mène une faena solide malgré quelques faiblesses du toro. Il conclut par une grande épée foudroyante qui à elle seule était d’oreille, mais n’a provoqué aucune réaction du public.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Pas grand chose à dire de cette corrida décevante: les toros faibles, mansos et/ou compliqués n’ont pas été à la hauteur.
El Fandi qui remplaçait Borja Jimenez a fait du pueblerino mais en toréant de loin et même en posant les banderilles à corne largement passée. Pas de chance à son second blessé pendant la faena et liquidé d’une estocade prudente et atravesada et 3 descabellos
Urena n’a pas pu imposer son style classique à des toros sans possibilités ni force même s’il a bien tué son premier.
Reste Galvan qui à son premier a laissé entendre qu’il voulait reprendre le style de Ponce avec qui il a beaucoup toréé cette temporada (bonne rampe de lancement) : ses poncinas étaient de grand son et autant qu’un hommage montraient ses capacités. Son premier s’étant cassé le piton gauche sur le peto, lui a néanmoins permis une belle faena avec statuaires, doblones, cambiadas, et passes classiques couronnées d’une belle estocade concluante.
Son dernier, pas clair puis vicieux et dangereux après un tercio de banderilles 1 par une le toro coupant les trajectoires, ne lui permet qu’une faena de pundonor terminée par une cogida à l’estocade (sans doute un bleu à la face pour quelques jours !).

