Fédération des Sociétés Taurines de France

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La FSTF a été sollicitée pour représenter la France au jury du Premio Internacional al Joven por la Tauromaquia « José Gómez Ortega ».

Créé par l’Association Culturelle Chenel y Oro, ce prix comprend deux catégories : le prix national et le prix international.

« Son objectif est de distinguer les jeunes qui ont fait de la tauromachie un élément indispensable tant dans leur vie que dans l’environnement qui les entoure, en promouvant et en diffusant la culture taurine ».

La FSTF, particulièrement honorée par ce choix, a proposé Évelyne Lanfranchi-Monleau, aficionada de verdad arlésienne reconnue et membre de notre bureau, pour participer aux délibérations de ce jury international.

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On a vu dans cette corrida concours de bonnes choses, des
détails intéressants, de beaux toros, mais rien de ce qui fait
l’exceptionnel d’une corrida concours. la presse semble indiquer
que le toro de La Palmosilla serait désigné vainqueur (peut-être
parce que El Cid lui a coupé une oreille) mais pour moi, le prix
est dieserto. Le premier est un magnifique Concha y Sierra, sans
doute un des derniers nés chez Jean-Luc Couturier. Ferrera le
fait charger de loin à la pique, conformément à ses habitudes,
et le toro impacte avec violence à 3 reprises, même s’il hésite
à la 3 ème puis recule devant les capes.Faena le prend en
naturelles et déclenche la musique à la 3 ème série. Il enchaine
sur des derechazos avant une estocade trasera et pulmonaire
foudroyante. La pétition n’est pas suivie par la présidence :
vuelta. En 2 sort un Juan Luis Fraile à la place du Pablo
Mayoral prévu. les piques sont « regular », le picador ne se
croisant pas assez pour déclencher la charge. A la faena, le
toro n’humilie pas et derrote, obligeant El Cid à abréger : à
l’estocade mete y saca et demie épée atravesada plus descabello.
Le 3 est un Galache fort beau également, qui sera
malheureusement changé pour faiblesse. Le 3 Bis de Salvador
Garida est protesté pour ses cornes escobillées, mais maintenu
en piste. Très léger, (les poids annoncés sur le programme ne
correspondent pas à ceux affichés en piste) il ne prendra que 2
piques et ses 2 premières séries seront encourageantes au point
de déclencher la musique. Morenito de Aranda devra ensuite le
toréer aux planches où il se réfugie et le tuer dans cette
querencia. Le 4 de Penajara est accueilli par Ferrera en
véroniques nerveuses. Entre les piques, une vuelta de campana et
2 plantages de cornes dans le sable qui laisseront des traces:
aux 2 premières séries de derechazos, le toro chutera. Ferrera
abrège et prend l’épée pour trois pinchazos et une 1/2 épée. Le
5 de La Palmosilla Chute sur la pique et encore en sortie mais
charge avec un impact très fort poussant le cheval aux planches
à la seconde rencontre. Mais il lui reste assez de jus pour une
bonne faena en séries liées, surtout à droite en musique et avec
les naturelles du Cid retrouvées par instants. L’épée est bonne,
la pétition majoritaire et l’oreille accordée: El Cid est prêt
pour son retour à Séville! Le 6 est un Gavira qui ne veut pas
voir Morenito de Aranda venu se mettre à genoux au tiers. Il
devra reprendre la suerte au long des barrières une fois que le
toro aura fait quelques tours du ruedo. Suivront 4 picotazos
chargés de loin mais sans que le toro ne pousse. A la faena, la
musique joue encore après deux séries liées à droite. L’épée
sera entière et foudroyante mais faute de pétition suffisante,
Morenito se contentera d’une vuelta.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Cela devait être un lot de Talavante, mais au final 3 toros de
Talavante et 3 de Hemanas Azcona étaient annoncés au sorteo.
Le lot manque d’homogénéité même si les Talavante mieux
présentés, plus mobiles et plus agressifs, et d’une noblesse
totale ont permis aux novilleros de couper des oreilles.
Chicharro touche en 1 un Azcona faible dont la pique sera
carioquée. A la muleta, il attaque par le haut avec douceur pour
ménager son adversaire et déclenche la musique sur les séries de
derechazos liés. Le toro derrote toujours en fin de passe, même
à gauche et une estocade trasera et tendida lui permet de
saluer.
Le deuxième de Talavante est très mobile, parcourt le ruedo dans
tous les sens et prend une première pique au réserve, A la faena
début spectaculaire de Torres par arrucina et derechazos à
genoux. Les séries à droite déclenchent la musique, mais le toro
se réserve peut-être parce que Torres ne se croise pas assez
pour déclencher la charge. La grande estocade d’effet rapide
déclenche une forte pétition refusée par le palco. Vuelta.
Zulueta a la chance de voir son Azcona renvoyé et de recevoir un
Talavante jabonero encasté, de grande mobilité, même s’il
connaitra quelques fléchissements. Ménagé à la pique, il sera
accueilli à la faena par des aidées hautes suivies de derechazos
liés qui déclenchent la musique. Le toro répète infatigable et
aurait sans doute mérité la vuelta s’il avait été mieux piqué.
Une grande série de naturelles pour finir et après pinchazo 3/4
d’épée tombée. la pétition sera refusée. Nouvelle vuelta.
Chicharro accueille le 4 de Talavante par une larga aux
barrières et profite d’une charge vibrante. Mais le toro
effectue une vuelta de campana qui aura peut-être un impact sur
son comportement ultérieur. Après la pique, la 1 ère poussée
très loin, Torres effectue un quite par gaoneras. A la faena,
passe cambiada puis 2 belles séries à droite. A la suivante, le
toro commence à chercher les planches, mais est bien repris en
lui gardant la muleta sous le museau. L’estocade entière en
place et foudroyante lui permet de couper une oreille méritée.
Après une sortie vive, le 5 d’Azcona se réserve rapidement: le
picador devra franchir le cercle pour déclencher la charge. La
faena de Torres à ce toro réservé et faible est assez difficile,
mais l’estocade remarquable dans le haut est foudroyante et vaut
à elle seule l’oreille.
Le dernier toro sort accompagné de la musique (tradition locale)
. Aux piques il fonce et pousse par l’impact le cheval aux
planches. Zulueta entame une faena très sévillane après les
doblones, par des séries liées d’abord à droite puis à gauche
avec beaucoup de décontraction. Après pinchazo, l’entière
d’effet rapide permet au palco de concéder l’oreille.
A noter que pendant leurs vueltas, les 3 novilleros ont du
donner de nombreux autographes sur les capes présentées par des
enfants (pas traumatisés du tout).

