Fédération des Sociétés Taurines de France

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Villes Taurines réveillez-vous, le marronnier prend racine !

L’Europe n’échappe pas aux débats politiques à l’occasion du vote de son budget annuel et c’est normal. C’est l’essence même d’un débat budgétaire de rappeler les orientations de chaque composante et de laisser cours aux stratégies de dernière minute et aux manœuvres de couloir.

Le 27 octobre, le Parlement Européen a adopté un amendement déposé par le groupe des Verts et l’Alliance Libre précisant que « les crédits d’aide à l’élevage ne peuvent être utilisés pour soutenir l’élevage de taureaux destinés à la tauromachie ». C’est un feuilleton entretenu depuis plusieurs années et qui tend à prendre de l’ampleur.

Au-delà de ce vote largement majoritaire et au-delà des arguments juridiques et politiques qui feront que l’amendement sera annulé par la Commission Européenne il faut mesurer l’importance de ce type d’initiatives visant à conduire à terme à la disparition de la corrida et des autres tauromachies.

Ainsi demeurera l’impact de la communication pour une décision que les opposants à la tauromachie ne manquent pas de mettre en avant et qu’ils présentent comme définitive.

Que faire ?

Laisser faire et constater que le vote abolitionniste a doublé en deux ans.

Agir ? Certes, mais comment ? A notre niveau nous pouvons alerter les responsables politiques de nos régions et en particulier les députés européens.

Est-ce suffisant ? Non bien sûr.

D’où l’importance d’organiser des pressions auprès des institutions décisionnelles françaises et européennes.

Le lobbying est un des axes du Plan de Développement de la Tauromachie en France élaboré par l’ONCT qui a été adopté par l’UVTF, il faut absolument le mettre en musique rapidement.

Mais un des écueils est d’en assurer le financement. Or en 2015, première année de démarrage du Plan, toutes les villes taurines et non des moindres qui l’ont pourtant voté à l’unanimité, n’ont pas initié les procédures permettant de lever la contribution du public et les prélèvements sur les contrats des professionnels et des éleveurs.

Les villes et les organisateurs défaillants sont fautifs même si on peut admettre qu’une phase de mise en place demande du temps.

Sur ce point essentiel, il nous appartient d’exiger la transparence ; l’état des lieux 2015 nourri de la liste des bons et des mauvais élèves devra nous être communiqué pour que nous puissions intervenir auprès des responsables des collectivités rétives.

En attendant notons que l’exposition itinérante, première action du Plan visant le grand public, qui évoque:

•        L’épopée de la tauromachie, des peintures pariétales à la corrida aujourd’hui

•        le Mythe du Taureau dans l’histoire, les religions, les arts et la culture.

sera officiellement présentée et inaugurée pendant la 31° Semaine Taurine et Culturelle de SAINT SEVER qui se déroulera du 4 au 11 novembre prochains.

C’est un début et une occasion pour les aficionados de juger du travail effectué, de mesurer le travail à venir et surtout de témoigner de notre Aficion Solidaire !

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Ecole Prosper Mérimée à Nîmes, les esprits s’échauffent autour de la dénaturation d’une fresque réalisée, il y a déjà sept ans et parfaitement visible depuis sur le mur de l’école, par des enfants dans le cadre d’un projet pédagogique. Le fait est grave et les réactions à la hauteur du fait.

Il ne s’agit pas d’une attaque frontale de militants d’une cause quelconque qui auraient pris d’assaut l’œuvre d’art, non. Non, l’acte a été pratiqué de manière plus insidieuse. Il a été pratiqué par une autorité légitime, en l’occurrence la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Gard, qui a pris sa décision en toute connaissance de causes et sans ignorer les valeurs qui fondent l’Education Nationale. En réalité il a été pratiqué sous la pression d’un groupe d’influence.

A toutes les époques des signes culturels, artistiques, architecturaux ont été la cible de pouvoirs politiques plus ou moins légitimes. Mais alors les altérations et destructions ont été le fait d’actions décidées après la prise du pouvoir en tant qu’actes politiques délibérément assumés. La censure a de beaux jours devant elle.

