Fédération des Sociétés Taurines de France

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Actualités de la FSTF

¡ « Olé, olé y olé » !

Rémi VENTURE, Conservateur en chef de la Médiathèque de la ville d’Arles, s’exprime après le rassemblement réussi du samedi 11 février 2023 à Montpellier. Un texte à savourer.

« ¡ Olé, olé y olé ! même si ce genre d’interjection m’a été reproché par un ayatollah, sous prétexte qu’un militant provençaliste ne « devrait pas employer des termes étrangers » (sic !…).

Après le grand succès de la manifestation de Montpellier, j’insisterai sur les faits suivants:

– Toute les formes de tauromachie sont indissociables, et embarquées sur le même bateau…

– La corrida est pratiquée en Provence depuis plus de 150 ans, ce qui la « naturalise » de fait. 

– Cela d’autant plus que jusqu’à la Révolution, on a fait aussi à Arles des courses de taureaux avec mise à mort.

– La totalité des usages provençaux sont tous d’origine extérieure à la Provence, quels qu’ils soient… La corrida est donc comme la gastronomie, la langue, le costume, la danse, la musique, etc… Ni plus ni moins !

– Dans ce contexte, paradoxalement, la tradition de la corrida est plus ancienne en Provence que la course camarguaise qui n’a été codifiée que… depuis les années 1970…

Les partisans de la course camarguaise qui demandent l’interdiction de la corrida sont donc des inconscients irresponsables qui scient la branche sur laquelle ils sont assis… Car il faut être niais pour penser que les Bobos et les « Khmers Verts » se contenteront de la seule interdiction de la corrida ! 

Tout autant que la corrida, les courses camarguaises et landaises, les abrivado, les ferrades et toutes les autres pratiques de ce type sont dans le viseur des spécistes veganes amis du Trissotin de la Nupes Aymeric Caron et passeront à la trappe ensuite si l’on ne se défend pas…

E vivo Prouvènço ! » 

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Actualités de la FSTF

La manifestation Ensemble pour l’avenir de notre culture organisée le 11 février 2023 à Montpellier a été un grand succès populaire. 15 000 personnes selon les organisateurs, 13 000 selon la police dont 350 chevaux de Camargue ont représenté toutes les formes de la RURALITE dont les traditions et exprimé leur refus de l’écologie punitive.

Les tauromachies réunies victimes de multiples attaques ont reçu l’appui en nombre des chasseurs, pêcheurs et autres éleveurs eux mêmes soumis au harcèlement des mouvements et partis autoproclamés écologistes. Bien évidemment la FSTF était présente dans les rangs des manifestants.

Dans un esprit de paix et de liberté la cinquantaine de maires présents ont symboliquement apporté un peu de terre de leur commune pour contribuer à la plantation d’un olivier devant l’Office du Tourisme de la ville.

Remercions et félicitons l’Union des Jeunes Aficionados de Provence et du Languedoc qui étaient à l’initiative et à la manœuvre.

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Éditoriaux

Ne boudons pas notre plaisir, savourons mais ne nous emballons pas ! Certes, quelques récentes nouvelles sont encourageantes : le LFI Aymeric Caron a retiré sa PPL, les dernières décisions juridictionnelles ont été prononcées en faveur des écoles taurines et des villes taurines, la mobilisation a été réelle sur tous les fronts et la reconquête d’image auprès des médias est bien engagée.

Mais aussi quelques contrepoints viennent ternir le climat de ce début d’année : l’attaque contre la bouvine, le re-dépôt de la PPL par Aymeric Caron dans les mêmes termes, le dépôt d’une PPL Les Républicains pour interdire l’entrée des mineurs dans les arènes, la création de la commission sur la condition animale à l’Assemblée Nationale dont la Présidente Renaissance assène que « la corrida est une torture ».

Cela annonce à la fois des attaques frontales mais aussi une guerre de harcèlement pavée de mines anti personnel, stratégies auxquelles le monde taurin et l’afición doivent se préparer. Chacun de son côté ou tous unis ?

L’enjeu est là, il est double :

  • Œuvrer à l’union de toutes les composantes de la corrida, professionnels, instances, aficionados, c’est un préalable, une évidence,

  • Œuvrer aussi à unir l’ensemble du peuple taurin, camarguais, landais, corrida espagnole, est une absolue nécessité.

Pour l’heure, il y a trois champs à labourer pour investir et promouvoir la corrida : le champ juridique et juridictionnel, le champ politique et le champ de l’opinion.

Ces derniers mois la corrida a relevé, en ces trois domaines, plusieurs fois le gant avec des succès, disons plutôt des avancées notables et fragiles à la fois.

  • Le champ juridique et juridictionnel est essentiel en ce qu’il fixe le socle social, les fondements des pratiques taurines mais peut-on interrompre la course à l’échalote ? En effet au-delà du fait que c’est une démarche uniquement défensive, on ne peut pas occulter le risque de nouvelles réglementations moins favorables ou radicales.

  • D’où l’intérêt de peser dans le champ politique. Nos soutiens sont rares et souvent discrets. La pratique récente a montré que le travail de fonds réussi auprès des appareils pour être efficace et durable dans le temps doit s’accompagner aussi d’une présence des aficionados électeurs auprès de leurs élus en alliant beaucoup de pédagogie avec ce minimum de pression politique que leur attribue la démocratie. Toutefois n’oublions jamais que près de 90 % des députés appelés à se prononcer représentent la France hors des traditions taurines.

  • En ce qui concerne l’opinion, les Jeunes Aficionados et les Jeunes Professionnels ont effectué en quelques mois et plus encore en quelques jours un travail auprès des médias qui n’avait plus été réalisé par nos instances depuis des décennies. Mais jusqu’à quand nos décideurs pourront-ils ignorer ceux qui passent à la taquilla, garnissent les gradins de leurs arènes et assurent les fonds de caisse de moult spectacles ?

Ce qu’il faut ne pas oublier : c’est la forte symbolique du chiffre 3, pour nous les trois tiers, qui nous oblige à ne négliger aucun de ces trois champs, au contraire.

Les effets positifs obtenus en 2022 peuvent s’estomper rapidement s’il n’y a pas une continuité dans l ‘action. Et un retournement fondé sur un compromis bourré de bonnes intentions concédées à la sphère animale est à craindre même si nous le combattrons.

Ce qu’il faudrait :

C’est que le socle juridique conforté par les dernières décisions jurisprudentielles soit encore renforcé dans sa densité par une décision ayant un effet durable repoussant toute initiative liberticide.

C’est créer du liant, reconnaître la complémentarité de « tous » ceux qui peuvent agir et apprendre à travailler ensemble. L’intelligence collective ça existe, on sait que quand intelligence collective il y a, cela produit de la cohésion et des résultats! Mais force est de constater que dans notre domaine cela reste hélas un vaste chantier ou un « passage à vide » faute de volonté des décideurs de s’engager dans une telle démarche.

Immanquablement l’avenir des tauromachies contraindra toutes les tendances à se ranger sous une même bannière. Peut-on espérer mieux du changement prochain à la présidence de l’Union des Villes Taurines de France ?

En attendant et comme le préconise Tramber dans sa BD : « Restons calmes et buvons frais », mais restons déterminés et raisonnablement optimistes. La FSTF dans la continuité des États Généraux des Tauromachies sera à la tâche, elle saura sans tarder prendre sa part avec tous ceux qui souhaiteront passer à l’action.

Gardons le contact !