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Actualités de la FSTF les parutions taurines

Couverture Livre p1

Bonjour à tous,

Ca y est ! Mon nouveau livre (voir ci-joint) est enfin paru aux éditions Nombre 7 (Nîmes). Vous pouvez l’acheter dans toutes les bonnes libraires, sur le site internet des éditions Nombre 7, ou encore mieux me le commander au 06-79-10-61-99 ou à l’adresse : lamothe.pascal@orange.fr au prix de 15 €.

(12 € plus 3 € de frais d’expédition)Livre Tauromaquias ! couverture

Couverture Livre p1

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La gran feria del Norte version 2025
par Dominique Valmary
Santander 2025 première version pour la nouvelle empresa : Lances de Futuro du bien connu José María Garzón (Cordoue, Malaga, Almeria …). Les faits nouveaux :
– plus de spectacles avec six corridas de toros, une de rejon et une novillada
– le retour des Miura vingt ans après et les Victorino avec Andrès Roca Rey
– un tendido jeunes de 1000 places
– la réfection de la piste
Les résultats : un succès populaire indéniable avec des 2/3, 3/4 d’arènes, plusieurs no hay biletes et beaucoup de jeunes dans les gradins.
Une piste à problèmes qui, insuffisamment compactée, a provoqué de nombreuses pertes d’équilibre chez les toros, les chevaux et chez les hommes.
Des Miura bien dans le type dont trois éléments se sont révélés intéressants à des degrés divers et une tendance à plus de noblesse et moins de violence assumée par Antonio Miura dans El Diario Montañés, le journal local.
Un lot desigual de Victorino dont un exemplaire d’une noblesse étonnante obtiendra une vuelta al ruedo malgré la monopique administrée. Étant précisé que Victorino fils interrogé par le même El Diario affirme qu’il n’y a plus de différences entre les corridas toristes et toreristes…
En a-t-on vu la démonstration ?
En avons nous vu la confirmation avec la monopique entièrement généralisée administrée même pour les Miura et les Victorino ?
En effet, Damian Castaño a été le seul torero à présenter un de ses deux Miura deux fois au cheval. A noter que deux autres Miura sont allés seuls pour une deuxième confrontation au cheval après le changement de tiers !
Et le pompon a été gagné par cette monopique donnée à un JP Domecq par le cheval de réserve sans aucune nouvelle mise en suerte au picador de turno et dans l’indifférence générale.
Il y a de quoi s’indigner quand on constate le comportement à l’inverse du toro Yegüizo de Dolorès Aguirre à Orthez.
Il sera intéressant de faire en fin de saison une analyse statistique des tiers de piques donnés aux Miura et Victorino sortis en 2025 en France et en Espagne.
L’effacement du tiers de piques pose plusieurs questions :
– celle de l’affaiblissement du toro avec l’éradication de la caste et de la violence qui lui est pourtant naturelle,
– celle conséquente dans ce contexte de l’utilité de la confrontation au cheval,
– in fine celle de la justification de la corrida…
Non la bravoure du toro ne se mesure pas au troisième tiers comme l’affirment certains.
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FIDELE à sa tradition : l’ADAC !

par Daniel Garipuy

Fidèle à sa tradition l’ADAC nous permet de découvrir des élevages peu vus, issus d’encastes minoritaires. Cette année Martinez avec les deux fers de Quintas, Manuel Quintas Resines et Hermanos Quintas Parras pour la novillada de dimanche matin. A l’exception du 6, ils ont malheureusement manqué de fond.

Le salmantin Jesús de la Calzada (ci-dessus) n’a pas brillé sur le 1 trop compliqué pour lui, et a subi une cogida sans gravité au 4. Pepe Luis Cirurgeda, andalou de Cadix n’a pas été meilleur. Je retiendrai pour son enthousiasme le jeune Mario Vilau, catalan d’Hospitalet Llobregat, seulement cinq novilladas à son compteur, qui décrochera une  oreille à chaque novillo.  A noter deux épées en place et efficaces. Á suivre.

