Édito novembre 2022 par Dominique VALMARY
MOBILISATION GÉNÉRALE ! titre avec à propos la revue TOROMAG dans son numéro de novembre.
Il ne reste en effet qu’une petite vingtaine de jours avant la date fatidique du 24 novembre 2022 qui, quelle que soit l’issue du débat à l’Assemblée Nationale, laissera des traces. Au mieux ce sera « le vent du boulet » ! Mais, à ce jour rien n’est gagné, loin de là !
Les enjeux sont simples : il faut démontrer la réalité des cultures taurines et convaincre la représentation nationale de la nocivité de ce texte qui vise à abolir une culture régionale et à poser la première pierre d’un modèle de société très contestable, la négation de la spécificité de l’humain.
Aujourd’hui la corrida, demain la chasse, le foie gras et les huîtres, après-demain la viande, et au nom d’un principe affirmé d’égalité en droit des « animaux humains et non humains » l’interdiction de consommer et même d’utiliser tout produit d’origine animale, du miel au cuir.
Une minorité culturelle peut-elle être éliminée, rayée du paysage français, éradiquée au titre d’une morale décrétée d’autorité au sommet sans chercher à la connaître ?
Minoritaires, nous le sommes aussi au Parlement où s’appliquera la règle des 80/20, les élus des 3 régions de tradition taurine représentant au mieux un cinquième de l’hémicycle.
Qu’en est-il sur le terrain ?
Les jeunes aficionados du Sud-Ouest et du Sud-Est sont très présents,
les éleveurs sont à l’ouvrage,
les argumentaires juridiques, sociologiques, culturels sont en place,
la bataille de l’ombre se fait,
des initiatives locales s’organisent, des pétitions, des rassemblements, l’appel d’Orthez lancé suite à une motion à l’initiative des clubs taurins du Béarn et voté par la Commune et le Département 64.
La FSTF s’est déjà engagée dans le combat d’influence et relancera sa démarche auprès des 577 députés par l’intermédiaire de ses adhérents, la voix de chaque aficionado doit compter.
Mais, il reste encore trop d’inconnues :
Quelques communes et quelques départements ont fait délibérer leur conseil, merci à elles et à eux, mais elles et ils sont trop peu nombreux à ce jour, l’UVTF a-t-elle lancé un mot d’ordre en ce sens ?
Où sont les empresas, où sont les professionnels qui jouent leur avenir dans l’issue de ce débat ?
Mobilisons-nous tant qu’il est encore temps !
Dominique VALMARY – Président de la FSTF