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Grande tarde de toros ce jour à Saragosse. Les toros de Zacarias Moreno ont montré grande noblesse avec une caste suffisante à l’exception du 4 ème distrait avec un fond de mansedumbre et fort peu de charge. Très bon également, le second de Alvaro Nunez qui a fait l’avion autour des leurres de Luque.
Perera qui a tiré le mauvais lot a du se contenter d’une faena regular à son premier et n’a rien pu faire au quatrième.
Luque extraordinaire avec ces bons adversaires : son premier est d’une noblesse telle qu’il lui permet des séries en rond d’une longueur extrême avec beaucoup de ligazon, notamment à gauche: c’est un excellent collaborateur! Mais c’est à son second qu’il se montre supérieur par son sens de la lidia et son dominio, à un toro qui s’annonçait difficile après les deux premiers tiers (ménagé à la pique) et la blessure de Juan Contreras. Après les doblones d’entrée, et les premiers derechazos, le passage à gauche est plus compliqué en raison des extranos du toro. Remarquablement repris, Il accepte 1 série de derechazos et une de naturelles autoritaires avant une estocade entière en entrant droit d’effet foudroyant : 2 et 2 oreilles pour Luque!
Tomas Rufo reçoit en premier un manso qui, à la muleta montrera assez de caste pour permettre une belle faena, malgré ses hachazos pendant les 2 premières séries. Il terminera par des manoletinas et une estocade caïdita foudroyante qui limitera les trophées à 1 oreille. A son second, ménagé à la pique, il entame sa faena à genoux et enchaine les séries liées avant une estocade légèrement desprendida, d’effet immédiat. Les 2 oreilles tomberont du palco!
Au total, une bonne tarde, qui a ravi le public, grâce à des toros qui ont remarquablement servi.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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On a vu dans cette corrida concours de bonnes choses, des
détails intéressants, de beaux toros, mais rien de ce qui fait
l’exceptionnel d’une corrida concours. la presse semble indiquer
que le toro de La Palmosilla serait désigné vainqueur (peut-être
parce que El Cid lui a coupé une oreille) mais pour moi, le prix
est dieserto. Le premier est un magnifique Concha y Sierra, sans
doute un des derniers nés chez Jean-Luc Couturier. Ferrera le
fait charger de loin à la pique, conformément à ses habitudes,
et le toro impacte avec violence à 3 reprises, même s’il hésite
à la 3 ème puis recule devant les capes.Faena le prend en
naturelles et déclenche la musique à la 3 ème série. Il enchaine
sur des derechazos avant une estocade trasera et pulmonaire
foudroyante. La pétition n’est pas suivie par la présidence :
vuelta. En 2 sort un Juan Luis Fraile à la place du Pablo
Mayoral prévu. les piques sont « regular », le picador ne se
croisant pas assez pour déclencher la charge. A la faena, le
toro n’humilie pas et derrote, obligeant El Cid à abréger : à
l’estocade mete y saca et demie épée atravesada plus descabello.
Le 3 est un Galache fort beau également, qui sera
malheureusement changé pour faiblesse. Le 3 Bis de Salvador
Garida est protesté pour ses cornes escobillées, mais maintenu
en piste. Très léger, (les poids annoncés sur le programme ne
correspondent pas à ceux affichés en piste) il ne prendra que 2
piques et ses 2 premières séries seront encourageantes au point
de déclencher la musique. Morenito de Aranda devra ensuite le
toréer aux planches où il se réfugie et le tuer dans cette
querencia. Le 4 de Penajara est accueilli par Ferrera en
véroniques nerveuses. Entre les piques, une vuelta de campana et
2 plantages de cornes dans le sable qui laisseront des traces:
aux 2 premières séries de derechazos, le toro chutera. Ferrera
abrège et prend l’épée pour trois pinchazos et une 1/2 épée. Le
5 de La Palmosilla Chute sur la pique et encore en sortie mais
charge avec un impact très fort poussant le cheval aux planches
à la seconde rencontre. Mais il lui reste assez de jus pour une
bonne faena en séries liées, surtout à droite en musique et avec
les naturelles du Cid retrouvées par instants. L’épée est bonne,
la pétition majoritaire et l’oreille accordée: El Cid est prêt
pour son retour à Séville! Le 6 est un Gavira qui ne veut pas
voir Morenito de Aranda venu se mettre à genoux au tiers. Il
devra reprendre la suerte au long des barrières une fois que le
toro aura fait quelques tours du ruedo. Suivront 4 picotazos
chargés de loin mais sans que le toro ne pousse. A la faena, la
musique joue encore après deux séries liées à droite. L’épée
sera entière et foudroyante mais faute de pétition suffisante,
Morenito se contentera d’une vuelta.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Cela devait être un lot de Talavante, mais au final 3 toros de
Talavante et 3 de Hemanas Azcona étaient annoncés au sorteo.
Le lot manque d’homogénéité même si les Talavante mieux
présentés, plus mobiles et plus agressifs, et d’une noblesse
totale ont permis aux novilleros de couper des oreilles.
Chicharro touche en 1 un Azcona faible dont la pique sera
carioquée. A la muleta, il attaque par le haut avec douceur pour
ménager son adversaire et déclenche la musique sur les séries de
derechazos liés. Le toro derrote toujours en fin de passe, même
à gauche et une estocade trasera et tendida lui permet de
saluer.
Le deuxième de Talavante est très mobile, parcourt le ruedo dans
tous les sens et prend une première pique au réserve, A la faena
début spectaculaire de Torres par arrucina et derechazos à
genoux. Les séries à droite déclenchent la musique, mais le toro
se réserve peut-être parce que Torres ne se croise pas assez
pour déclencher la charge. La grande estocade d’effet rapide
déclenche une forte pétition refusée par le palco. Vuelta.
Zulueta a la chance de voir son Azcona renvoyé et de recevoir un
Talavante jabonero encasté, de grande mobilité, même s’il
connaitra quelques fléchissements. Ménagé à la pique, il sera
accueilli à la faena par des aidées hautes suivies de derechazos
liés qui déclenchent la musique. Le toro répète infatigable et
aurait sans doute mérité la vuelta s’il avait été mieux piqué.
Une grande série de naturelles pour finir et après pinchazo 3/4
d’épée tombée. la pétition sera refusée. Nouvelle vuelta.
Chicharro accueille le 4 de Talavante par une larga aux
barrières et profite d’une charge vibrante. Mais le toro
effectue une vuelta de campana qui aura peut-être un impact sur
son comportement ultérieur. Après la pique, la 1 ère poussée
très loin, Torres effectue un quite par gaoneras. A la faena,
passe cambiada puis 2 belles séries à droite. A la suivante, le
toro commence à chercher les planches, mais est bien repris en
lui gardant la muleta sous le museau. L’estocade entière en
place et foudroyante lui permet de couper une oreille méritée.
Après une sortie vive, le 5 d’Azcona se réserve rapidement: le
picador devra franchir le cercle pour déclencher la charge. La
faena de Torres à ce toro réservé et faible est assez difficile,
mais l’estocade remarquable dans le haut est foudroyante et vaut
à elle seule l’oreille.
Le dernier toro sort accompagné de la musique (tradition locale)
. Aux piques il fonce et pousse par l’impact le cheval aux
planches. Zulueta entame une faena très sévillane après les
doblones, par des séries liées d’abord à droite puis à gauche
avec beaucoup de décontraction. Après pinchazo, l’entière
d’effet rapide permet au palco de concéder l’oreille.
A noter que pendant leurs vueltas, les 3 novilleros ont du
donner de nombreux autographes sur les capes présentées par des
enfants (pas traumatisés du tout).

