Fédération des Sociétés Taurines de France

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Reseñas des Socios

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Toros de Dolores Aguirre superbement présentés, le plus beau lot que l’on ait vu jusqu’ici. Trapio et cornes sans reproches. Tous dans le style traditionnel de la maison : manso con casta avec plus ou moins de caste et plus ou moins de difficultés à la gérer. Cela a donné des tercios de piques dont 3 au moins extraordinaires comme on les aime à Vic. C’est là que la division d’opinions intervient : certains spectateurs estiment que les toros sont « tués » quand on leur donne 4 piques et qu’il n’y a plus de faena possible derrière, d’autres que chaque toro même manso a sa lidia et que les maestros expérimentés doivent savoir la gérer.

 

Fernando Robleno hérite d’un manso encasté qu’il fait piquer légèrement. A la muleta, le toro suit avec caste et poder, plus noble qu’il n’y paraissait initialement. Ses séries ne pèsent peut-être pas assez sur le toro qui est mis difficilement en suerte pour l’estocade engagée avec sincérité, mais tombée ce qui limite le succès à une ovation.

Son second est plus manso qu’encasté même s’il va seul à 3 reprises au cheval où il pousse, mais en sortant suelto dès la 2 ème pique. A la faena, le toro derrote beaucoup, est lidié à mi-hauteur, mais l’échec à l’estocade ne lui vaut qu’un succès d’estime pour sa longue carrière devant les encastes dures.

 

Damian Castano hérite d’abord d’un toro superbe qui remate les planches et subit 3 piques, plantées dans la même cible, traseras et pompées dont 2 carioquées !  A la faena, ce toro charge dans 2 séries de derechazos de bonne facture, puis le manso domine l’encasté et il se réfugie aux planches. A l’estocade, mise en suerte impossible et estocade trasera et atravesada plus un descabello.

Le 5 ème sort abanto et se réfugie au centre où Castano va le chercher. A la pique il pousse un peu avant de sortir suelto à 4 reprises. L’opinion générale est que c’est un manso perdido. Pourtant par une grande série de doblones, Castano améliore la charge et poursuit en derechazos poderosos. A gauche, le toro est plus réservé. L’estocade, demie après pinchazo sera tombée.

 

Juan de Castilla voit sortir son premier en Dolores, mais l’accueille par de belles véroniques genoux fléchis dès qu’il réussit à le fixer. Le tercio de pique sera énorme avec une première puya poussée jusqu’aux planches, les suivantes étant plus légères mais avec engagement du toro. Aux banderilles, le toro charge moins, accusant ses 4 piques. L’entame de faena est à genoux en derechazos puissants. Castilla enchaine sur 2 séries à droite aussi exigeantes sans laisser souffler son toro, qui se couche : cela déclenche une bronca imméritée au président pour avoir laissé porter la 4 ème pique. A gauche, le toro relevé n’a qu’une charge molle mais suit car le matador se croise. Malheureusement, l’estocade sera un bajonazo de catégorie. Le président au vu du tercio de pique accordera la vuelta au toro. Le 6 ème sera plus manso, bien qu’il pousse à la première pique mais sort suelto aux suivantes. Après les doblones d’entame et une première série à gauche, le toro part aux planches et il sera impossible d’en tirer quelque chose. L’estocade trasera et presque tendida nécessitera 3 descabellos.

 

Une corrida de Dolores Aguirre qui renforce une nouvelle fois le dicton : chaque toro a sa lidia !

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Cette corrida concours, au demeurant intéressante a connu quelques erreurs de casting : la plus gênante est la présence d’Esaü Fernandez au cartel : il a toréé le Miura dont il est parait-il le spécialiste actuel, de loin sans salir son costume et surtout n’a pas voulu voir le Conde de la Corte, qui avait certes quelques complications mais que l’on n’a pas pu évaluer.

 

Certains ganaderos se sont aussi trompés dans le choix de leurs toros, même s’ils ont fait leur devoir au cheval : le Pages-Mailhan avait un fond de mansedumbre et manquait de caste ; le Villamarta manquait un peu de transmission, malgré la belle faena de Roman ; le Conde de la Corte semblait un manso con casta même si cela n’a pu être confirmé faute de faena.

 

Les picadors n’ont pas forcément été à la hauteur, piquant le plus souvent trasera ou bas dans l’épaule. Seul Javier Sanchez qui pique le Prieto de la Cal a mérité le prix attribué.

 

Jose Garrido a été très bien à ses deux toros, les accueillant par de vraies véroniques et leur donnant une faena adaptée à leur condition. Sa faena au Prieto a sans doute été pour beaucoup dans le résultat final. Il mérite sans doute plus de contrats que ce qu’on lui a proposé en 2024.

 

Au final, c’est le Prieto de la Cal qui a été déclaré vainqueur de la corrida, mais un dieserto aurait été possible. Le picador Javier Sanchez qui a piqué le Prieto mérite sans conteste son prix.

