Fédération des Sociétés Taurines de France

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AMTA, les amis du Musée taurin d’Arles.

Arles mérite bien un musée taurin !

L’AMTA est une société taurine culturelle adhérente de la FSTF. Son président Robert Régal présente l’association lors d’un entretien accordé à Helios films production.

pour lire et écouter, cliquez sur le lien ci-dessus

https://www.youtube.com/watch?v=n08C7ePcLRg

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Sur les six Miura prévus, on n’en retrouve que cinq annoncés sur les dépliants distribués à l’entrée des arènes. Le 2, vraisemblablement récusé par les vétérinaires de la place est remplacé par un Concha y Sierra. Le 3 et le 5 sont invalides : sobreros de Peñajara et Salvador Gavira García. Restent trois Miura dont le 6, autre invalide aux cornes éclatées qui aurait dû être changé.

Malgré quatre port gayola, deux d’Escribano, les deux autres d’Esaú Fernandez, on s’est ennuyé ferme. Rien à retenir, si ce n’est un comportement irrespectueux de Colombo qui torée sans vergogne un invalide et se permet deux desplantes et d’Esaú Fernandez qui après chacune de ses deux faenas s’accorde un rappel que personne ne demande.

A oublier.

Daniel Garipuy

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Novillada sans picador – Concours d’élevages français :

Héritiers F André, Ganaderia Fernay, Ganaderia Turquay, Ganaderia R Durand, Ganaderia A&F Tardieu, Ganaderia Giraud

avec :

Francisco Fernández, Salvador Herrero, Jorge Hurtado

La journée de l’afición de Bouillargues a trouvé sa place dans l’offre taurine française, la douzième édition l’a montré.

Malgré le temps pluvieux qui l’a accompagnée on a assisté à une novillada sans picador de haut niveau privilégiant les taureaux de combat français et les cuadrillas françaises. Côté toreros le recours à des novilleros espagnols est une conséquence du parti pris par les organisateurs de LA EMBESTIDA de présenter du bétail encasté impliquant pour les jeunes un niveau important de formation et de pratique. A ce sujet il n’est pas inutile de rappeler que l’impact de la date retenue en fin de temporada fait que les erales ont pris du poids et de la force les rapprochant du modèle de bon nombre de novillos présentés en novilladas piquées. Cette décision prise en responsabilité est à considérer au regard de l’effectif 2024 des novilleros français, demain sera un autre jour.

En effet la NSP de Bouillargues s’est engagée dans le créneau du bétail exigeant qui rapproche cette arène de l’esprit promu à Céret, Vic, Saint Martin ou Orthez… Si l’on pouvait classer les NSP selon 3 niveaux, il y aurait le niveau 1 découverte, le niveau 2 apprentissage et le niveau 3 confirmation.

Les CV présentés par les novilleros retenus plaidaient en leur faveur et leur comportement en piste a montré qu’il n’y a pas eu d’erreur d’appréciation, ils avaient bien leur place au niveau confirmation. C’est Federico Fernández venant de Cadix qui s’est imposé coupant la seule oreille et a remporté le prix « PUNDONOR » sans que Salvador Herrero de Salamanque ou Jorge Hurtado de Cáceres n’aient démérité mais lui a fait montre de plus de recours et de maturité.

Devant des erales sur le papier qui n’auraient pas démérité en novillada avec chevaux ils ont fait front et assuré bien sûr avec les réserves qu’on peut bien comprendre de la part de jeunes en formation notamment avec des épées pas toujours satisfaisantes mais toutes posées avec engagement.

Côté taureaux l’annonce était claire dès l’affiche qui reprenait une mention autrefois exigée par le règlement taurin : « erales certifiés limpios par les ganaderos ». Ceux ci ont respecté le principe de la corrida concours en présentant de très beaux produits ayant du moteur et du moral et en pointes, pour résumer le bétail méritait le qualificatif de brave. Pas de chance pour Manu Turquay qui n’a pu présenter l’eral titulaire qui s’est cassé une corne à l’embarquement et dont le remplaçant a été diminué en piste par un choc dans les planches provoqué par des capes virevoltantes…

Parmi les erales tous ont répondu présents en matière de caste, de force sans être privés de plus ou moins de noblesse. Pour la deuxième année consécutive c’est l’eral présenté par la ganaderia R Durand qui a remporté le prix « EMBESTIDA ».