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Machamona est une jeune ganaderia (2016) formée à partir de
vaches et semental de Flor de Jara donc d’encaste Santa Coloma –
Buendia. Cela s’est parfaitement vu au cours de cette tarde avec
des toros qui sortaient abanto, mais se réservaient au fil des
passes avant de se relancer dans des arrancadas violentes, tout
en ayant un fond de noblesse.
L’un d’eux a été changé pour une boiterie pas si évidente ce qui
a donné lieu à un gag avec les cabestros, qui appréciant leur
sortie en piste ne semblaient pas avoir envie de rentrer au
corral.
Difficile pour les jeunes novilleros de s’accorder avec ce genre
de comportement. Certes, ils savent bien toréer, ils connaissent
les gestes et les suertes, mais cela ne transmet pas d’émotion.
Le seul qui brille un peu et qui paradoxalement semble avoir le
moins de connaissances techniques, mais qui compense par son
entrega est Miguel Andrades: D’abord c’est un des rares
novilleros qui banderille et plutôt bien notamment à son
deuxième toro; et puis, comme cela devient une habitude chez
lui, après une première faena classique, il va à puerta gayola à
son second toro, l’emmène à la pique en chicuelinas marchées, et
le torée à genoux en début de faena. Une bonne estocade où il
perd la muleta et se fait courser par le toro qui le piétine
après une chute, lui permettront de couper la seule oreille du
jour.
Bruno Aloi, jeune mexicain encore peu connu, semble lui aussi
avoir de la personnalité en plus de la technique classique qu’il
montrera à son premier en donnant vuelta.
Valentin Hoyos est resté un ton en dessous sans cependant
démériter.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Corrida intéressante malgré les faiblesses et la mansedumbre latente de plusieurs des toros du Puerto de San Lorenzo et de la Ventana del Puerto.
Manzanares sembla venir simplement pour être telonero et le tendido 7 ne l’aime pas : parce qu’il utilise des grandes muletas, qu’il travaille du pico au moins en début de faena ou qu’il ne se croise pas assez? Malgré quelques séries liées à son premier, applaudies au soleil et un travail sans transmission à son second limite soso, les échecs renouvelés à l’épée ternissent sa réputation.
Roman qui touche les deux plus lourds du lot est l’homme du jour: Son premier toro réservé à la sortie du toril, se livre dans la cape de Roman, est peu piqué malgré ses 637 kg et sort suelto. Pourtant Roman l’entreprend de loin pendant 4 séries où le toro va charger avec fixité et permettre des derechazos et des naturelles liés qui soulèvent l’enthousiasme du public. Mais, à la série suivante le toro se dégonfle et cherche les planches. Roman le récupère dans sa muleta pour lui arracher quelques passes puis quelques manoletinas avant une demie estocade légèrement desprendida, qui limitera le triomphe espéré à un salut.
Son second, protesté par le 7, s’engage à la pique, mais donnera des signes de faiblesse à la faena qui manquera de transmission malgré quelques bons passages. La demie épée sera tombée suivie du descabello : sifflets au toro.
Tomas Rufo a la chance de tomber sur le seul toro ayant quelques qualités et sauvera un peu la tarde au 6 ème. Son premier est renvoyé au toril pour faiblesse et mansedumbre et est remplacé par un Juan Pedro Domecq d’une noblesse fade auquel il donnera après entame à genoux, une faena classique mais sans portée pour le public, conclue d’une entière largement tombée.
Le 6 ème jaillit du toril en sautant, et entre bien dans les véroniques de Rufo. Après les doblones d’entrée, les séries liées à droite comme à gauche provoquent olés et applaudissements. la demie épée concluante est dans le rincon et provoque une pétition à laquelle la présidence ne cède pas sans écouter de bronca, ce qui permet à Rufo une vuelta très applaudie.

