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A vos agendas !!

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Voici le programme de la Fiesta Campera républicaine du 14 juillet co-organisée au Mas du Sire à Quissac, à la Ganaderia BARCELO par les Clubs Taurins LES AMIS DE TOROS, BUOUS I CAVAUS, PALMAS Y PITOS, LE CERCLE TAURIN CAMPUZANO, LA PEÑA CAYETANO RIVIERA ORDOÑEZ et la PEÑA JAVIER CORTÉS.

VENEZ NOMBREUX  POUR LA FÊTE NATIONALE !

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Nouveau RTMF : nouveau recul

La version modifiée du Règlement Taurin Municipal Français vient d’être adoptée par l’Union des Villes Taurines de France et mise en ligne sur son site.

https://www.uvtf.fr/reglement-taurin-pdf/

Une première remarque s’impose : contrairement à ce qui est dit en exergue, il n’y a pas eu de véritable concertation avec les représentants de l’Afición, puisque, pour ce qui nous concerne, il n’y a eu qu’une seule réunion commune où n’ont été abordés que les 19 premiers articles sur les 92 que compte le Règlement.

Le résultat est que cette nouvelle mouture duglement représente, à bien des égards, un recul par rapport au précédent.

Plusieurs points sont majeurs pour l’avenir de la corrida en France, en particulier les présidences (article 38), les Commissions Taurines Extra-Municipales (articles 6, 9, et 51), le premier tiers (articles 72 à 76), la nouvelle place accordée aux empresas dans l’organisation et le déroulement des spectacles.

Nous demandions des présidents indépendants des toreros, des organisateurs et de la municipalité. Rien là-dessus dans cette nouvelle mouture, au contraire il est conseillé de renforcer le palco par la présence d’un ancien torero ou d’un éleveur, et le choix des deux assesseurs se fait désormais en concertation avec l’organisateur. Quant à la formation des présidents, il n’en est pas question.

Concernant la composition des CTEM, nous demandions que la moitié de ses membres soit constituée de représentants de l’Afición. Si la version actuelle introduit dans son article 6 la notion de parité, il est précisé qu’il s’agit alors de personnalités appartenant ou non à des associations ou sociétés taurines de la Ville, choisies pour leur compétence en matière taurine, ou, ce qui est une nouveauté « pour leur intérêt pour la tauromachie ». Formulation vague qui ouvre la porte à n’importe qui n’y connaissant rien, mais simplement intéressé.

Dans les attributions précisées à l’article 9, il n’est plus dit que la CTEM puisse demander le prélèvement des cornes ; un oubli, mais alors de taille, ou un recul ? On se demande qui à l’UVTF a relu ce RTMF avant de le voter.

Les articles concernant le premier tiers  réservent d’autres surprises : suppression de l’interdiction de ‘recortar’ (tordre) le taureau et pour le picador de vriller, mentionnées dans les articles 72-3 et 73-4 de l’ancien Règlement. A l’inverse une nouveauté : l’autorisation de rectifier immédiatement la position de la pique si elle est mal placée (article 73-4 du nouveau Règlement).

La règle des deux piques, qui s’imposait jusque-là dans toutes les arènes, ne concerne désormais plus que les arènes de première catégorie (article 73-6). Les taureaux des arènes de seconde et troisième catégories seraient-ils plus faibles que ceux de première ?

En intervenant désormais dans la désignation des palcos, les organisateurs se taillent une place de choix dans cette nouvelle mouture du Règlement (article 38).

Sur bien d’autres points, les intérêts des aficionados et l’éthique tauromachique s’effacent devant ceux du mundillo : les contrôles de l’intégrité des taureaux dont les résultats restent secrets, l’attribution des trophées des toreros, la multiplication des indultos, etc…etc…

Pour ceux qui souhaitent entrer dans le détail, la FSTF vous propose un document comparatif de tous les articles du nouveau RTMF avec en marge les propositions que nous avions adressées à l’UVTF qui les a récusées sans débat.

En faire la demande par mail à l’adresse : etatsgenerauxdestauromachies@gmail.com

Triste jour pour l’éthique tauromachique et l’afición française…

Version modifiée avec corrections : 2024 RTMF UVTF mai 2024 DG_

Le Bureau fédéral.