Il y a plusieurs manières d’aborder ce qu’il faut bien appeler une atteinte à une œuvre d’art. Cela pose la question de la bien-pensance et d’une culture officielle qui s’arrogerait le droit d’intervenir à l’encontre du droit d’auteur, de la liberté de création. Les auteurs ou leurs représentants légaux et le Maire de Nîmes ont-ils été consultés, ont-ils donné leur accord ?

Une autre approche consiste à qualifier ce type d’action s’attaquant à une activité reconnue définitivement en conformité avec l’état du droit. Elles émanent de véritables instigateurs qui ont la volonté définitive de proscription, bannissement, ostracisme, la volonté d’éradication de tout ce qui rappelle de près ou de loin un taureau et un torero. Cela relève au mieux d’intolérance, au pire du plus sombre obscurantisme.

La question peut aussi être posée aussi sous l’angle  d’actes délibérés relevant de discrimination visant une communauté particulière.

Etonnante est aussi la prise de risque de la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Gard à l’heure où l’Assemblée Nationale engage la discussion du projet de loi ayant pour objet de garantir la liberté de création des œuvres artistiques et de consolider la protection du patrimoine.

Etonnant non ?

Notre Fédération s’est engagée à réagir, je vous invite à relayer son message en mobilisant le maximun d’aficionados ou de partisans des libertés de penser, de créer, de vivre. En agissant ainsi nous participons au-delà de cette dernière affaire à la défense des intérêts des aficionados. Ce n’est pas la seule action possible.

Mais, sans plus attendre, faisons connaître notre mécontentement par lettre ou par mail à :

Directeur Académique des Services de l’Education Nationale

Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Gard

58 Rue Rouget de L’Isle, 30030 Nîmes

Tél. :04 66 62 86 00

ce.ia30@ac-montpellier.fr

Plus ils en recevront, plus ils mesureront les conséquences de leur erreur.

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Transmettre, une ambition et un engagement

La tâche est considérable mais ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières, alors il ne reste plus qu’à espérer et surtout entreprendre.

Les initiatives prises par l’aficion et visant à mieux faire connaître la corrida se développent aussi bien dans les arènes qu’autour de celles-ci et mieux encore loin de celles-ci pour certaines d’entre elles. Ces actions sont plus ou moins visibles et certaines mériteraient d’être mises en lumière pour servir de modèle à d’autres.

Parmi les nombreuses festivités taurines conviviales engagées en septembre avec pour objectif de toucher un public peu ou non averti, je me permets de distinguer le retour du bétail brave en terres toulousaines, à Garidech le 26 septembre prochain avec une programmation variée et de qualité; l’équipe organisatrice a l’ambition d’organiser dans un terme proche  des spectacles taurins formels dans la capitale de la nouvelle plus grande région taurine. Suerte aux promoteurs.

C’est un aspect des actions à entreprendre pour transmettre notre passion mais la fréquentation des arènes de France m’a aussi permis de constater que des initiatives de qualité sont déjà engagées par les aficionados et ne demandent qu’à se développer :

Espaces réservés aux jeunes aficionados avec encadrement des participants,

Détection des nouveaux publics aux guichets,

Distribution de notices explicatives au public non initié,

Attribution de places gratuites ou à tarif bonifié,

Actions éducatives dans les quartiers,

Actions éducatives en lien avec les institutions culturelles,

Présentations pédagogiques de la corrida…

Voilà quelques-unes des entreprises menées afin de mieux faire connaître la réalité de la corrida. Elles relèvent pour la plupart du bénévolat et sont réalisées avec les moyens du bord sans autre recherche que l’efficacité locale. La qualité des projets et des supports pédagogiques est pourtant bien là, cela mériterait une large diffusion pour obtenir un effet démultiplicateur.