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On croirait que Victoriano réserve à Madrid ses toros encastés alors qu’on les a vus sortir si mal ailleurs. Le lot du jour de belle présentation, avait de la caste, de l’agressivité, de l’humiliation et se retournait dans les leurres comme des chats, notamment sous les pecho. Face à eux, il fallait s’accrocher ce qu’ont tenté avec beaucoup d’énergie et d’entrega les deux combattants du jour.
Au premier, Adrian, puisqu’il s’agit d’un mano a mano, donc de competencia, s’en va à porta gayola et le toro ayant continué jusqu’à l’autre bout de la piste, enchaine par des farols à genoux au long des barrières et des chicuelinas de bon son. A la pique le toro se défend d’abord puis pousse mais à la seconde, il sort suelto. A la faena, le toro qui a de la caste et de la violence répète dans le leurre: la faena est bien menée à droite, à gauche le toro est plus compliqué. L’estocade basse et pulmonaire prive le torero de tout trophée.
Son second, accueilli par larga aux barrières et véroniques, est mené à la pique où il s’engage peu. A la faena, initiée par doblones et derechazos, le toro se retourne vite. Les série à droite sont de qualité à gauche c’est moins évident. le toro domine le travail. L’estocade en place mais tendida et d’effet lent ne permet à nouveau aucun trophée.
Le cinquième est compliqué. Pourtant Adrian entame sa faena à genoux par passe cambiada et derechazos mais subit une première voltereta sur cette série. Il enchaine donc sur les passes fondamentales et offre une superbe série de naturelles. Sur la suivante, nouvelle voltereta. A la suite de quoi on constate que le toro n’a pas réellement été dominé. Après des bernadinas serrées, 1/2 épée et deux descabellos. le salut est pour une faena d’émotion, mais il y a division d’opinions.
Borja Jimenez va 3 fois à porta gayola! A son premier il enchaine sur des véroniques applaudies. Tito Sandoval poussé aux planches par le toro donne un tercio de piques majeur. Le toro poursuit les peones jusqu’aux barrières et montre sa caste. A la faena, les doblones assis sur l’estribo se poursuivent par de bons derechazos mais le toro serre au pecho. Plus compliqué à gauche, Borja le change de terrain et lui donne une grande série de naturelles suivie de doblones spectaculaires, mains très basses qui provoquent l’ovation. malheureusement pinchazo au premier essai et entière desprendida. Le public lui demandera de donner une vuelta protestée sur d’autres tendidos.
A son second, la larga est suivie de chicuelinas de grand son. La faena commence encore par des doblones enchainés sur derechazos à genoux. Sur les séries à droite, le toro serre et 2 désarmés successifs interviennent sur des derrotes du toro. 1/2 épée en place après pinchazo al encuentro et 3 descabellos.
Le 6 ème est le seul quatreno il s’avère compliqué malgré sa noblesse, et il a moins de transmission que ses frères ainés, notamment à gauche. Le nouvel échec à l’épée (tombée) enlève tout espoir de succès.
Une bonne tarde, animée, où on ne s’est pas ennuyé un seul instant: quand il y a des toros, il y a une corrida !

