Fédération des Sociétés Taurines de France

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Actualités de la FSTF Éditoriaux

On devient fou (…) sous le soleil de Mexico …..

Le 18 mars dernier une bien mauvaise nouvelle nous est parvenue d’outre atlantique. 

La corrida incruente a été adoptée dans la capitale Mexicaine. 

Et ce, dans une indifférence totale sur notre continent européen. 

Pourtant les multiples attaques à la tauromachie en terre aztèque devaient nous mettre la puce à l’oreille. 

C’est la première fois que l’on touche au sens même de la Lidia. 

Sans pique ni banderille ni mise à mort.

La corrida incruente exclue toute « maltraitance animale » et oblige à ramener les toros « lidiés » au campo. 

Cette « nouvelle tauromachie » évoquée, il y a quelques temps par Monsieur MANRUBIA, qui avait fait l’objet d’un communiqué incendiaire de l’ONCT, parait bien agressive à coté de ce qui vient d’être adopté par Madame SHEINBAUM.

Ne nous y trompons pas c’est une première avancée avant une extension de l’application de la Loi à l’ensemble du Mexique.

Vidée de sa substance et de son sens cette parodie de jeu taurin ne fera pas long feu. 

Démonstration évidente du pouvoir politique de vie ou de mort sur nos traditions. 

Démonstration aussi de notre nécessaire vigilance sur ces évolutions présentées comme progressistes.

Cette évolution pourrait amener à réfléchir, dans le mauvais sens, sur notre vieux continent, nos hommes politiques. 

Rappelons que le Président de la République a évoqué le besoin de faire évoluer nos traditions sans les interdire.

Nos représentants étant majoritairement contre les interdictions, la petite musique entendue lors des derniers épisodes Caron, Cazebonne et compagnie…, de la part des leaders politiques, devrait nous préoccuper sérieusement. On ne souhaite pas parler  d’interdiction mais bien d’évolutions …

Comment ne pas voir, alors, un rapprochement avec la loi SHEINBAUM.

Ces évènements doivent nous amener à réfléchir à nos futurs combats, à nous recentrer sur l’essentiel, l’intégrité du combat, le respect des règles sans concession qui seuls permettront de défendre législativement et institutionnellement la corrida. 

La seule certitude étant que nos représentants politiques n’hésiteront pas à dénaturer le sens même de la corrida pour répondre à la pression des biens pensants et faciliter leurs ambitions électorales. 

Restons vigilants.

D’autant que, l’Espagne a franchi également, il y a quelques jours, un pas politique contre la fiesta. 

Les modes d’actions de nos détracteurs ont évolué, ayant bien compris le mécanisme des appareils politiques.

De notre côté, attention à ne pas donner le bâton pour nous faire battre et tomber dans ce jeu qui consiste à vouloir systématiquement faire évoluer les « outils » de la lidia, à humaniser, à atténuer, à adoucir, à faciliter ….

En définitive, à masquer.

A masquer les carences actuelles du toro de combat en facilitant le triomphe et l’esprit festif notamment en escamotant les parties techniques essentielles (plus de puntilla, piques toujours plus petites, banderilles sans harpons, etc…. ). Sans parler de la généralisation de « l’afeitado légalisé » (bolita ) à tous les niveaux. 

Ces signaux ne vont pas dans le sens de la défense du toro, au contraire. 

A masquer la souffrance mais aussi la bravoure du combat du toro qui sera abattu en cachette, en secret, en silence ….

Le toro ne peut pas avoir le statut de collaborateur soumis que l’on ne cesse d’épargner pendant son combat, sauf à marcher vers notre perte …

Nous ne pourrons rester crédibles que si les trois tiers de la corrida sont justifiés et menés de manière sincère, éthique et authentique. 

Le sens de la lidia est fondamental.

La défense du toro de combat dans son intégrité, préalable non négociable, est fondamental.

La corrida sera défendue tant qu’elle restera défendable. 

Benoît PINCE Président de la FSTF

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La nouvelle mandature qui s’est ouverte au sein de la Fédération des Sociétés Taurines de France, a émis pour principal objectif? la création d’un modèle économique viable pour les spectacles taurins dans les arènes de troisième catégorie. Corrida, novillada avec et sans picador sont pour la plupart organisées par des Peñas taurines composées d’aficionados passionnés, ne ménageant pas leur peine pour mener au bout le travail acharné de toute une année. 

