S.G.D.G
La situation sociale et économique de la tauromachie va être violemment impactée par la crise du coronavirus. Les annulations de spectacles se multiplient en application des décisions gouvernementales destinées à ralentir la propagation du virus. Sont touchés les organisateurs, les professionnels, les éleveurs et à une moindre mesure le public qui se faisait une joie de courir les arènes au hasard d’annonces intéressantes.
Les conséquences seront terribles pour les professionnels relevant du statut des intermittents du spectacle qui n’auront pas le nombre de contrats leur garantissant les droits sociaux y afférents. Ayons aussi une pensée pour ceux pour qui 2020 devait être une année décisive, citons Thomas Joubert et Maxime Solera qui ne pourra honorer le contrat de sa dernière novillada à Madrid ni vivre son alternative courageusement engagée devant des taureaux de Miura. N’oublions pas les organisateurs associatifs qui déjà en temps normal peinent à boucler leurs budgets et qui subiront du fait des annulations des frais incompressibles non indemnisables.
Bien sûr il y aura des reports mais ne nous leurrons pas le nombre de spectacles organisés sur l’année sera significativement en baisse, 2020 sera une année noire dans la mesure où le deuxième semestre ne saurait compenser les effets dévastateurs du premier.
Pour l’aficionado, il reste la possibilité de visiter le campo et d’aider par ce biais les éleveurs si les conditions de déplacement ne se compliquent pas. Une solution palliative en attendant les annonces de restrictions distillées au fil des jours sans qu’aucune échéance de retour à la normale ne soit prévisible.
Sans visibilité donc et Sans Garantie Du Gouvernement selon la formule consacrée !