Fédération des Sociétés Taurines de France

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Orthez 2025 photo Vuelta a los toros

EDITO d’OCTOBRE 2025

UN ÉTÉ MEURTRIER…

La temporada 2025 touche à sa fin.

Il est temps pour l’aficionado de prendre un peu de recul sur les évènements passés, refaire les ferias, les faenas, la comptabilité des oreilles, vueltas, broncas etc..

Je ne m’y risquerai pas, laissant, plus tard, une communication du CPAC établir une statistique éclairante sur les chiffres.

Pour le reste, il n’est pas inopportun de dire que toutes les problématiques et dérives que nous poursuivons et dénonçons depuis des années ne font que croître et rentrent dans les mœurs tauromachiques : triomphalismes débridés, bolita généralisée et décomplexée, aficionados brocardés…

Autant en France que chez nos voisins ces tendances sont clairement accentuées.

Elles sont pleinement assumées.

Séville dévisse, Madrid ou la San Isidro devient une foire éthylique détestable, mais l’événement qui interroge demeure la tombée de Bilbao. En plein été, l’aste nagusia 2025 sera le théâtre du naufrage d’une plaza, jadis, une des plus sérieuses dans le cœur des aficionados.

Le dépoussiérage du mouchoir orange à Vista Alegre par la Présidence fut une insulte à la caste, à la bravoure du Toro Bravo et à la valeur du tercio de varas.

Rien ou si peu à signaler lors du 1er tiers de ce « Tapaboca » ( La Quinta) dont la collaboration à la muleta sera visiblement le seul critère qui aura convaincu le trio présidentiel.

Le seul vrai puyazo de cette course sera celui donné à l’aficion bilbaïna.

La presse spécialisée, ou non, se félicitera abondamment de cet « événement », venu à point nommé pour réanimer les arènes de Vista Alegre.

Triste constat, lorsqu’on se dit que le toro de la feria est sorti la veille, passé quasi inaperçu au-delà de la poignée d’aficionados venue voir la Corrida de Dolorès Aguirre.

L’indulto, comme élément salvateur, est un non-sens.

Un très mauvais signal envoyé au futur de la fiesta et à nos détracteurs.

Pour reprendre les mots de Domingo Delgado de la Camara « NO AL INDULTO ! ».

Ce « Yeguiso » (Dolores Aguirre) de vuelta à Bilbao me permet de basculer vers un autre « Yeguiso », orthézien, qui, lui aura donné le plus grand moment de la temporada française.

Tout a été dit sur le combat mémorable de ce toro qui ne laissa personne indifférent.

Subsiste l’émotion suscitée.

Cette émotion, source d’espoir, lequel nous permettra de continuer à nous rendre dans toutes ces arènes ou le Toro est roi, après une saison bien moribonde dans nos bastions toristas.

Moribonde fut aussi l’ambiance relevée dans les arènes de 1 ère catégorie françaises.

Les triomphes quasi-journaliers ne permettant plus de masquer le peu de contenu de ces « grandes » ferias.

Ferias où la voix des aficionados composant les CTEM est bien trop souvent mise de côté, afin de ne pas déranger le génie créateur des empresas en place.

Cependant, je voudrais « dar un toque » aux jeunes Peñas montoises, qui, malgré l’adversité et l’avalanche de critiques, se battent pour défendre leur feria.

Diversité, respect de l’éthique, ils ont fait entendre leurs voix dans leurs arènes, dérangeant le climat triomphaliste général. Si les excès de langage sont répréhensibles, la liberté de manifester son mécontentement et ses opinions ne doivent pas être remise en cause.

Dans un moment où la tendance est à un public festif, docile qui veut « des triomphes  afin d’en avoir pour son argent », qui se rend aux arènes comme il irait au cinéma ou au bal, faisant les affaires d’empresas et de mairies peu regardantes sur les valeurs de la corrida, ce vent de rébellion fait du bien.