Le constat de cette réalité positive dont les promoteurs aficionados méritent d’être salués prend une nouvelle dimension à l’heure où le Plan Triennal de Défense, Promotion et Transmission voulu par l’UVTF et conçu par l’ONCT va entrer en cette fin d’année dans la phase active de sa réalisation.

Par son volet communication ce plan apporte des outils dont un film documentaire et une exposition itinérante qui pourront utilement compléter les actions déjà menées et les moyens déjà disponibles. Cette communication a pour cible le nouveau public, en particulier les jeunes. Voulue par le Plan elle n’aura de sens qu’avec la participation active des clubs et associations qui maillent le territoire et serviront de relais.

Il s’agit là d’un sujet essentiel qui sera évoqué à notre prochain congrès. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Bonne rentrée à tous

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Le temps de la justice et le temps du projet

Le temps de la justice n’est pas toujours celui de l’aficionado. Lorsqu’on est victime, la longue maturation des procédures et des décisions, la chaîne des jugements, des appels et des pourvois peuvent pousser au renoncement, à la désillusion, au minimum à l’incompréhension.

En effet engager une action en justice c’est s’engager dans une épreuve d’obstacles de longue haleine où seuls les professionnels du droit savent se situer.

Cependant il est important de souligner combien les actions engagées au pénal, au civil et devant les juridictions administratives ou constitutionnelle sont pour l’instant et par leurs décisions définitives  très majoritairement à l’avantage de la communauté taurine.

Croire au droit opposable, ne pas céder aux provocations, ne pas se faire justice soit même se révèle payant ce qui n’est pas étonnant puisque le droit est là pour garantir le vivre ensemble.

Ce sont les résultats objectifs obtenus par l’ONCT et par sa commission juridique.

Désormais l’Union des Villes Taurines de France est entrée dans le jeu en votant le plan triennal de développement de la corrida. Au-delà de la protection juridique qui va être poursuivie et renforcée, ce plan comprend des volets visant à restaurer l’image de notre passion et agir en faveur de la transmission envers les jeunes populations.

Bien évidemment chacun est libre d’avoir un avis sur le contenu et les actions décidées et peut émettre des réserves ou formuler des propositions, mais il y a quelques certitudes :

–  Le projet a l’avantage de dépasser les éternels plans sur la comète et les interminables discussions sur l’avenir compromis de la corrida distillées au prix de décalitres de salive, d’encre d’imprimerie et de milliers de k. octets.

–  Son analyse montre un équilibre appréciable entre le lobbying indispensable auprès des décideurs politiques, la communication visant aussi le grand public et l’objectif ciblant la jeunesse (le plus innovant avec l’école aficion et le passeport arènes).

–  Il est conçu par des personnes compétentes venant d’horizons divers – les aficionados sont dans le jeu – qui se sont engagées à agir et dont on pourra mesurer l’efficacité.

–  De plus, il n’exclut nullement l’engagement d’initiatives complémentaires par tout promoteur qui le décidera.

Certains approuvent ce plan du bout des lèvres; ils osent  en critiquer son management a priori sans en connaître le dispositif et cela avant même que les premières actions ne soient engagées. Ces critiques exprimées sont particulièrement déplacées. Elles semblent relever de la volonté de toujours avoir raison avant même que l’évènement ne se soit produit. C’est un travers habituel à la tauromachie, certes, mais il est préjudiciable au regard du contexte actuel.

Un des principes de la conduite de projet repose sur l’évaluation au fil de son exécution afin de rectifier le tir si nécessaire, alors laissons du temps au temps, le plan n’en est qu’à sa première phase.

L’aficion y est partie prenante, il nous appartient de vous représenter et de vous rendre compte. Vous pourrez juger  sur pièces et sur place comme le dit l’expression chère aux juristes.

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Taxe sur la valeur ajoutée

N’en déplaise à certains, l’intérêt récent montré par l’administration de Bercy pour le traitement fiscal des activités liées à la corrida n’est pas dû, à l’origine, aux contempteurs des activités taurines, même si ceux-ci se complaisent dans le rôle du délateur sous le prétexte de défendre une cause qu’ils estiment juste.