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Machamona est une jeune ganaderia (2016) formée à partir de
vaches et semental de Flor de Jara donc d’encaste Santa Coloma –
Buendia. Cela s’est parfaitement vu au cours de cette tarde avec
des toros qui sortaient abanto, mais se réservaient au fil des
passes avant de se relancer dans des arrancadas violentes, tout
en ayant un fond de noblesse.
L’un d’eux a été changé pour une boiterie pas si évidente ce qui
a donné lieu à un gag avec les cabestros, qui appréciant leur
sortie en piste ne semblaient pas avoir envie de rentrer au
corral.
Difficile pour les jeunes novilleros de s’accorder avec ce genre
de comportement. Certes, ils savent bien toréer, ils connaissent
les gestes et les suertes, mais cela ne transmet pas d’émotion.
Le seul qui brille un peu et qui paradoxalement semble avoir le
moins de connaissances techniques, mais qui compense par son
entrega est Miguel Andrades: D’abord c’est un des rares
novilleros qui banderille et plutôt bien notamment à son
deuxième toro; et puis, comme cela devient une habitude chez
lui, après une première faena classique, il va à puerta gayola à
son second toro, l’emmène à la pique en chicuelinas marchées, et
le torée à genoux en début de faena. Une bonne estocade où il
perd la muleta et se fait courser par le toro qui le piétine
après une chute, lui permettront de couper la seule oreille du
jour.
Bruno Aloi, jeune mexicain encore peu connu, semble lui aussi
avoir de la personnalité en plus de la technique classique qu’il
montrera à son premier en donnant vuelta.
Valentin Hoyos est resté un ton en dessous sans cependant
démériter.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Saragosse 9 octobre : le sens perdu de la corrida concours

Une corrida concours a comme enjeu de primer l’élevage du taureau le plus complet dans les trois tiers. Elle a aussi un rôle pédagogique pour les spectateurs en leur montrant l’importance et la beauté du premier tiers.

La mesure de la bravoure ne se limite au nombre de piques mais à la façon qu’a le taureau de se comporter sous le fer. C’est ce qu’ont oublié les maestros à la concours de Saragosse.

Un exemple, Morenito de Aranda, que j’ai vu ailleurs plus inspiré, met le 6 de Salvador Gavira García, quatre fois au cheval : trois simili piques très légères, la dernière idem avec la pique de tienta. El Cid place le faible 5 de La Palmosilla au centre pour une troisième rencontre alors qu’il s’est affalé à la première et est sorti immédiatement à la seconde. Ferrera au 4, un Peñajara, qui ne montre aucune bravoure sur trois premières piques, le place au centre pour une dernière. Après une longue hésitation le pauvre taureau s’élance, puis tombe.

Conséquence : ce que le public applaudi n’est pas la bravoure, mais le nombre de piques et la course du taureau.

Pour le reste de la corrida, je ne retiens que des droites main basse d’El Cid au 5 qui lui valent une oreille généreuse. Ferrera fait une vuelta au 1, pour moi silence. Morenito de Aranda ne peut rien faire sur le sobrero 3bis de Salvador Gavira García décasté qui refuse le combat. Il s’accorde une vuelta contestable au 6 de trop peu de charge.

Le prix, qui pour moi aurait été desierto, est accordé à ‘Azulito’ de la Palmosilla, à coup sûr le meilleur taureau au troisième tiers, mais trop faible, ne transmettant pas, à genoux deux fois durant la lidia, souffreuteux à la pique.

Seule la musique a donné un semblant d’alegría à l’ensemble.

Daniel Garipuy

photo Jacques Sevenier JIES Arles corrida concours septembre 2009, quatrième rencontre Prieto de la Cal

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