La Fédération sera toujours aux cotés de ceux qui s’investissent pour défendre les valeurs d’éthique d’authenticité et d’intégrité de la Tauromachie, qui seules rendront son avenir à la corrida.

 

NB : 12 Octobre 2025 « Se va el Toreo y se va un Heroe » (Post X après la double despedida)

Madrid Las Ventas 

Benoît PINCE

président de la FSTF

 

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Actualités de la FSTF

Le samedi 18 Octobre s’est déroulé le symposium annuel du CPAC à Nailloux. Une vingtaine de participants ont pu découvrir la grille d’aide destinée aux présidences « Palco Valor », élaboré de manière participative lors des deux dernières sessions régionales de Beaucaire et Bayonne.

Ces grilles « Palco Valor » détaillent les élèments fondamentaux permettant d’octroyer les trophées aussi bien aux toreros qu’aux toros (vuelta et indulto) dans le respect du réglement taurin mais aussi de l’éthique défendue par notre Fédération.

Sous la direction de Thomas Thuries, nouveau responsable du CPAC au sein de la FSTF, les commentaires et échanges furent constructifs et toujours passionnés.

Une communication grand public est à l’étude et devrait rapidement être diffusée.

Bilan statistique 2025 et perspectives 2026 ont complété les travaux  de cette riche journée.

Benoit Pince

Président de la FSTF

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Actualités de la FSTF actus et publications des clubs

BOUILLARGUES 2025

La Peña Taurina La EMBESTIDA  est heureuse de vous annoncer le cartel complet  de sa treizième Novillada Sans Picadors de Bouillargues

Elle aura lieu le Samedi 11 Octobre 2025  à 16H30 dans le cadre de sa traditionnelle journée de l’Aficion :

Les élevages retenus sont :

Héritiers de François ANDRE

BLOHORN

Roland et Rafi DURAND (Vainqueur 2024

Alain et Frédérique TARDIEU

Cyril COLOMBEAU

MALAGA

Pour les Novilleros:

Francisco FERNANDEZ de Los Barrios (Vainqueur 2024)

Isaac GALVIN (ET SanFernando)

Mathias SAUVAIRE (« El Toreo » Nîmes )

La journée de l’aficion commencera le matin par une Capea dans les arènes suivie d’un Grand Repas dans la salle de la Bergerie.

Après la Novillada, la remise des prix aura lieu dans la salle de la Bergerie suivie d’une Soirée BODEGA .

On vous attend nombreux.

L’affiche 2025, a été réalisée par l’artiste peintre ELIOT.

Info /réservation : 0661840859 / 0620812041

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La gran feria del Norte version 2025
par Dominique Valmary
Santander 2025 première version pour la nouvelle empresa : Lances de Futuro du bien connu José María Garzón (Cordoue, Malaga, Almeria …). Les faits nouveaux :
– plus de spectacles avec six corridas de toros, une de rejon et une novillada
– le retour des Miura vingt ans après et les Victorino avec Andrès Roca Rey
– un tendido jeunes de 1000 places
– la réfection de la piste
Les résultats : un succès populaire indéniable avec des 2/3, 3/4 d’arènes, plusieurs no hay biletes et beaucoup de jeunes dans les gradins.
Une piste à problèmes qui, insuffisamment compactée, a provoqué de nombreuses pertes d’équilibre chez les toros, les chevaux et chez les hommes.
Des Miura bien dans le type dont trois éléments se sont révélés intéressants à des degrés divers et une tendance à plus de noblesse et moins de violence assumée par Antonio Miura dans El Diario Montañés, le journal local.
Un lot desigual de Victorino dont un exemplaire d’une noblesse étonnante obtiendra une vuelta al ruedo malgré la monopique administrée. Étant précisé que Victorino fils interrogé par le même El Diario affirme qu’il n’y a plus de différences entre les corridas toristes et toreristes…
En a-t-on vu la démonstration ?
En avons nous vu la confirmation avec la monopique entièrement généralisée administrée même pour les Miura et les Victorino ?
En effet, Damian Castaño a été le seul torero à présenter un de ses deux Miura deux fois au cheval. A noter que deux autres Miura sont allés seuls pour une deuxième confrontation au cheval après le changement de tiers !
Et le pompon a été gagné par cette monopique donnée à un JP Domecq par le cheval de réserve sans aucune nouvelle mise en suerte au picador de turno et dans l’indifférence générale.
Il y a de quoi s’indigner quand on constate le comportement à l’inverse du toro Yegüizo de Dolorès Aguirre à Orthez.
Il sera intéressant de faire en fin de saison une analyse statistique des tiers de piques donnés aux Miura et Victorino sortis en 2025 en France et en Espagne.
L’effacement du tiers de piques pose plusieurs questions :
– celle de l’affaiblissement du toro avec l’éradication de la caste et de la violence qui lui est pourtant naturelle,
– celle conséquente dans ce contexte de l’utilité de la confrontation au cheval,
– in fine celle de la justification de la corrida…
Non la bravoure du toro ne se mesure pas au troisième tiers comme l’affirment certains.
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FIDELE à sa tradition : l’ADAC !