Photo : Philippe LATOUR

 

 

 

 

 

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Á Istres de l’insupportable pour un aficionado prônant la défense de l’éthique et de l’authenticité de la corrida, il y en a beaucoup. D’abord les présidences qui ne retiennent du règlement taurin que ce qui les arrange, à savoir dans sa nouvelle version la disparition pour les arènes de seconde catégorie, dont Istres fait partie, de l’obligation des deux piques jusqu’ici réglementaires. Donc une seule pique par tête pour tous les taureaux présentés, pas une pique assassine, au contraire, pour la grande majorité un ersatz de pique. Le choix par les organisateurs de taureaux sans poder y est c’est sûr pour quelque chose. A ce train la prochaine étape sera la suppression du premier tiers puisqu’il n’a désormais à Istres plus de sens.

Le triomphalisme dans l’attribution des trophées (4 corridas, 21 oreilles, 1 queue) permet des comptes-rendus trompeurs et racoleurs, mais a pour effet de dévaloriser ces récompenses. Si la première oreille appartient au public, il n’est pas dit qu’une pétition ultra minoritaire oblige la présidence. Quant à la seconde, qui elle est de son ressort, je conseille aux présidents de se munir de jumelles pour juger de la façon dont est portée l’épée et de sa place. Il est vrai qu’à ce niveau aussi la nouvelle version du règlement de l’UVTF est en recul par rapport à la précédente : l’affirmation que pour l’octroi de la seconde oreille la présidence devait prendre en considération principalement l’estocade a disparu au profit d’une formulation alambiquée et floue.

Et les taureaux ? Rentrant de Madrid où ils sont tous armés et en pointe, le contraste est saisissant. Des cornes ‘sympathiques’ pour les matadors, aux pointes resserrées (abrochados ou carrément brochos), aux bouts arrondis (la bolita), et trop de taureaux bisco. Des taureaux majoritairement faibles, sans poder ni transmission.

Alors le positif. D’abord les cartels dont on peut dire qu’ils sont de luxe. Pour ne citer que deux matadors, voir Castella et Luque est toujours intéressant. Bravo par ailleurs pour la programmation d’une corrida de jeunes avec ‘El Rafi’, Carlos Olsina et Jorge Martinez. Et puis pour finir le maestro Ponce. La faena de son premier taureau restera dans ma mémoire, de celles rares qui nous font revenir aux arènes. Une faena certes sur le voyage mais quel beau voyage, muleta douce et puissante à la fois, malheureusement conclue après deux pinchazos par une épée défaillante. Quelques mouchoirs seulement dont le mien, rappel. La faena de son second reste grande, mais à mon avis un peu en dessous. Pour éviter un nouvel échec à l’épée, la présidence accordera un indulto non justifié par le taureau (une seule petite pique) que le ganadero ne gardera de certainement pas comme semental. Merci à Ponce et tant pis pour ceux qui n’étaient pas là.

Daniel Garipuy

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3e édition de la Fiesta Campera républicaine du 14 juillet au Mas du Sire à Quissac, à la Ganaderia BARCELO.
Cette belle journée taurine, qui s’annonce des plus conviviales, est co-organisée par LES AMIS DE TOROS, BUOUS I CAVAUS, PALMAS Y PITOS, LE CERCLE TAURIN CAMPUZANO, LA PEÑA CAYETANO RIVIERA ORDOÑEZ et la PEÑA JAVIER CORTÉS.

Un bel exemple d’association autour de l’Aficion et de la Fête Nationale !

Détails très bientôt !

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José Manrubia porte un projet de transformation radicale de la corrida que nous rejetons. Toutefois, ce n’est pas une raison pour attaquer l’homme et l’artiste qu’il est devenu et qui est largement reconnu. La liberté de créer et d’entreprendre l’amène aujourd’hui à choisir la piste radicale du spectacle, piste qui pour lui doit pouvoir sauver le symbole du taureau.

Il fait fausse route pour plusieurs raisons. L’utilisation d’un animal devant un public est condamnée par de nombreuses municipalités qui interdisent sur leur territoire les cirques avec animaux. De nombreux ersatz de corrida ont existé dans l’histoire taurine sans qu’aucun n’ait subsisté à un effet de surprise sans lendemain. Dénaturer fondamentalement la corrida ne la sauvera pas des attaques qu’elle subit depuis ses origines.