La veille, samedi 18 heures, le déluge qui s’est abattu sur Céret avait contraint les organisateurs à annuler la corrida de Saltillo, dommage !

Dimanche soir Sobral, taureaux portugais d’origine Cebada Gago et Marqués de Domecq, un lot de présentation impeccable. Je me souviendrai longtemps du premier, magnifique negro, impressionnant, qui, tête haute, prend d’emblée possession du centre du ruedo. Brave à la pique et encasté, il aurait mérité une vuelta, s’il avait été mieux mis en valeur par Curro Diaz. Photo de couverture et ci-dessous première rencontre au cheval.

En dehors du 6 castaño (ci-dessous) qui a donné du jeu, les 4 autres manquaient de fond.

Robleño pour ses adieux à Céret avait les larmes aux yeux à sa sortie, il avait bénéficié d’une vuelta à son dernier, plus pour l’ensemble de son œuvre ici que pour sa prestation du jour. Juan de Castilla n’était pas dans un bon jour, deux silences.

Daniel Garipuy

merci à Philippe GIL MIR pour ses photos.

notes de l’infographiste : L’ADAC au-delà de ses abonnés et fidèles, a créé une niche spéciale pour ses Socios, de plus en plus nombreux et leur participation sonnante et trébuchante est un apport non négligeable à l’organisation. L’aficionado est un acteur majeur de la Fiesta, il suffit qu’on le respecte, il peut faire des merveilles. Merci à l’ADAC.

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Ganaderia Manuel QUINTAS
Bravo aux Céretans d’avoir programmé le vieil encaste Vicente Martínez, je tiens à préciser qu’aujourd’hui encore des Ganaderos sauvent ce qui reste de cet Encaste.
Parmi eux, c’est le cas de la Ganaderia QUINTAS, qui gère en même temps deux autres fers, EL ESTOQUE et Hermanos QUINTAS PARRAS sur leurs terres de la Finca  »Machamona » située à Colmenar del Arroyo, élevage de la Province de Madrid, ces trois Hierros appartenant à l’ Asociación Nacional de Ganaderías de Lidia.
Honneur à ces sangs dits minoritaires, sauvés par des ganaderos «dingues de Toros», les frères et neveux de la Ganaderia Manuel QUINTAS.
Ces éleveurs méritoires maintiennent difficilement leurs élevages composés de trois sangs différents, sauvant par là-même le vieil encaste Jijon de Vicente MARTINEZ sur un protocole subventionné mis en place par la Comunidad de Madrid qui fait acte sur ce point d’un bel office de sauvegarde de la «Casta Jijona». Association pour la récupération du taureau de combat de Jijón.
Cet encaste fut décimé alors que commençait à sévir un début de famine autour de Madrid, pour servir de victuailles aux belligérants de la guerre civile de 1936 de triste mémoire.
José Manuel Quintas Hernández dirige, avec son oncle Gregorio Quintas Panadero, l’un des élevage les plus complexes et les plus importants qui existent aujourd’hui,
avec des preuves indéniables de l’existence de la race Jijona chez les animaux observés dans cet élevage.
Cela valait la peine de réclamer le soutien nécessaire à la Communauté Madrilène pour que les Ganaderos puissent garantir leur conservation permanente.
Les pelages complexes, c’est tout un spectacle, un arc-en-ciel de couleur, des ensabanado, négro zaïno, pronghorn (pelage à dominante fauve, la peau est couverte de poils cuivrés à brun-rouge), castaño, entrepelado, burraco, colorado en roja, jabonero, salpicado sont les Robes de ces animaux.
À l’heure actuelle, ils gardent cent quinze vaches et cinq étalons qui garantissent la continuité de l’accouplement Quintas d’origine Martínez.
Le tempérament de ces Toros est également différent, soulignons sa fixité et sa bravoure qui ne les rendent pas adaptés aux amateurs de lidia infinie, « quand ça commence ça ne s’arrête pas » selon José Manuel.
La vérité est dans le Ruedo…
Enhorabuena Ganaderos y la ADAC de Céret.