Félicitations aux lauréats !

Au final le public a pu apprécier l’émotion provoquée par les taureaux, celle due à la faena à la charge des toreros et celle produite par l’expression artistique des gestes et des mouvements ; n’est ce pas l’essence de la corrida ?

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Des Miura que nous avions vus au campo il y a quelques semaines, ne sont finalement sortis que 3 exemplaires: un Concha Y Sierra a remplacé l’un des Miura au sortéo et 2 autres ont été changés contre un Penajara et un Salvador Gavira.
En un Escribano touche un Miura compliqué auquel le sentido ne manque pas. A la pique, il pousse et subit une carioca (on en verra beaucoup dans cette tarde). Dans la faena, le toro se retourne dans la passe aussi bien à gauche qu’à droite mais à la troisième série le toro est dominé et se fixe dans la muleta. L’épée est portée en entrant droit mais trasera et tendida elle nécessite le descabello. Le torero sera ovationné, et pour le toro il y aura division d’opinion.
En 2 sort un Concha Y Sierra de belle allure, qui ne charge pas Esaü Fernandez à genoux au centre de l’arène, mais file le long des planches. Après 1 larga aux barrières, le toro finit par se fixer dans la cape de Fernandez. Les piques sont en place (exceptionnellement) et légères. La faena sera techniquement correcte (la musique joue) mais sans porter sur toro qui reste problématique. L’estocade caïda nécessitera le descabello.
Le 3 ème toro est remplacé pour une blessure à la patte par un Penajara. Après des véroniques bien faites la mise en suerte pour la pique par des chicuelinas marchées est vibrante. A la pique, le toro est épargné en raison de signes de faiblesse. Après les belles banderilles partagées avec Escribano, la faena débute par une série de derechazos lancés de loin, puis sur les naturelles après un extrano le toro se réserve et devient tardo. L’épée entière en entrant droit est concluante, mais l’ensemble a manqué de transmission et le public n’a pas réagi.
Le 4 ème toro est le meilleur du lot et Escribano le prend à porta gayola (où il doit se coucher) avant de l’emmener au cheval par gaoneras marchées. Les deux piques sont poussées durement par le toro et la faena commencée par cambiada sera poursuivie classiquement avec lidia et dominio. L’épée entière desprendida sera concluante et permettra à Escribano de saluer.
Le 5 ème bis, de Salvador Gavira sera accueilli à la faena par des cambiadas, mais le toro donne rapidement des signes de faiblesse et la lidia perd de son impact et de son intérêt. La demie épée desprendida nécessitera un descabello mais Fernandez pourra saluer.
le 6 ème est le plus lourd des Miura :699 kilos! Avant la sortie, une bronca contre le groupe de protestataires contre tout et n’importe quoi les fait taire pour un moment. Mais l’état des cornes très abimées suscite une protestation générale non suivie d’effet puisqu’il n’y a plus de sobrero. Colombo pose de belles banderilles et mène une faena solide malgré quelques faiblesses du toro. Il conclut par une grande épée foudroyante qui à elle seule était d’oreille, mais n’a provoqué aucune réaction du public.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Pas grand chose à dire de cette corrida décevante: les toros faibles, mansos et/ou compliqués n’ont pas été à la hauteur.
El Fandi qui remplaçait Borja Jimenez a fait du pueblerino mais en toréant de loin et même en posant les banderilles à corne largement passée. Pas de chance à son second blessé pendant la faena et liquidé d’une estocade prudente et atravesada et 3 descabellos
Urena n’a pas pu imposer son style classique à des toros sans possibilités ni force même s’il a bien tué son premier.
Reste Galvan qui à son premier a laissé entendre qu’il voulait reprendre le style de Ponce avec qui il a beaucoup toréé cette temporada (bonne rampe de lancement) : ses poncinas étaient de grand son et autant qu’un hommage montraient ses capacités. Son premier s’étant cassé le piton gauche sur le peto, lui a néanmoins permis une belle faena avec statuaires, doblones, cambiadas, et passes classiques couronnées d’une belle estocade concluante.
Son dernier, pas clair puis vicieux et dangereux après un tercio de banderilles 1 par une le toro coupant les trajectoires, ne lui permet qu’une faena de pundonor terminée par une cogida à l’estocade (sans doute un bleu à la face pour quelques jours !).