par Daniel Garipuy

Fidèle à sa tradition l’ADAC nous permet de découvrir des élevages peu vus, issus d’encastes minoritaires. Cette année Martinez avec les deux fers de Quintas, Manuel Quintas Resines et Hermanos Quintas Parras pour la novillada de dimanche matin. A l’exception du 6, ils ont malheureusement manqué de fond.

Le salmantin Jesús de la Calzada (ci-dessus) n’a pas brillé sur le 1 trop compliqué pour lui, et a subi une cogida sans gravité au 4. Pepe Luis Cirurgeda, andalou de Cadix n’a pas été meilleur. Je retiendrai pour son enthousiasme le jeune Mario Vilau, catalan d’Hospitalet Llobregat, seulement cinq novilladas à son compteur, qui décrochera une  oreille à chaque novillo.  A noter deux épées en place et efficaces. Á suivre.

La veille, samedi 18 heures, le déluge qui s’est abattu sur Céret avait contraint les organisateurs à annuler la corrida de Saltillo, dommage !

Dimanche soir Sobral, taureaux portugais d’origine Cebada Gago et Marqués de Domecq, un lot de présentation impeccable. Je me souviendrai longtemps du premier, magnifique negro, impressionnant, qui, tête haute, prend d’emblée possession du centre du ruedo. Brave à la pique et encasté, il aurait mérité une vuelta, s’il avait été mieux mis en valeur par Curro Diaz. Photo de couverture et ci-dessous première rencontre au cheval.

En dehors du 6 castaño (ci-dessous) qui a donné du jeu, les 4 autres manquaient de fond.

Robleño pour ses adieux à Céret avait les larmes aux yeux à sa sortie, il avait bénéficié d’une vuelta à son dernier, plus pour l’ensemble de son œuvre ici que pour sa prestation du jour. Juan de Castilla n’était pas dans un bon jour, deux silences.

Daniel Garipuy

merci à Philippe GIL MIR pour ses photos.

notes de l’infographiste : L’ADAC au-delà de ses abonnés et fidèles, a créé une niche spéciale pour ses Socios, de plus en plus nombreux et leur participation sonnante et trébuchante est un apport non négligeable à l’organisation. L’aficionado est un acteur majeur de la Fiesta, il suffit qu’on le respecte, il peut faire des merveilles. Merci à l’ADAC.