Quand il fonde son projet sur le constat de l’affaiblissement du taureau « à la noblesse molle » trop souvent servi dans nombre d’arènes de catégorie pour satisfaire les figuras, il s’éloigne – comme tous les producteurs de ces « corridas éthérées » – de ce qui justifie encore de nos jours cet objet inclassable.

La corrida doit demeurer l’affrontement de l’intelligence à la force brute. Elle doit valoriser et préserver de sa disparition le taureau de combat à savoir le seul ruminant qui pour se défendre recourt à l’attaque. Elle doit entretenir le rapport de l’Homme au risque, à la violence, à la mort.

Pour la FSTF l’éthique en corrida repose sur la préservation de l’intégrité du taureau de combat, c’est à dire sa bravoure et la caste qui le distinguent des autres animaux.

Elle promeut donc la corrida authentique et éthique et ne peut accepter les amodiations illusoires qui ne respectent pas celui que nous aimons passionnément, le Taureau Taureau.

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L’Union des Bibliophiles Taurins de France, UBTF, propose :

De la course landaise à la corrida,

Histoire taurine d’Aire-sur-l’Adour

par Denis DEDIEU &

Alain LABROUCHE

Aturins, amis et amoureux de leur ville, les auteurs sont depuis leur jeunesse des membres actifs de la grande famille des aficionados.

Ils nous proposent ici plus de 500 ans d’histoire locale quelques fois agitée mais toujours passionnée, qui en passant par le relais de la course landaise est implantée maintenant aux arènes Maurice Lauche.

210 pages, illustré, 25 €

Le bon de commande est disponible à l’adresse suivante:

https://ubtf.fr/publications-ubtf-tauromachie-livre-bibliophile/

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L’Observatoire National des Cultures Taurines (ONCT) dont notre fédération est membre a pour objet la défense, la valorisation et la transmission des cultures taurines françaises sous toutes ses formes.

Ne recevant plus de convocation à ses réunions, nous en avons demandé la raison. Il nous a dans un premier temps été répondu que nous avions un retard de cotisation. Nous avons donc adressé un chèque de régularisation au trésorier. Par lettre du 20 décembre 2023 le Président de l’ONCT retourne le chèque en avançant un nouvel argument : « Nous ne pouvons pas l’accepter, la Fédération des Sociétés Taurines de France n’ayant jamais fait partie de l’ONCT et n’ayant pas sollicité de l’intégrer ».

Non seulement la FSTF est membre de l’ONCT, mais de plus un des membre fondateurs, ce qui est de notoriété publique et attesté par de nombreux documents, entre autres :

– la liste des membres fondateurs telle qu’elle apparaît dans le compte rendu de l’Assemblée Générale Constitutive tenue en mairie d’Arles le 22 mars 2008 où il est précisé que la FSTF est représentée par Roger Merlin, son président de l’époque,

– les procès-verbaux de plusieurs réunions et assemblées de l’ONCT,

– une déclaration du Président actuel de l’ONCT dans un droit de réponse qu’il adresse par voie d’avocat à la revue TOROS (n°1874 du 02 avril 2010) dans lequel il rappelle la liste des membres fondateurs, incluant bien la FSTF,

– la suppression opportune et récente de la FSTF de la liste des membres fondateurs présente sur le site internet de l’ONCT.

L’absence de réponse depuis de trop longues semaines à la production de ces justificatifs de la part du Président, en l’occurrence M. André Viard, et son attitude sont parfaitement inadmissibles.

A l’heure où nous avons besoin d’unir toutes nos forces pour défendre la tauromachie il est totalement incompréhensible de vouloir nous exclure de fait de cette association. Nous appelons les aficionados et en premier lieu les adhérents de l’ONCT à intervenir pour rétablir la vérité et la FSTF en tant que membre à part entière.

Communiqué de la FSTF. Mai 2024.

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Vic sur Toros

Le Taureau Brave existe (encore), nous L’avons rencontré à la feria del Toro 2024. Bien sûr il y a eu quelques déconvenues avec une météo capricieuse voire détestable pour la corrida concours ce qui a dû dissuader une partie du public. En corollaire à ce temps pourri les difficultés de circulation dans la ville liées à la fermeture des parkings en herbe habituels.

Malgré cela plusieurs 4/5ièmes d’arènes et un public saisi par l’émotion qui reste en place alors qu’il aurait pu quitter les gradins la pluie tombant en continu ce qui a rendu la piste impraticable ou qui attend sagement la reprise de la corrida pendant une heure et demie après l’accident de Román sans récrimination aucune, sans impatience exprimée. Pour des gens qui ont la réputation d’avoir le sang chaud il faut le faire. D’évidence les Toros y sont pour quelque chose.