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Le lot de Saltillo vu la veille dans les corrales de Vic avaient paru aux aficionados les plus rigoureux comme inférieur en trapio à ce que le CTV nous propose habituellement. Cela s’est confirmé dans les arènes où les cris de « sardine » et les protestations n’ont pas manqué de fuser notamment à la sortie du 5 ème toro visiblement anovillado. Sur le plan comportement, seuls le quatrième et le sixième avaient suffisamment de noblesse pour permettre une faena de qualité. Les autres, distraits ou toréés sans être vraiment dominés n’ont rien permis.

Les piques sont toujours aussi mal portées à l’exception de celles portées au 3 et au 6. Les autres sont trasera, pompées rectifiées etc.

 

Sanchez Vara toujours aussi bon banderillero, a monté une faena en deux volets à son premier : des derechazos sur le voyage et des naturelles sur le pico et 2 belles séries en se croisant, pesant sur le toro. L’épée est trasera et tendida car le toro ne regarde pas la muleta. A son second, plus noble et ménagé à la pique, 3 grandes séries de derechazos et 2 belles séries de naturelles laissaient espérer une oreille, mais l’épée tendida et desprendida entrainera le refus de la présidence.

 

Gomez del Pilar est passé à coté de ses deux toros : le premier très mobile mais impossible à gauche, est toréé de la droite mais sans réellement faire l’effort pour le dominer. Seule l’estocade sincère et entière rachète la faena. Son second anovillado, mais se fixant sur la muleta est exploité sur le passage et en donnant la sortie vers l’extérieur. Le toro non dominé est difficile à cadrer pour l’estocade tendida et tombée.

 

Luis Gerpe tombe sur un premier distrahido, qui serre à droite malgré les bonnes banderilles de Mehdi Savalli. Gerpe lui donne une faena gauchère, une passe après l’autre, avec 2 séries de meilleure qualité. L’estocade al encuentro est desprendida mais concluante et lui vaut une ovation. Son second est le meilleur de l’envoi en trapio et en comportement et il ne le laisse pas passer. Après de belles véroniques qui pèsent sur le toro, sa faena est de domination sur les deux rives suivie d’une épée engagée mais légèrement tombée : le président refusera l’oreille de la pétition, sans doute pour ne pas se déjuger après son refus précédent, et entendra une deuxième bronca.

Corrida qui ne laissera sans doute pas de trace dans les mémoires, mais où paradoxalement, on ne s’est pas ennuyé !

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Novillada intéressante une fois encore, mais les novilleros n’ont pas su dominer leurs toros.

6 novillos bien présentés avec leur lot de complication pour un encaste minoritaire auraient pu donner un meilleur résultat. 2d’entre eux ont donné des signes de mansedumbre et ou des signes de faiblesse (un changé, 2 limités à 2 piques)

 

Face à eux, les novilleros ont manqué de confiance et se sont montrés très prudents. Les piques, où les novillos ont chargé avec alegria, se précipitant parfois seuls sur le cheval, ont été mal portées et provoqué une bronca méritée pour le deuxième picador de Jesus de la Calzada.

Les faenas ont été marquées de quelques beaux gestes, notamment de Jesus de la Calzada, (en plus de ses deux porta gayola). Mais la catastrophe est venue des estocades : emprunter les extérieurs conduit inévitablement au pinchazo (14 au total !), suivis d’épées basses.

On retiendra les efforts de Joao d’Alva dont les premières passes laissaient entendre qu’il voulait bien faire, mais qui était souvent en recul ensuite.

Jesus de la Calzada, outre ses deux porta gayola au 5 ème et 5 ème bis, a eu des doblones supérieurs notamment au 5 mais n’a pu poursuivre dans ce style.

Cirugeda a semblé le moins à l’aise, profitant de la fixité de ses novillos pour toréer sur le passage, notamment à son second.

Il faudra revoir ces trois jeunes dans des conditions un peu plus favorables.

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Ces deux ganaderias ne resteront pas dans les annales de Bayonne. Le premier un Juan Manuel Criado était de présentation légère pour une première catégorie. Ils ont été conformes à ce que l’on attend d’un élevage d’origine Domecq (par Jandilla) de la noblesse, mais pour la bravoure on repassera. Les deux derniers Monte la Ermita possédaient de belles armures.

Et une sortie de plus en triomphe totalement imméritée pour Fernando Adrian. Alors qu’il a une tauromachie superficielle, sans jamais se croiser, toujours de profil. Cargar la suerte est un terme qu’il a dû oublier depuis l’école taurine. Par contre, fuera de cacho et toréer le public il maîtrise parfaitement. Et en plus il tue mal (en passant par la plage d’Anglet), mais vite, ce qui enthousiasme le public.

Manuel Escribano qui nous a habitué à bien mieux est passé sans peine ni gloire. A noter son très joli traje de luces (brodé de roses).

Une nouvelle fois la présidence bayonnaise a fait preuve d’une générosité déplacée. Pourquoi donner deux oreilles à Adrian, alors que la pétition est minoritaire et qu’après avoir mis un mouchoir, le second tombe, alors que l’on entend que quelques vociférations. Incompréhensible.

Une demie arène, soirée d’été un peu fraîche.

Ginette et Cyril Defrance

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