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Ça coupe, ça gracie, ça triomphe comme jamais en 2023.

En effet, côté trophées taurins c’est aussi l’inflation et on ne voit pas de baisse des prix avant un horizon bien lointain…

Les questions à se poser sont simples :

L’attribution inflationniste de ces trophées est-elle justifiée ? Réponse : très peu souvent. Correspond elle au respect des critères définis par la règle commune ? Réponse : la règle commune n’est plus respectée. Garantit elle un succès durable et une fidélisation de la nouvelle clientèle ? Réponse : non, c’est un écran de fumée qui ne trompera pas durablement les consommateurs et décourage l’aficionado.

Le phénomène s’explique par le clientélisme voulu par les organisateurs commerciaux qui artificiellement voudraient faire croire à un nouvel âge d’or de la tauromachie.

Comment cela est-il possible ?

Comme la jésuitique nous y invite apportons la réponse à cette question par quelques interrogations de bon sens :

Est-il normal que les présidences soient nommées par l’organisateur du spectacle, en quelque sorte que l’arbitre appelé à juger soit investi par l’équipe qui reçoit à domicile ?

Est-il normal que les présidences n’aient pas à justifier de connaissances suffisantes, d’engagement à l’impartialité, d’indépendance ?

Est-il normal que les présidences soucieuses d’éthique et d’équité soient contestées dans leurs décisions et ne soient pas soutenues ?

Est-il normal que l’attribution des trophées soit fondée sur la pratique locale sans homogénéisation des décisions, selon, nous dit-on, « l’idiosyncrasie » de chaque arène ?

La corrida est beaucoup plus qu’un simple spectacle visant simplement à satisfaire celui qui a investi dans le prix du billet. Les émotions qu’elle génère ne serait ce que par la présence en piste de l’incertitude et de la mort exigent des comportements hautement moraux seuls à même de justifier l’exploitation en public du taureau et son respect.

La démythifier par des triomphes artificiels c’est la dévaloriser et ignorer les impératifs éthiques que sa pratique exige.

Appelons nos instances à réagir et à cultiver les valeurs qui distinguent la corrida et en font un phénomène unique que même le philosophe a du mal à définir.

En l’absence de prise de conscience et faute deréaction ce qui est à craindre c’est le glissement définitif de la corrida à pied vers l’apparence, les paillettes, le triomphe, ceci au détriment de l’authenticité et du réel ; chimère versus vérité en quelque sorte !

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