La présentation d’avant féria était irréprochable, les images et vidéos alléchantes. Origines, armures, trapio… prêchaient pour une réussite, restait toutefois la prudence habituelle de l’aficionado qui sait qu’en matière de toros et en paraphrasant Alfred de Musset « il faut en essayer plusieurs pour en trouver un bon ».

Force est de constater qu’à la fin de l’envoi les Vicois ont incontestablement atteint la cible et ce grâce aux nuances dues à la diversité des encastes.

Pour moi les Raso de Portillo ont manqué d’un peu de piquant, les Cuadri étaient un peu moins cuadri, le casting de la concours fut irréprochable, les Dolorès Aguirre aussi satisfaisants qu’à Bilbao 2023 et San Agustin del Guadalix 2024, Los Maños inégaux dans leur comportement mais intéressants et les erales du Lartet parfaits pour apprendre le métier.

Ce qui est affirmé ici doit être bien sûr tempéré par ce que font les hommes de ces taureaux eux qui ont accepté de venir à Vic, il faut du métier et de l’envie quelque soit l’âge. Pour l’édition 2024 se sont distingués parmi les plus capés un Fernando Robleño regular, Gómez del Pilar mal servi au sorteo, Sánchez Vara heureux comme un novillero, Dámian Castaño convalescent de ses déboires récents. Les révélations et confirmations viennent de Juan de Castilla et de Luis Gerpe qu’on aura plaisir à revoir.

Les regrets sont là aussi avec Esaú Fernández pas à la hauteur de ses dernières prestations, l’effacement d’Octavio Chacón, les difficultés de El Rafi qui peuvent s’expliquer et bien sûr la blessure d’un Román attendu mais qu’on n’a pas eu le temps de voir. Regrets aussi au niveau des novilleros avec ou sans chevaux qui ont globalement déçu.

Des ressentiments aussi lorsqu’on analyse les tiers de piques où mieux peut être fait, la distance appropriée et progressive n’étant que peu respectée, les piques jamais posées avant l’impact, mal placées et trop souvent replacées et peut être aussi en trop grand nombre, le positionnement du cheval quasiment jamais présenté de frente alors que les chevaux sont très mobiles. Mais il faut espérer puisque la présence d’un seul cheval en piste et le respect du montage de la pique se sont imposés en quelques saisons seulement.

Je ne parlerai pas de la suerte suprême souvent hors des critères académiques les cornes et la caste en étant certainement la cause.

Vic se mérite et si la perfection n’existe pas, on l’a approchée pendant le weekend et presque atteinte avec la prestation d’un Morenito de Aranda qui s’est comporté en grand chef de lidia, s’est montré être l’excellent torero qui a su façonner à sa main ses trois élus et qui a été fort respectueux de son compagnon Román.

Plusieurs saluts aussi pour les banderilleros qui ont agi avec professionnalisme à la brega et pour certains au-delà du raisonnable aux banderilles face à du bétail exigeant, n’est ce pas Mathieu Guillon ?

Certains diront que les présidences ont parfois cédé à l’émotion qui envahissait l’arène mais il n’y a pas eu ni injustice ni laxisme. Peut-on reprocher au président de s’être départi de sa neutralité quand la communauté taurine était elle aussi saisie par la liturgie du jour ?

Pour conclure, cette féria n’aurait pas été réussie sans les areneros qui ont remis en état la piste en 3 coups de cuillère à pot (doux euphémisme), l’équipe médicale, les organisateurs, Les Armagnacs à saluer pour leurs initiatives opportunes à la pique et aux banderilles, les clarines, la cuadra de caballos, les hommes et les femmes de l’ombre, etc…

Incontestablement, le Club Taurin de Vic a résolu la formule magique (Toros³ x Lidia) + Arte. Mais

« les arbres ne montent pas jusqu’au ciel » assure le sage alors, après deux férias particulièrement réussies donnant frissons et chair de poule que doit-on attendre pour 2025 ? Des Toros, des Toros, encore des Toros ! Vic Fezensac est bien devenue Vic sur Toros.

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Contraquerencia

Après « A Fleur d’épée » Laurent MUT publie aujourd’hui « un chapelet » de neuf nouvelles

 

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