Non, ils n’ont fait que rebondir sur l’actualité puisque ce sont trois organisateurs de spectacles, gestionnaires d’arènes de première catégorie du Sud-Est qui ont décidé d’engager un bras de fer avec le gendarme fiscal.

En décidant de leur propre initiative de s’auto-appliquer une TVA à taux réduit au motif que la corrida est un spectacle – ce qui est envisageable mais n’est pas encore juridiquement tranché – les promoteurs de Béziers, Arles et Nîmes ne pouvaient que provoquer la seule réaction légitime de l’Etat, le contrôle fiscal.

Il s’agit là de leur part d’une étonnante stratégie qui a exclu désormais toute démarche négociatrice au plan national, notamment par l’intermédiaire des élus nationaux et des gouvernants. Désormais l’arbitrage est laissé au juge qui ne pourra se prononcer qu’à droit constant ; l’hypothèse d’une interprétation favorable  par le politique s’éloigne donc.

Première conséquence, la direction des services fiscaux a élargi l’examen de la situation à d’autres villes ou villages. La boîte de pandore est donc ouverte avec le risque de voir les régies municipales et les associations désormais soumises au régime de la tva et à son taux maximum; la situation fiscale de celles-ci sera en effet évaluée au regard de l’assimilation de leurs pratiques à une activité commerciale et d’une éventuelle distorsion de concurrence.

Une telle démarche pourrait être qualifiée de maladresse, si elle n’était sous-tendue par un réflexe égocentré de courte vue ; les affaires sont les affaires.

L’aficionado pourrait se réjouir d’une réduction de taux qui ne pourrait que se traduire par une baisse du prix du billet, pense-t-il.

Illusion !

Il n’y aura pas de répercussion pour l’instant dans l’attente du déroulement des procédures en cours ; c’est normal puisqu’il faut espérer que le risque ait été provisionné.

En cas d’accord de Bercy pour appliquer le taux réduit, certains annoncent déjà envisager de solder le passé en affectant les sommes  libérées à des activités liées à la tauromachie, donc sans bénéfice direct pour le consommateur de corridas. Ce n’est pas acceptable puisque l’acheteur de billets s’est acquitté d’une tva au taux normal collectée pour le compte de l’Etat.
La question reste posée pour les années qui suivront si la décision est favorable ; logiquement un impact significatif est attendu sur les prix pratiqués par les arènes concernées.

Angélisme !

Le discours récurrent affirmant la non-rentabilité des corridas annonce plutôt une politique tarifaire qui fera  que le client sera toujours le cochon de payeur.

Mais un dicton rappelle aussi que l’on vote avec ses pieds. Aux organisateurs d’évaluer la fréquentation actuellement en berne et d’agir en conséquence, ce serait de leur part marquer le respect qu’ils doivent aux aficionados.

Eux, les passionnés, seront vigilants.

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 L’Édito de Dominique Valmary

Illusion

Le communiqué habituel au collectif des professionnels français paraît cette année plus incisif même si les derniers termes essayent d’en atténuer les effets auprès des donneurs d’ordre. Il n’en a pas moins suscité des réponses immédiates et cinglantes de la part des arènes citées, chiffres à l’appui.

Lorsque les temps sont difficiles, il est naturel de se recroqueviller sur soi-même pour tenter de préserver ses propres intérêts. Toutefois, sans nier les problèmes rencontrés par les jeunes matadors et autres professionnels, ne faut-il pas remonter aux causes profondes d’une situation produite et entretenue par le mundillo.

Un constat, les occasions de se produire diminuent alors que les postulants sont toujours plus nombreux, et on sait aussi combien les solutions protectionnistes ne peuvent être durables.

Ainsi devrait remonter à la surface la manière dont sont sélectionnés les toreros. Pour réussir et devenir « figure », il faut réunir de grandes compétences techniques, avoir beaucoup de personnalité, une très forte détermination, de l’entregent, et une bonne part de chance.