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Grande tarde de toros ce jour à Saragosse. Les toros de Zacarias Moreno ont montré grande noblesse avec une caste suffisante à l’exception du 4 ème distrait avec un fond de mansedumbre et fort peu de charge. Très bon également, le second de Alvaro Nunez qui a fait l’avion autour des leurres de Luque.
Perera qui a tiré le mauvais lot a du se contenter d’une faena regular à son premier et n’a rien pu faire au quatrième.
Luque extraordinaire avec ces bons adversaires : son premier est d’une noblesse telle qu’il lui permet des séries en rond d’une longueur extrême avec beaucoup de ligazon, notamment à gauche: c’est un excellent collaborateur! Mais c’est à son second qu’il se montre supérieur par son sens de la lidia et son dominio, à un toro qui s’annonçait difficile après les deux premiers tiers (ménagé à la pique) et la blessure de Juan Contreras. Après les doblones d’entrée, et les premiers derechazos, le passage à gauche est plus compliqué en raison des extranos du toro. Remarquablement repris, Il accepte 1 série de derechazos et une de naturelles autoritaires avant une estocade entière en entrant droit d’effet foudroyant : 2 et 2 oreilles pour Luque!
Tomas Rufo reçoit en premier un manso qui, à la muleta montrera assez de caste pour permettre une belle faena, malgré ses hachazos pendant les 2 premières séries. Il terminera par des manoletinas et une estocade caïdita foudroyante qui limitera les trophées à 1 oreille. A son second, ménagé à la pique, il entame sa faena à genoux et enchaine les séries liées avant une estocade légèrement desprendida, d’effet immédiat. Les 2 oreilles tomberont du palco!
Au total, une bonne tarde, qui a ravi le public, grâce à des toros qui ont remarquablement servi.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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La FSTF a été sollicitée pour représenter la France au jury du Premio Internacional al Joven por la Tauromaquia « José Gómez Ortega ».

Créé par l’Association Culturelle Chenel y Oro, ce prix comprend deux catégories : le prix national et le prix international.

« Son objectif est de distinguer les jeunes qui ont fait de la tauromachie un élément indispensable tant dans leur vie que dans l’environnement qui les entoure, en promouvant et en diffusant la culture taurine ».

La FSTF, particulièrement honorée par ce choix, a proposé Évelyne Lanfranchi-Monleau, aficionada de verdad arlésienne reconnue et membre de notre bureau, pour participer aux délibérations de ce jury international.