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IN MEMORIAM FLORENCE DELAY

par Dominique Valmary

In memoriam
Mardi dernier 1er juillet 2025 s’est éteinte Florence Delay, comédienne, écrivaine, agrégée d’Espagnol et
membre de l’Académie Française dont elle occupait le fauteuil n°10 précédemment attribué à Alfred de
Musset et Jean Guitton.
Les hommages ont été nombreux : « écrivaine lumineuse » selon Le Monde, « , double grâce » pour
Libération, « éternelle Jeanne d’Arc », « l’inoubliable Jeanne d’Arc » dans le film réalisé par Robert
Bresson.
Soulignons aussi « l’immortelle et inconditionnelle de corrida » qu’elle a été, comme le rapporte
l’Humanité, elle qui rappelait souvent ses racines basques et dont l’œuvre littéraire n’a pas manqué
d’évoquer ou de traiter ce sujet. Parmi sa bibliographie évoquant ou traitant de tauromachie, citons :
Riche et légère, prix Femina 1983
La séduction brève, recueil de nouvelles
Méditations taurines
Œillet rouge sur le sable, essai
« Per El Yiyo » ouvrage collectif
Mon Espagne – or et ciel – essai
Mes cendriers, récits
La FSTF avait eu le privilège de rencontrer cette grande Aficionada à l’occasion de la présentation à Paris
de l’ouvrage Dialogue avec Navigante en présence du matador José Tomas.
Paix à son âme

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INTERVILLES sans vachette  et déontologie journalistique

par Dominique Valmary

J’ai été contacté par La Dépêche du Midi pour donner l’avis d’un aficionado à la reprise en 2025 des jeux Intervilles sans vachettes. Le rendez-vous téléphonique dont nous avions convenu n’a pas été respecté et la journaliste s’est mise aux abonnés absents en ne répondant pas aux relances envoyées sur sa messagerie.

Connaissant le sujet à traiter, j’ai fait suivre l’argumentaire suivant qui n’a pas été repris dans les articles publiés. Aucune justification à un changement de ligne qui aurait pu être discuté, voire compris et encore moins de réponse ni aucune excuse… Je communique donc sur les réseaux sociaux l’opinion d’un aficionado ayant de la bouteille puis qu’ayant connu les premiers Intervilles avant l’heure du plastique et polystyrène et de la bien-pensance.

« Intervilles sans vachettes »

Un rappel : le producteur Nagui ayant déjà organisé de tels jeux avec les dites vachettes, il est en effet intéressant d’analyser son argumentation. Il évoque régulièrement plusieurs points que l’on peut entendre : « les jeux ne sont pas l’élément naturel de la vachette », « la vachette est heureuse en liberté », il témoigne avoir vu mourir une vachette lors de répétitions et conclut en se repliant derrière la loi qui interdirait désormais l’utilisation d’animaux à la télévision. Il se projette ainsi pour décider en tant qu’humain ce qu’est le bien être de l’animal dans un réflexe anthropomorphique qui estompe ses positionnements animaliste et végan régulièrement exprimés en public revendiquant aussi adhérer au mouvement woke. Ainsi il ne veut pas connaître ni reconnaître la relation universelle qui lie l’Homme au Taureau et et aux bovins encastés.

Diverses manifestations taurines sont toujours organisées au Japon (combats de taureaux), au Vietnam et à Madagascar (affrontement de buffles dans les rizières), aux États Unis d’Amérique (rodéo), en Suisse même (combat de reines) pour ne citer que des exemples moins habituels que les autres pratiques si populaires en France.