Formellement, c’est la cérémonie de l’alternative qui ouvre les portes de la carrière ; ILLUSION !

Toutes les alternatives ne sont pas égales. Pour certains prétendants, l’alternative ne devrait être qu’un aboutissement marqué par la remise du diplôme de fin de cycle concluant l’apprentissage suivi sans perspective de mener une carrière. Pour d’autres, peu nombreux, ce sera une ouverture, l’entrée dans la vie professionnelle, mais là encore rien n’est gagné.

Or aucune distinction n’est faite, seule la confrontation aux dures réalités du terrain va établir la hiérarchie et produire les inévitables frustrations, sources de dommages durables pour les exclus. «Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux » le conseil de Samuel Beckett n’est pas adapté à la tauromachie où les résultats doivent être immédiats dès que l’on est reconnu matador de toros.

La responsabilité des enseignants, accompagnateurs et conseillers est totale dans la fabrication et l’entretien des illusions alors même qu’ils savent que seule une pratique intensive permet de progresser et d’exister. On en viendrait presque à regretter l’époque où le passage par le métier de péon et la reconnaissance par le maestro étaient la règle.

Dire ceci n’est pas critiquer négativement, ce serait d’ailleurs en contradiction avec le nombre de figures françaises sorties par notre système national depuis Pierre Schull ; en proportion, les résultats sont en effet statistiquement plus performants que ceux de notre grand voisin.

Cependant il n’est pas acceptable d’entretenir des illusions perdues d’avance. Être plus sélectif est nécessaire si l’on veut gommer certaines frustrations tout en préservant l’espoir d’une relève.

Bien sûr tout récipiendaire de l’alternative demeure torero à vie et la corrida doit rester une affaire de passion.

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Bien sûr nous sortons bouleversés de cette sinistre première semaine de l’année, mais la vie doit continuer dans le respect renforcé des opinions et de leur libre expression.

Côté fédération la trêve des confiseurs est déjà loin et je suis en mesure de vous informer que plusieurs actions sont entreprises pour apporter de nouveaux services à nos clubs affiliés et à la défense de la corrida authentique et de la corrida éthique.

Notre équipe communication s’est attelée à la modernisation du site internet laquelle va s’étaler sur plusieurs mois, soyez patients. Ainsi, toute personne intéresséepeut désormais s’abonner aux informations qui paraissent sur le site afin de les recevoir directement au fil de leur publication. Inscrivez- vous et diffusez cette possibilité dans votre entourage.

Par ailleurs le Corps des Présidents et Assesseurs de Corrida chargé de former et de faciliter les échanges d’expériences entre ceux qui sont chargés de l’application du règlement taurin s’est structuré. Le comité de pilotage que dirige André Roques propose pour 2015 l’organisation de deux rencontres visant à parfaire les connaissances des Présidents confirmés et à initier les nouveaux postulants. Elles sont décentralisées de manière à en faciliter l’accès. Ce dispositif sera complété par la tenue à l’automne du 3ème Symposium National.

Les sessions régionales, qui doivent se tenir avant l’ouverture de la temporada, sont d’ores et déjà programmées, elles auront lieu :

–      Le samedi 14 mars 2015 à Béziers pour le Sud-Est,

–      Le samedi 21 mars 2015 à Vic Fezensac pour le Sud-Ouest.

Il a été décidé que pourraient y être accueillis les membres du Corps des Présidents et Assesseurs ainsi que de nouveaux postulants présentés par leurs clubs taurins.

Et puis, et puis… les affiches des premières rencontres taurines apparaissent en réponse à l’attente des aficionados.

Parmi elles, une annonce mérite d’être distinguée : Boujan sur Libron programme en juin prochain une féria de 3 novilladas avec du bétail de respect, Partido de Resina (ex Pablo Romero) et Cebada Gago en novilladas piquées, Margé en non piquée.