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On a vu dans cette corrida concours de bonnes choses, des
détails intéressants, de beaux toros, mais rien de ce qui fait
l’exceptionnel d’une corrida concours. la presse semble indiquer
que le toro de La Palmosilla serait désigné vainqueur (peut-être
parce que El Cid lui a coupé une oreille) mais pour moi, le prix
est dieserto. Le premier est un magnifique Concha y Sierra, sans
doute un des derniers nés chez Jean-Luc Couturier. Ferrera le
fait charger de loin à la pique, conformément à ses habitudes,
et le toro impacte avec violence à 3 reprises, même s’il hésite
à la 3 ème puis recule devant les capes.Faena le prend en
naturelles et déclenche la musique à la 3 ème série. Il enchaine
sur des derechazos avant une estocade trasera et pulmonaire
foudroyante. La pétition n’est pas suivie par la présidence :
vuelta. En 2 sort un Juan Luis Fraile à la place du Pablo
Mayoral prévu. les piques sont « regular », le picador ne se
croisant pas assez pour déclencher la charge. A la faena, le
toro n’humilie pas et derrote, obligeant El Cid à abréger : à
l’estocade mete y saca et demie épée atravesada plus descabello.
Le 3 est un Galache fort beau également, qui sera
malheureusement changé pour faiblesse. Le 3 Bis de Salvador
Garida est protesté pour ses cornes escobillées, mais maintenu
en piste. Très léger, (les poids annoncés sur le programme ne
correspondent pas à ceux affichés en piste) il ne prendra que 2
piques et ses 2 premières séries seront encourageantes au point
de déclencher la musique. Morenito de Aranda devra ensuite le
toréer aux planches où il se réfugie et le tuer dans cette
querencia. Le 4 de Penajara est accueilli par Ferrera en
véroniques nerveuses. Entre les piques, une vuelta de campana et
2 plantages de cornes dans le sable qui laisseront des traces:
aux 2 premières séries de derechazos, le toro chutera. Ferrera
abrège et prend l’épée pour trois pinchazos et une 1/2 épée. Le
5 de La Palmosilla Chute sur la pique et encore en sortie mais
charge avec un impact très fort poussant le cheval aux planches
à la seconde rencontre. Mais il lui reste assez de jus pour une
bonne faena en séries liées, surtout à droite en musique et avec
les naturelles du Cid retrouvées par instants. L’épée est bonne,
la pétition majoritaire et l’oreille accordée: El Cid est prêt
pour son retour à Séville! Le 6 est un Gavira qui ne veut pas
voir Morenito de Aranda venu se mettre à genoux au tiers. Il
devra reprendre la suerte au long des barrières une fois que le
toro aura fait quelques tours du ruedo. Suivront 4 picotazos
chargés de loin mais sans que le toro ne pousse. A la faena, la
musique joue encore après deux séries liées à droite. L’épée
sera entière et foudroyante mais faute de pétition suffisante,
Morenito se contentera d’une vuelta.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Cela devait être un lot de Talavante, mais au final 3 toros de
Talavante et 3 de Hemanas Azcona étaient annoncés au sorteo.
Le lot manque d’homogénéité même si les Talavante mieux
présentés, plus mobiles et plus agressifs, et d’une noblesse
totale ont permis aux novilleros de couper des oreilles.
Chicharro touche en 1 un Azcona faible dont la pique sera
carioquée. A la muleta, il attaque par le haut avec douceur pour
ménager son adversaire et déclenche la musique sur les séries de
derechazos liés. Le toro derrote toujours en fin de passe, même
à gauche et une estocade trasera et tendida lui permet de
saluer.
Le deuxième de Talavante est très mobile, parcourt le ruedo dans
tous les sens et prend une première pique au réserve, A la faena
début spectaculaire de Torres par arrucina et derechazos à
genoux. Les séries à droite déclenchent la musique, mais le toro
se réserve peut-être parce que Torres ne se croise pas assez
pour déclencher la charge. La grande estocade d’effet rapide
déclenche une forte pétition refusée par le palco. Vuelta.
Zulueta a la chance de voir son Azcona renvoyé et de recevoir un
Talavante jabonero encasté, de grande mobilité, même s’il
connaitra quelques fléchissements. Ménagé à la pique, il sera
accueilli à la faena par des aidées hautes suivies de derechazos
liés qui déclenchent la musique. Le toro répète infatigable et
aurait sans doute mérité la vuelta s’il avait été mieux piqué.
Une grande série de naturelles pour finir et après pinchazo 3/4
d’épée tombée. la pétition sera refusée. Nouvelle vuelta.
Chicharro accueille le 4 de Talavante par une larga aux
barrières et profite d’une charge vibrante. Mais le toro
effectue une vuelta de campana qui aura peut-être un impact sur
son comportement ultérieur. Après la pique, la 1 ère poussée
très loin, Torres effectue un quite par gaoneras. A la faena,
passe cambiada puis 2 belles séries à droite. A la suivante, le
toro commence à chercher les planches, mais est bien repris en
lui gardant la muleta sous le museau. L’estocade entière en
place et foudroyante lui permet de couper une oreille méritée.
Après une sortie vive, le 5 d’Azcona se réserve rapidement: le
picador devra franchir le cercle pour déclencher la charge. La
faena de Torres à ce toro réservé et faible est assez difficile,
mais l’estocade remarquable dans le haut est foudroyante et vaut
à elle seule l’oreille.
Le dernier toro sort accompagné de la musique (tradition locale)
. Aux piques il fonce et pousse par l’impact le cheval aux
planches. Zulueta entame une faena très sévillane après les
doblones, par des séries liées d’abord à droite puis à gauche
avec beaucoup de décontraction. Après pinchazo, l’entière
d’effet rapide permet au palco de concéder l’oreille.
A noter que pendant leurs vueltas, les 3 novilleros ont du
donner de nombreux autographes sur les capes présentées par des
enfants (pas traumatisés du tout).

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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