En faisant semblant de ne vouloir heurter ou accuser quiconque de la moindre maltraitance, il adopte une attitude résolument moralisatrice envers ces populations qui ne comprendraient rien à la modernité et je rajoute qu’il faut éduquer. Et enfin le pompon avec le sacré pied de nez infligé aux adeptes de la vachette, quand il annonce que la mascotte des jeux sera bien une vachette mais en tissu et animée par un humain ! Monsieur Nagui votre stratégie doit être dénoncée. Il existe des pratiques ancestrales, d’autres anciennes qui voient l’homme courir le taureau, la vache ou la vachette.Vouloir les abolir, c’est alimenter les coupures sociétales qui s’aggravent entre le nord et le sud, entre les villes et le rural, entre le parisianisme et les provinces. Il aurait été plus méritoire de votre part d’inventer un nouveau concept de jeux et au minimum de changer le nom de votre produit. Il aurait été moins racoleur de ne pas reprendre à votre avantage ce produit « les jeux Intervilles » qui doivent leur succès à la vachette que vous ne voulez plus voir.

Vous connaissez bien le principe politique du pain et des jeux, mais là peut-être y avaient-ils à vos yeux trop de risques financiers et d’audience à innover. Les bons sentiments du producteur ont des limites !!

Intervillages dans les alpilles avec vachette !

 

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A lire absolument ! En espagnol d’abord, français ensuite pour les non hispanisants

La FSTF soutient cette action et vous demande d’en diffuser largement le contenu !

ANPTE: “Con estas prácticas se banaliza el símbolo histórico del indulto y se incumple el reglamento”

Con motivo de los hechos ocurridos en la corrida de toros de la feria de San Bernabé de Marbella el pasado 14 de junio de 2025.

En una decisión sin precedentes el pasado sábado día 14 de junio en la Plaza de Toros de Marbella, la presidencia de la Plaza ejercida ese día por un “torero” otorgó tres indultos en el mismo festejo.

El reglamento taurino contempla el indulto como un reconocimiento a la bravura sobresaliente del toro. Concederlo en masa pone en riesgo la legitimación del criterio técnico y artístico que debe imperar en la lidia. La figura del indulto es una excepción que recogen los reglamentos como recurso para padrear, no como un recurso repetitivo al servicio del espectáculo.

La presidencia de Marbella nos plantea varios interrogantes. ¿Se ha perdido el equilibrio entre la exigencia y el espectáculo? ¿Lo excepcional se convierte, en Marbella, en rutina? ¿La concesión de estos tres indultos deja vacío el significado real del mismo?

Para ANPTE, con la actitud del presidente en Marbella, quien gana es el torero o el mal llamado “espectáculo taurino”, nunca el toro o el espectador. La bravura ya no resulta excepcional, sino que lo excepcional ahora pasa a ser el espectáculo de indultos nunca visto.

Desde ANPTE afirmamos que, con estas prácticas, se banaliza un símbolo histórico. Se corre el riesgo de inducir al publico a una “fiebre indultista” sin precedentes y se incumple el reglamento.

Por ello, pedimos que la presidencia esté ocupada por personas con capacitación técnica, que puedan valorar la bravura desde criterios objetivos, basados principalmente en la suerte de varas y resto de comportamientos del animal durante la lidia. Y, finalmente, negamos que se haya producido una corrida histórica, sino un histórico abuso propio de un “espectáculo de feria”.

Lo histórico debería ser el respeto al toro, a las reglas y al arte. Con presidentes así el toreo no necesita de antitaurinos.

en français :

ANPTE : « Avec ces pratiques, le symbole historique de la grâce est banalisé et la réglementation n’est pas respectée »
ANPTE
21 juin 2025
A l’occasion des événements qui se sont déroulés lors de la corrida de la San Bernabé à Marbella le 14 juin 2025.

Par une décision sans précédent, samedi 14 juin dernier dans les arènes de Marbella, la présidence des arènes, exercée ce jour-là par un « torero », a accordé trois pardons dans la même corrida.

Le règlement taurin considère le pardon comme une reconnaissance de la bravoure exceptionnelle du taureau. L’accorder massivement met en péril la légitimation des critères techniques et artistiques qui doivent prévaloir dans la tauromachie. La figure du pardon est une exception qui est incluse dans le règlement comme une ressource pour un père, et non comme une ressource répétitive au service du spectacle.