Cette consolidation de la tradition taurine dans la cité de Fernand Castelbon de Beauxhostes, bâtisseur des arènes de Béziers,vient opportunément compléter une offre insuffisante dans le Sud-Est alors que cette activité est stratégique et que paradoxalement l’aficion et les écoles taurines y sont particulièrement actives.

Suerte a todos

Dominique Valmary

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Communiqués de presse des Congrès

ORTHEZ 105° congrès : l’Après 24 Novembre

Le congrès d’Orthez a tenu compte de l’actualité taurine, il a donc abordé en Assemblée Générale et pendant le colloque les attaques, critiques et reproches portés par nos opposants pendant la violente campagne visant à abolir la corrida.

L’apport et le temps conséquent que Emmanuel Hanon, Maire d’Orthez, Denise Saint Pé, Sénatrice des Pyrénées Atlantiques et David Habib, Député de la circonscription ont décidé de consacrer à nos travaux sont la reconnaissance du rôle de l’aficion dans la défense et la promotion des tauromachies, de la place que la FSTF occupe dans le dispositif de gestion de la corrida. Merci à eux d’avoir témoigné de leur attachement aux cultures locales.

Il ressort aussi des débats que, le premier tiers étant gagné par forfait de l’adversaire, il va falloir se préparer à affronter « un taureau déjà toréé » ! Aussi la contribution des Jeunes Aficionados représentés par Corentin Carpentier, la présentation du collectif Foutez nous la Paix, l’évocation de Esprit du Sud ont permis d’élargir l’approche d’un dossier que nos opposants voudraient réduire à la seule question de la mort, de la violence gratuite et de la cruauté.

Le colloque traitant de « la défense de l’aficionado en 3 maux : éthique, économie et règlement » a permis d’identifier et d’analyser les pratiques et les comportements qui méritent d’être améliorés ceci en toute transparence et tolérance.

La FSTF a présenté son plan d’action 2023 avec l’installation de son nouveau site internet, la concrétisation de la Route du Taureau destinée à rendre les élevages accessibles à la visite, l’appel à candidatures individuelles pour constituer le groupe des « Socios de la FSTF » et la poursuite des Chantiers des États Généraux des Tauromachies. 2023 verra l’ouverture des Chantier 5 pour une charte déontologique des Tauromachies et Chantier 6 relatif au management de la Corrida.

Autant d’occasions « de mettre la jambe » !

La FSTF a attribué le prix El Tio Pepe 2022 aux collectifs des jeunes aficionados et arrêté son vote pour le prix Claude Popelin en faveur de Daniel Luque (quelques réserves étant émises sur le comportement de sa cuadrilla) et mention spéciale à Alvaro de la Calle.

La convivialité taurine a aussi été de la partie avec une visite intéressante des arènes du Pesqué et une tienta entretenue à la ganaderia Alma Serena où Clemente, Christian Parejo et les élèves de Richard Milian ont testé des vaches de la famille Bats.

Merci au club taurin La Lidia et à Cyril Defrance pour la qualité de l’accueil et une organisation sans faille. Les participants et les organisateurs ont convenu que le congrès d’Orthez a été un grand congrès.

Rendez-vous est pris le samedi 25 novembre 2023 à Bouillargues (30) pour le 106 ième Congrès à l’invitation du club taurin La Embestida.