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Tarde dont on espérait beaucoup (lleno) et qui s’est terminée par 2 matadors et un banderillero à l’infirmerie.
Les toros de Fuente Ymbro très bien présentés avec des pitons astifinos, faisaient se poser quelques questions sur leur comportement: pour la plupart sans fixité à la cape, derrotant beaucoup à la muleta (d’où les blessures) et grattant le sable tout au long de la faena, cela laissait présager des lidias intéressantes et une tarde à étudier dans les écoles.
Paco Urena voit le premier sortir mansote et sans se fixer à la cape. Les piques sont poussées mais trasera et pompées. A droite le toro ne suit pas. Sa corne gauche parait meilleure mais la 2 ème série est accrochée. A l’estocade, la demie épée est en place mais la main droite est touchée par un derrote du toro, sans conséquences.
Roca Rey accueille un second qui parait un peu meilleur, mais sans plus de fixité. La première pique est spectaculaire la seconde plus légère. L’entame de faena à genoux par cambiada puis une série de derechazos porte sur la public. mais dès la seconde série de derechazos, le tendido 7 se manifeste faisant pression sur le maestro. Sur les naturelles suivantes le toro serre, et Roca Rey finit par se faire prendre : cornada qui le soulève puis chute sur la nuque et repris par un coup de corne à travers la manche! Il ira néanmoins donner une dernière série de derechazos devant le 7 (qui entendra une bronca de grande catégorie venue de tous les autres tendidos), avant de partir à l’infirmerie avec une oreille méritée. Le palco entendra aussi une bronca du 7 pour avoir accordé cette oreille (la pétition était largement majoritaire).
Victor Hernandez rencontre les mêmes problèmes son toro accueilli par des suertes variées à la cape va seul aux piques et sort suelto. Ses séries seront bien liées, meilleures les naturelles, mais ne régleront pas les hachazos du toro. Après des bernadinas risquées, l’estocade entière lui permettra de couper une oreille.
Les 3 toros suivants seront moins toréables encore et hormis le changement dans l’ordre de sortie, (Hernandez toréant le 6 ème en 5 ème position et Urena le 5 de Roca Rey en dernier) peu de choses à signaler, Au 4, Urena donne une faena classique en se croisant et en toréant de près, terminant par des naturelles à pieds joints.
Hernandez voit son puntillero pris au sol sur une chute et victime d’un coup de corne et lui -même, dans les naturelles suivantes, recevra un coup de plat de corne au visage qui aura sans doute des conséquences mais sans l’empêcher de terminer sa faena et de rester soutenir Urena au dernier toro.
Ce dernier était totalement intoréable pour Urena.

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Alors que se déroulait dans les arènes du Pesqué d’Orthez ce desafio Portugais, Jacques Cathalaa a livré son dernier combat. Co-fondateur du Club taurin la Lidia d’Orthez, il a toujours été un aficionado exigeant et discret.

Nous avons tous été un jour ou l’autre captivés par ses photographies, entre autres, taurines. Photographe à l’œil juste et doté aussi d’une plume précise, c’est avec impatience que nous attendions la parution de ses reseñas illustrées de ses clichés dans la revue Toros.

Nous transmettons à sa famille et plus particulièrement à son épouse Monique nos sincères condoléances.

Le bureau de la FSTF

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