Malheureusement, depuis quelques années les difficultés et les contraintes s’additionnent poussant certaines de nos chères « arènes de 3eme » et leurs organisateurs à jeter l’éponge. 

De nombreux signaux ont été envoyés au cours de ces dernières années, mais la sonnette d’alarme fut définitivement tirée en ce début de temporada avec l’annonce du renoncement des arènes de La Brède, Eauze ( un temps), Castelnau Rivière Basse , Vieux Boucau, à organiser leur traditionnelle journée taurine. 

Il y a urgence à trouver une solution pérenne.

Il est temps de prendre les taureaux par les cornes (limpias bien sûr ! ! ) sans attendre un bien hypothétique, soutien de nos « instances dirigeantes », peu préoccupées par la base de l’aficion.

Pour cela, nous avons créé au sein du Bureau fédéral un groupe spécifique de travail sur ce sujet majeur. 

La Fédération, pleinement dans son rôle, se veut être l’élément rassembleur et centralisateur de toutes ces forces : Club Taurin ou organisateur privé… « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! ».

Nous voulons porter la voix des aficionados qui s’impliquent pour faire vivre la Tauromachie dans leurs villes et villages car ces spectacles sont un maillon indispensable à l’avenir de la corrida.

Les différents travaux sont lancés nous vous tiendrons régulièrement informés de leurs avancées. 

La Fédération souhaite ardemment mener à bien ce grand projet qui se veut salvateur pour le maintien de la corrida dans nos territoires. 

Benoît PINCE Président de la FSTF

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Le 14 Décembre dernier, le congrès de Rieumes a vu l’élection d’une nouvelle équipe Fédérale.

J’ai eu l’honneur de présenter la nouvelle liste élue.

Une liste rajeunie, féminisée mais comptant toujours nos piliers, à savoir nos prédécesseurs, qui seront là pour nous aider en distillant leurs précieux conseils.

J’en profite une nouvelle fois pour les remercier pour le travail accompli toutes ces années, prônant encore et toujours l’éthique et l’authenticité de la tauromachie, la défense de l’intégrité du taureau de combat sans oublier la pédagogie et la transmission afin de donner un futur à notre passion.

Ces combats continueront d’être au centre de nos préoccupations.

Dans une période où la tauromachie ne cesse d’être attaquée, il est primordial d’être présent face à nos ennemis de l’extérieur et ferme face à ceux de l’intérieur.

Prôner l’union sur la forme est certes une bonne chose, mais la FSTF est là, aussi, pour prôner cette union sur le fond.

Pour que la corrida soit défendue il faut qu’elle reste défendable.

L’intégrité du taureau de combat, l’éthique et l’authenticité de la lidia seront toujours nos priorités.

Nous nous opposerons tant qu’il le faudra aux dérives d’un mundillo prêt à tout sacrifier pour remplir ses arènes, même à faire de la corrida un spectacle comme un autre, ce qu’elle n’est pas, étouffant, reniant et dénigrant la base des aficionados.

Ces professionnels oublient que c’est cette base pourtant qui se mobilise contre les attaques n’hésitant pas à descendre dans la rue.

Pour preuve la dernière mobilisation qui a eu lieu à Nimes, réunissant toutes les tauromachies, est partie de la jeunesse qui seule a su mobiliser.

Cette même base est présente sur les gradins lors des courses qui ne sont pas « bling bling », dans les grandes mais surtout dans les petites arènes, petites arènes et petits spectacles qui font vivre la tauromachie autant, si ce n’est plus que les grandes ferias.

Les premières annonces de ce début d’année ne sont guère rassurantes.

Je ne parle pas, évidemment des annonces de communication à grand renfort de presse et paillettes concernant en réalité des non-événements, mais bien du renoncement de certaines arènes à organiser leur corrida.

Espérons que cela demeure temporaire.

La fédération va se mobiliser sur le sujet des arènes de 3ème catégorie et l’organisation des novilladas piquées et non piquées. Le but étant de créer un modèle économique viable et aider tous ces clubs taurins qui se démènent pour maintenir la corrida dans leurs villes et villages.

Il est indispensable que ces puits d’aficion et de transmission perdurent.

Le bureau fédéral se joint à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2025.

Bonne temporada à tous…..

 

Gardons le contact !