La présidence de Marbella soulève plusieurs questions : l’équilibre entre l’exigence et le spectacle a-t-il été perdu ? L’exceptionnel est-il devenu, à Marbella, une routine ? L’octroi de ces trois grâces laisse-t-il vide le sens réel de la grâce ?

Pour ANPTE, avec l’attitude du président à Marbella, ce qui gagne, c’est le torero ou le soi-disant « spectacle taurin », jamais le taureau ou le spectateur. La bravoure n’est plus exceptionnelle, mais ce qui est exceptionnel maintenant, c’est le spectacle de grâces jamais vu auparavant.

L’ANPTE affirme qu’avec ces pratiques, un symbole historique est banalisé. Elles risquent d’entraîner l’opinion publique dans une « fièvre du pardon » sans précédent et d’enfreindre la réglementation.

C’est pourquoi nous demandons que la présidence soit occupée par des personnes techniquement qualifiées, capables d’évaluer la bravoure à partir de critères objectifs, basés principalement sur la suerte de varas et le reste du comportement de l’animal au cours de la corrida. Enfin, nous nions qu’il y ait eu une corrida historique, mais plutôt un abus historique typique d’un « spectacle de foire ».

Ce qui devrait être historique, c’est le respect du taureau, des règles et de l’art. Avec de tels présidents, la tauromachie n’a pas besoin d’anti-tauromachie.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

ANPTE: “Con estas prácticas se banaliza el símbolo histórico del indulto y se incumple el reglamento”

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3 Flor de Jara et 3 Arauz de Robles attendaient Morenito de Aranda à Vic en clôture d’une féria dont on espérait qu’il allait remonter le bilan un peu maigre. Les Flor de Jara présentés dans le type Buendia classique, sont sortis avec beaucoup de qualités, marqués spécifiquement par leur noblesse encastée et leur mobilité. Les Arauz de Robles, très bien présentés mais où l’on ne retrouvait pas le type Saltillo qui est une des bases de l’élevage, sont sortis plus compliqués et avec un fond de mansedumbre particulièrement chez le dernier de l’envoi.

 

Avec les Flor de Jara qui lui ont permis de couper 2 oreilles, la seconde due à la générosité du public et du président, Morenito de Aranda a développé son toreo marqué par le pouvoir (poderoso) et un temple d’une qualité rare. Cela s’est vu notamment à son premier noble, accueilli à porta gayola, puis piqué légèrement par Gabin Rehabi, où les séries liées et exigeantes pour le toro ont permis une faena de qualité ternie par une estocade légèrement tombée, primée d’une première oreille. Le deuxième Flor de Jara plus ardent à la pique où il a bien poussé, avait une corne droite mal définie, Morenito lui donnant une faena essentiellement gauchère, en musique, qui a plu à ce toro noble. L’estocade entière mais tombée n’a permis qu’un salut. Le 3 ème Flor de Jara mal piqué a continué à charger après le retrait de la puya et infligé un batacazo au cheval du piquero. Mais il possédait une qualité : une énorme fixité qui permettait des séries de naturelles puissantes en musique et un retour à droite moins convaincant. L’estocade portée avec sincérité tout en haut, n’est pas concluante et nécessite 2 descabellos ce qui n’empêche pas l’attribution d’une oreille.

 

Les Arauz de Robles sont plus décastés. Le premier sort suelto des 3 dernières piques traseras qu’il subit après avoir poussé à la première. Morenito de Aranda lui donne une bonne faena avec de magnifiques doblones dominateurs puis des séries à droite, templées avec rythme. A gauche les passes une par une sont dominatrices, mais l’estocade tombée ne permet qu’un salut. Le second Arauz de Robles est le meilleur de son lot, poussant bien aux 3 piques et répondant bien à la faena gauchère qui lui est imposée par Morenito de Aranda. A droite, il n’est pas vraiment dominé, mais les passes de châtiment finales le mettent en condition pour malheureusement un bajonazo de catégorie ! Le 6 ème toro affiche d’emblée son caractère manso et se montre tardo dans les passes qu’il faut lui arracher. Sans possibilité réelle, Morenito de Aranda doit en finir mais après pinchazo, le 1/3 d’épée en haut nécessite 2 descabellos avant que le toro ne se couche.