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Ganaderia Manuel QUINTAS
Bravo aux Céretans d’avoir programmé le vieil encaste Vicente Martínez, je tiens à préciser qu’aujourd’hui encore des Ganaderos sauvent ce qui reste de cet Encaste.
Parmi eux, c’est le cas de la Ganaderia QUINTAS, qui gère en même temps deux autres fers, EL ESTOQUE et Hermanos QUINTAS PARRAS sur leurs terres de la Finca  »Machamona » située à Colmenar del Arroyo, élevage de la Province de Madrid, ces trois Hierros appartenant à l’ Asociación Nacional de Ganaderías de Lidia.
Honneur à ces sangs dits minoritaires, sauvés par des ganaderos «dingues de Toros», les frères et neveux de la Ganaderia Manuel QUINTAS.
Ces éleveurs méritoires maintiennent difficilement leurs élevages composés de trois sangs différents, sauvant par là-même le vieil encaste Jijon de Vicente MARTINEZ sur un protocole subventionné mis en place par la Comunidad de Madrid qui fait acte sur ce point d’un bel office de sauvegarde de la «Casta Jijona». Association pour la récupération du taureau de combat de Jijón.
Cet encaste fut décimé alors que commençait à sévir un début de famine autour de Madrid, pour servir de victuailles aux belligérants de la guerre civile de 1936 de triste mémoire.
José Manuel Quintas Hernández dirige, avec son oncle Gregorio Quintas Panadero, l’un des élevage les plus complexes et les plus importants qui existent aujourd’hui,
avec des preuves indéniables de l’existence de la race Jijona chez les animaux observés dans cet élevage.
Cela valait la peine de réclamer le soutien nécessaire à la Communauté Madrilène pour que les Ganaderos puissent garantir leur conservation permanente.
Les pelages complexes, c’est tout un spectacle, un arc-en-ciel de couleur, des ensabanado, négro zaïno, pronghorn (pelage à dominante fauve, la peau est couverte de poils cuivrés à brun-rouge), castaño, entrepelado, burraco, colorado en roja, jabonero, salpicado sont les Robes de ces animaux.
À l’heure actuelle, ils gardent cent quinze vaches et cinq étalons qui garantissent la continuité de l’accouplement Quintas d’origine Martínez.
Le tempérament de ces Toros est également différent, soulignons sa fixité et sa bravoure qui ne les rendent pas adaptés aux amateurs de lidia infinie, « quand ça commence ça ne s’arrête pas » selon José Manuel.
La vérité est dans le Ruedo…
Enhorabuena Ganaderos y la ADAC de Céret.

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IN MEMORIAM FLORENCE DELAY

par Dominique Valmary

In memoriam
Mardi dernier 1er juillet 2025 s’est éteinte Florence Delay, comédienne, écrivaine, agrégée d’Espagnol et
membre de l’Académie Française dont elle occupait le fauteuil n°10 précédemment attribué à Alfred de
Musset et Jean Guitton.
Les hommages ont été nombreux : « écrivaine lumineuse » selon Le Monde, « , double grâce » pour
Libération, « éternelle Jeanne d’Arc », « l’inoubliable Jeanne d’Arc » dans le film réalisé par Robert
Bresson.
Soulignons aussi « l’immortelle et inconditionnelle de corrida » qu’elle a été, comme le rapporte
l’Humanité, elle qui rappelait souvent ses racines basques et dont l’œuvre littéraire n’a pas manqué
d’évoquer ou de traiter ce sujet. Parmi sa bibliographie évoquant ou traitant de tauromachie, citons :
Riche et légère, prix Femina 1983
La séduction brève, recueil de nouvelles
Méditations taurines
Œillet rouge sur le sable, essai
« Per El Yiyo » ouvrage collectif
Mon Espagne – or et ciel – essai
Mes cendriers, récits
La FSTF avait eu le privilège de rencontrer cette grande Aficionada à l’occasion de la présentation à Paris
de l’ouvrage Dialogue avec Navigante en présence du matador José Tomas.
Paix à son âme

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INTERVILLES sans vachette  et déontologie journalistique

par Dominique Valmary

J’ai été contacté par La Dépêche du Midi pour donner l’avis d’un aficionado à la reprise en 2025 des jeux Intervilles sans vachettes. Le rendez-vous téléphonique dont nous avions convenu n’a pas été respecté et la journaliste s’est mise aux abonnés absents en ne répondant pas aux relances envoyées sur sa messagerie.