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Communiqués de presse des Congrès
1922 – 1971 – 2021
Lunel et la FSTF, une histoire d’Aficion
La FSTF a tenu son 104e congrès le 27 novembre dernier dans les arènes Francis San Juan ; elle remercie tout particulièrement la Ville de Lunel pour la qualité de son accueil.
En 100 ans, c’était le 3e congrès qu’elle organisait dans cette ville, 2021 succédant à 1971 et à 1922.
L’histoire induit des obligations ; la FSTF s’attache à les assumer. Ainsi 3 décisions fortes ont été arrêtées en Assemblée Générale :
L’équipe aux commandes a été renouvelée à 50% et rajeunie, engageant une mutation marquée par l’entrée au Bureau de 7 nouvelles personnes sur 12 membres.
Les statuts ont été modifiés, la Fédération s’ouvrant à d’autres participations que les seuls clubs taurins, par le recours à des Groupes Internes Thématiques (GIT).
Cette stratégie s’est concrétisée immédiatement par la création du Groupe « les Socios de la FSTF » sur le modèle du Corps des Présidents et Alguazils de Corrida (CPAC) qui est une réussite.
Le temps du débat a marqué la journée, en particulier à l’occasion du colloque :
Un avenir pour les tauromachies, les Etats Généraux des Tauromachies répondent ils à vos attentes?
Ont pu être évaluées la démarche participative entreprise et les 39 propositions de changement issues des Cahiers des États Généraux des Tauromachies, ainsi que l’avancement des 4 chantiers en cours.
2022 annonce une année d’action et de concret pour toujours défendre les tauromachies et l’Aficion.
Communiqué de la FSTF

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Communiqués de presse des Congrès

La FSTF a tenu son 103ième Congrès à La Brède (33)

Réunie dans la cité de Montesquieu les 30 novembre et 1er décembre 2019, la Fédération des Sociétés Taurines a tenu à saluer les associations taurines de Gironde et en particulier la Peña des Graves à la manœuvre pour l’organisation matérielle de la manifestation.

Le colloque du samedi a traité de « l’éthique en corrida »

Les intervenants ont été invités à évoquer l’ancrage de la corrida dans le XXI ième siècle, la corrida versus la modernité donc.

Dans une première intervention, Daniel Garipuy exposait l’idéologie antispéciste qui paradoxalement fait de l’humain un objet et de l’animal un sujet singulier doué de l’humanité qu’on obère de l’autre côté. Il a souligné l’importance de promouvoir les valeurs véhiculées par la corrida qui sans éthique est dénaturée et n’est plus qu’un spectacle comme un autre.

Ont suivi quatre témoignages touchant des domaines complémentaires :

Yves Charpiat, président de l’Association Française des Vétérinaires Taurins a montré le travail effectué depuis des décennies pour garantir l’intégrité du taureau de combat au campo, pendant le transport et dans les corrals. Il a aussi présenté la technique de contrôle de l’état des cornes et évoqué l’incidence au plan éthique de la concentration des encastes.

André Roques, responsable du Corps des Présidents et Alguazils de Corrida, a établi le bilan des garanties apportées par le règlement taurin municipal français et a proposé les améliorations à lui apporter.

Evelyne Lanfranchi a présenté le statut social des professionnels français et insisté sur les droits et responsabilités en jeu. Elle a montré l’opportunité que représente le Guichet Social Unique basé à Nîmes mais au service de toute la France taurine.

Yves Lebat, président de l’école taurine du Pays d’Arles, a répondu à l’actualité en démontrant l’apport non contestable pour les jeunes de la confrontation à l’animal et des attitudes « acquises » qui visent à répondre aux exigences de respect de l’autre, de soi, des règles communes et de l’animal.

Les intervenants et le public ont convenu pour conclure qu’au XXI ième siècle la corrida serait éthique ou ne serait pas.

Le contenu détaillé des interventions enrichies du débat engagé avec la salle sera présenté sur le site de la FSTF au cours des semaines à venir.

Le dimanche en Assemblée Générale, la FSTF a abordé les dossiers statutaires et voté le plan d’action 2019-2020.

La FSTF s’est aussi prononcée sur l’attribution des prix annuels :

Prix EL TIO PEPE 2019 est attribué au Club Taurin La Muleta de Saint Perdon (40) pour l’organisation d’une novillada concours dans les arènes de Mont de Marsan

Par ailleurs la FSTF a exprimé son vote en faveur du novillero Maxime Solera pour l’attribution à venir du prix Claude Popelin 2020

Le 104ème congrès se déroulera les 28 et 29 novembre 2020 en région Sud Est.

Gardons le contact !