 

Au total, une tarde très intéressante par les toros choisis et par l’engagement de Morenito de Aranda que l’on va revoir bientôt en France ce qu’il ne faudra pas manquer.

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Actualités de la FSTF Reseñas des Socios

Toros de Dolores Aguirre superbement présentés, le plus beau lot que l’on ait vu jusqu’ici. Trapio et cornes sans reproches. Tous dans le style traditionnel de la maison : manso con casta avec plus ou moins de caste et plus ou moins de difficultés à la gérer. Cela a donné des tercios de piques dont 3 au moins extraordinaires comme on les aime à Vic. C’est là que la division d’opinions intervient : certains spectateurs estiment que les toros sont « tués » quand on leur donne 4 piques et qu’il n’y a plus de faena possible derrière, d’autres que chaque toro même manso a sa lidia et que les maestros expérimentés doivent savoir la gérer.

 

Fernando Robleno hérite d’un manso encasté qu’il fait piquer légèrement. A la muleta, le toro suit avec caste et poder, plus noble qu’il n’y paraissait initialement. Ses séries ne pèsent peut-être pas assez sur le toro qui est mis difficilement en suerte pour l’estocade engagée avec sincérité, mais tombée ce qui limite le succès à une ovation.

Son second est plus manso qu’encasté même s’il va seul à 3 reprises au cheval où il pousse, mais en sortant suelto dès la 2 ème pique. A la faena, le toro derrote beaucoup, est lidié à mi-hauteur, mais l’échec à l’estocade ne lui vaut qu’un succès d’estime pour sa longue carrière devant les encastes dures.

 

Damian Castano hérite d’abord d’un toro superbe qui remate les planches et subit 3 piques, plantées dans la même cible, traseras et pompées dont 2 carioquées !  A la faena, ce toro charge dans 2 séries de derechazos de bonne facture, puis le manso domine l’encasté et il se réfugie aux planches. A l’estocade, mise en suerte impossible et estocade trasera et atravesada plus un descabello.

Le 5 ème sort abanto et se réfugie au centre où Castano va le chercher. A la pique il pousse un peu avant de sortir suelto à 4 reprises. L’opinion générale est que c’est un manso perdido. Pourtant par une grande série de doblones, Castano améliore la charge et poursuit en derechazos poderosos. A gauche, le toro est plus réservé. L’estocade, demie après pinchazo sera tombée.

 

Juan de Castilla voit sortir son premier en Dolores, mais l’accueille par de belles véroniques genoux fléchis dès qu’il réussit à le fixer. Le tercio de pique sera énorme avec une première puya poussée jusqu’aux planches, les suivantes étant plus légères mais avec engagement du toro. Aux banderilles, le toro charge moins, accusant ses 4 piques. L’entame de faena est à genoux en derechazos puissants. Castilla enchaine sur 2 séries à droite aussi exigeantes sans laisser souffler son toro, qui se couche : cela déclenche une bronca imméritée au président pour avoir laissé porter la 4 ème pique. A gauche, le toro relevé n’a qu’une charge molle mais suit car le matador se croise. Malheureusement, l’estocade sera un bajonazo de catégorie. Le président au vu du tercio de pique accordera la vuelta au toro. Le 6 ème sera plus manso, bien qu’il pousse à la première pique mais sort suelto aux suivantes. Après les doblones d’entame et une première série à gauche, le toro part aux planches et il sera impossible d’en tirer quelque chose. L’estocade trasera et presque tendida nécessitera 3 descabellos.

 

Une corrida de Dolores Aguirre qui renforce une nouvelle fois le dicton : chaque toro a sa lidia !

Gardons le contact !