Connaissant le sujet à traiter, j’ai fait suivre l’argumentaire suivant qui n’a pas été repris dans les articles publiés. Aucune justification à un changement de ligne qui aurait pu être discuté, voire compris et encore moins de réponse ni aucune excuse… Je communique donc sur les réseaux sociaux l’opinion d’un aficionado ayant de la bouteille puis qu’ayant connu les premiers Intervilles avant l’heure du plastique et polystyrène et de la bien-pensance.

« Intervilles sans vachettes »

Un rappel : le producteur Nagui ayant déjà organisé de tels jeux avec les dites vachettes, il est en effet intéressant d’analyser son argumentation. Il évoque régulièrement plusieurs points que l’on peut entendre : « les jeux ne sont pas l’élément naturel de la vachette », « la vachette est heureuse en liberté », il témoigne avoir vu mourir une vachette lors de répétitions et conclut en se repliant derrière la loi qui interdirait désormais l’utilisation d’animaux à la télévision. Il se projette ainsi pour décider en tant qu’humain ce qu’est le bien être de l’animal dans un réflexe anthropomorphique qui estompe ses positionnements animaliste et végan régulièrement exprimés en public revendiquant aussi adhérer au mouvement woke. Ainsi il ne veut pas connaître ni reconnaître la relation universelle qui lie l’Homme au Taureau et et aux bovins encastés.

Diverses manifestations taurines sont toujours organisées au Japon (combats de taureaux), au Vietnam et à Madagascar (affrontement de buffles dans les rizières), aux États Unis d’Amérique (rodéo), en Suisse même (combat de reines) pour ne citer que des exemples moins habituels que les autres pratiques si populaires en France.

En faisant semblant de ne vouloir heurter ou accuser quiconque de la moindre maltraitance, il adopte une attitude résolument moralisatrice envers ces populations qui ne comprendraient rien à la modernité et je rajoute qu’il faut éduquer. Et enfin le pompon avec le sacré pied de nez infligé aux adeptes de la vachette, quand il annonce que la mascotte des jeux sera bien une vachette mais en tissu et animée par un humain ! Monsieur Nagui votre stratégie doit être dénoncée. Il existe des pratiques ancestrales, d’autres anciennes qui voient l’homme courir le taureau, la vache ou la vachette.Vouloir les abolir, c’est alimenter les coupures sociétales qui s’aggravent entre le nord et le sud, entre les villes et le rural, entre le parisianisme et les provinces. Il aurait été plus méritoire de votre part d’inventer un nouveau concept de jeux et au minimum de changer le nom de votre produit. Il aurait été moins racoleur de ne pas reprendre à votre avantage ce produit « les jeux Intervilles » qui doivent leur succès à la vachette que vous ne voulez plus voir.

Vous connaissez bien le principe politique du pain et des jeux, mais là peut-être y avaient-ils à vos yeux trop de risques financiers et d’audience à innover. Les bons sentiments du producteur ont des limites !!

Intervillages dans les alpilles avec vachette !

 

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A lire absolument ! En espagnol d’abord, français ensuite pour les non hispanisants

La FSTF soutient cette action et vous demande d’en diffuser largement le contenu !

ANPTE: “Con estas prácticas se banaliza el símbolo histórico del indulto y se incumple el reglamento”

Con motivo de los hechos ocurridos en la corrida de toros de la feria de San Bernabé de Marbella el pasado 14 de junio de 2025.

En una decisión sin precedentes el pasado sábado día 14 de junio en la Plaza de Toros de Marbella, la presidencia de la Plaza ejercida ese día por un “torero” otorgó tres indultos en el mismo festejo.

