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Auteur/autrice : Evelyne Lanfranchi
NOTES DE LECTURE
Par ces temps caniculaires, repos à l’ombre et lecture font bon ménage.
L’âge de pierre de la Tauromachie française (ou des Pierre) s’étend de 1897 à 1958, Pierre Cazenabe « Felix Robert », Pierre Pouly « Pouly III », Pierre Schull.
L’âge de bronze débute avec Robert Pilès, jusqu’à Patrick Varin, pour Maxime Ducasse, ce sont les anciens, les aînés ceux que l’on respecte…
Né en 1964, le nîmois va également cotoyer Swan Soto, Fernandez Meca, Denis Loré, Bernard Carbuccia.
Très rapidement il devient banderillero, par lucidité.
« Maxime » va actuer pour ces toreros, mais aussi « tras los pirineos » Eduardo Davila Miura et « Rafael Rubio Rafaellilo» pendant 30 ans.
Les hommes vêtus d’argent sont souvent aussi discrets qu’efficaces et précieux.
Appellation que l’on peut donner à ce Road Book, ce journal de bord, ce carnet de campagne qu’a tenu Maxime durant ces 30 années, où il a officié dans « la Cour des Grands ».
Ce type d’essai est très rare par un professionnel de la Tauromachie. Seul Jean Cau « Les oreilles et la queue » (1) et Joël Jacobi « Trois jours en France » (2) l’ont tenté, mais avec le prisme de l’ « aficionado a los toros ».
Le ton est clair, avec l’humour adéquat, les jeunes diraient cash ! À voir : « on pourrait porter des montres qui indiquent seulement deux heures ; celle du sorteo, celle du paseo ».
Voire « les confrères on les croise sur deux surfaces : le goudron des parkings et le sable des arènes ».
Un monde hermétique, que certains aficionados veulent pénétrer en vain. Les manies, les marottes, voir les cuentos.
A mezzo voce, comme les conversations sur la course, l’art de parler d’un triomphe ou d’un pétard avec justesse, philosophie et franchise.
La confrérie des picadors qui parlent chevaux et cuadras, celle des chauffeurs qui discutent chevaux vapeur et marques, les banderilleros qui parlent entre eux ou par geste au Maestro. Le chef d’orchestre de l’ombre : le mozo…
Allez une clope, un café, on sort du patio de caballos, Vous suivez Max, c’est le paseo !
La Cour des Grands, par Maxime Ducasse
Faena préfacière de catégorie supérieure de notre Jacques Durand national.
In Octavo (20×13) Éditions le Diable Vauvert (avril 2023) prix 22 euros.
Jacques Lanfranchi « El Kallista »
archiviste Société taurine fédérée « Les amis du musée taurin d’Arles »
le 12 juillet 2023
crédits photos
1 collection personnelle
2 Librairie Teyssier Nîmes
3 collection Cosme
Bibliographie :
-
les Oreilles et la Queue, Jean Cau 1961 Éditions Gallimard
-
Trois jours en France, Joêl Jacobi 1998 Faena n°4
A noter le titre de l’ouvrage, en 4ième de couverture se découvre en faisant bouger le bouquin !
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mercredi 21 juin à 19h
François Garrigue et l’équipe de l’A.D.A.C. nous présenteront Céret de Toros 2023 , l’occasion de nous préparer aux courses qui nous attendent.
Les Socios et uniquement eux, recevront quelques jours auparavant le lien qui vous permettra d’assister en direct à la visioconférence.
Pour devenir SOCIO, aller sur l’onglet LES SOCIOS, puis sur Bienvenue au club, puis « je crée mon compte en ligne » ou « en formulaire papier », à réception de vos coordonnées et paiement de la modique cotisation, vous serez validé et vous pourrez vous connecter aux visioconférences.
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Communiqué de la FSTF
IN MEMORIAM
La Fédération des Sociétés Taurines de France a la tristesse de vous informer du décès de Roger Merlin, qui en fut le président de 1999 à 2014.
Roger a toujours œuvré pour l’éthique de la Tauromachie et la défense des aficionados. Il attachait une importance toute particulière au bon déroulement du tercio de piques. Il fut « le délégué » aux piques des arènes de Lachepaillet. Visionnaire, il imagina la puya bicolore bien avant son adoption.
Son intérêt pour le respect du Règlement Taurin Municipal le poussa à créer le Corps des Présidents et Alguazils de corrida, une idée qui a fait son chemin.
Longtemps président de la Peña taurine Côte Basque, il a fait de ce club une référence en matière de société taurine.
Il savait partager sa vision rigoureuse de la lidia et ses exigences étaient souvent l’occasion de « saines colères ».
La Fédération gardera de Roger l’image d’un homme intègre et de convictions, ouvert aux autres et attachant.
Que Nicole, sa famille, ses amis, en particulier les socios de la PTCB, trouvent ici l’expression de nos sincères condoléances et de toutes nos marques de sympathie.
Obsèques Vendredi 28 avril à 11 heures
Crématorium de Biarritz
Le bureau fédéral
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