El reglamento taurino contempla el indulto como un reconocimiento a la bravura sobresaliente del toro. Concederlo en masa pone en riesgo la legitimación del criterio técnico y artístico que debe imperar en la lidia. La figura del indulto es una excepción que recogen los reglamentos como recurso para padrear, no como un recurso repetitivo al servicio del espectáculo.

La presidencia de Marbella nos plantea varios interrogantes. ¿Se ha perdido el equilibrio entre la exigencia y el espectáculo? ¿Lo excepcional se convierte, en Marbella, en rutina? ¿La concesión de estos tres indultos deja vacío el significado real del mismo?

Para ANPTE, con la actitud del presidente en Marbella, quien gana es el torero o el mal llamado “espectáculo taurino”, nunca el toro o el espectador. La bravura ya no resulta excepcional, sino que lo excepcional ahora pasa a ser el espectáculo de indultos nunca visto.

Desde ANPTE afirmamos que, con estas prácticas, se banaliza un símbolo histórico. Se corre el riesgo de inducir al publico a una “fiebre indultista” sin precedentes y se incumple el reglamento.

Por ello, pedimos que la presidencia esté ocupada por personas con capacitación técnica, que puedan valorar la bravura desde criterios objetivos, basados principalmente en la suerte de varas y resto de comportamientos del animal durante la lidia. Y, finalmente, negamos que se haya producido una corrida histórica, sino un histórico abuso propio de un “espectáculo de feria”.

Lo histórico debería ser el respeto al toro, a las reglas y al arte. Con presidentes así el toreo no necesita de antitaurinos.

en français :

ANPTE : « Avec ces pratiques, le symbole historique de la grâce est banalisé et la réglementation n’est pas respectée »
ANPTE
21 juin 2025
A l’occasion des événements qui se sont déroulés lors de la corrida de la San Bernabé à Marbella le 14 juin 2025.

Par une décision sans précédent, samedi 14 juin dernier dans les arènes de Marbella, la présidence des arènes, exercée ce jour-là par un « torero », a accordé trois pardons dans la même corrida.

Le règlement taurin considère le pardon comme une reconnaissance de la bravoure exceptionnelle du taureau. L’accorder massivement met en péril la légitimation des critères techniques et artistiques qui doivent prévaloir dans la tauromachie. La figure du pardon est une exception qui est incluse dans le règlement comme une ressource pour un père, et non comme une ressource répétitive au service du spectacle.

La présidence de Marbella soulève plusieurs questions : l’équilibre entre l’exigence et le spectacle a-t-il été perdu ? L’exceptionnel est-il devenu, à Marbella, une routine ? L’octroi de ces trois grâces laisse-t-il vide le sens réel de la grâce ?

Pour ANPTE, avec l’attitude du président à Marbella, ce qui gagne, c’est le torero ou le soi-disant « spectacle taurin », jamais le taureau ou le spectateur. La bravoure n’est plus exceptionnelle, mais ce qui est exceptionnel maintenant, c’est le spectacle de grâces jamais vu auparavant.

L’ANPTE affirme qu’avec ces pratiques, un symbole historique est banalisé. Elles risquent d’entraîner l’opinion publique dans une « fièvre du pardon » sans précédent et d’enfreindre la réglementation.

C’est pourquoi nous demandons que la présidence soit occupée par des personnes techniquement qualifiées, capables d’évaluer la bravoure à partir de critères objectifs, basés principalement sur la suerte de varas et le reste du comportement de l’animal au cours de la corrida. Enfin, nous nions qu’il y ait eu une corrida historique, mais plutôt un abus historique typique d’un « spectacle de foire ».

Ce qui devrait être historique, c’est le respect du taureau, des règles et de l’art. Avec de tels présidents, la tauromachie n’a pas besoin d’anti-tauromachie.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

ANPTE: “Con estas prácticas se banaliza el símbolo histórico del indulto y se incumple el reglamento”

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