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Aimer la tauromachie c‘est aussi s’intéresser à toutes les utilisations que l’homme parvient à dénicher dans les capacités naturelles d’un bovin. Cette inventivité pour se distraire va très au-delà de la passion première qui guide chacun de nous vers ce qui le mobilise le plus : la corrida et ou la course landaise et ou la course camarguaise. Mais au delà de cette trinité, il y a en France nombre de pratiques taurines locales plus ou moins connues et toujours respectueuses de l’animal : les abrivados, bandidos, ferrades, les gazes dans le sud, les batailles de reines en Savoie et en Suisse etc… En Espagne, il y a entre autres pratiques le lâcher de vaches navarraises les courses de rue (plus de 10000 par an) et les concours d’arrastres.

Les aficionados a los toros connaissent les mules de Vic, les paires de traits bretons ou autres chevaux de travail qui conduisent le taureau vaincu au matadero. Ces arratres joliment décorés (les arènes de Vista Alegre à Bilbao sont championnes et de loin de l’emplumage, des sonnailles et autres rubans) et rompus à l’exercice sont entretenus par de vrais passionnés. À Santoña (Cantabrie) par exemple, c’est un attelage de bœufs qui officie aux arènes.

Comme il peut exister des concours de labour il existe en Espagne des concours d’arrastres. Ce jeu, puisqu’il y a enjeu, voit se confronter des équipages de vaches ou de bœufs liés par un joug et attelés à un traîneau portant une charge supérieure à la tonne dans une épreuve chronométrée sur un parcours déterminé.

Rien de tel esthétiquement parlant qu’un attelage de vaches Tudanca, mené par le ganadero chaussé de sabots de bois et armé d’un aiguillon de noisetier.

Si vous passez par le Pays Basque ou la Cantabrie lisez les affiches, les programmes de fêtes, il y a souvent un concours d’attelage à découvrir dans ces petits villages qui fleurent bon le respect et la transmission des traditions rurales. C’est une pratique tauromachie populaire et rurale, mettant en valeur les animaux présentés et leurs éleveurs qui mérite d’être distinguée.

Osez les concours d’arrastres !

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NOTES DE LECTURE
Par ces temps caniculaires, repos à l’ombre et lecture font bon ménage.
L’âge de pierre de la Tauromachie française (ou des Pierre) s’étend de 1897 à 1958, Pierre Cazenabe « Felix Robert », Pierre Pouly « Pouly III », Pierre Schull.
L’âge de bronze débute avec Robert Pilès, jusqu’à Patrick Varin, pour Maxime Ducasse, ce sont les anciens, les aînés ceux que l’on respecte…
Né en 1964, le nîmois va également cotoyer Swan Soto, Fernandez Meca, Denis Loré, Bernard Carbuccia.
Très rapidement il devient banderillero, par lucidité.
« Maxime » va actuer pour ces toreros, mais aussi « tras los pirineos » Eduardo Davila Miura et « Rafael Rubio Rafaellilo»  pendant 30 ans.
Les hommes vêtus d’argent sont souvent aussi discrets qu’efficaces et précieux.
Appellation que l’on peut donner à ce Road Book, ce journal de bord, ce carnet de campagne qu’a tenu Maxime durant ces 30 années, où il a officié dans « la Cour des Grands ».
Ce type d’essai est très rare par un professionnel de la Tauromachie. Seul Jean Cau « Les oreilles et la queue » (1) et Joël Jacobi «  Trois jours en France » (2) l’ont tenté, mais avec le prisme de l’ « aficionado a los toros ».
Le ton est clair, avec l’humour adéquat, les jeunes diraient cash ! À voir : « on pourrait porter des montres qui indiquent seulement deux heures ; celle du sorteo, celle du paseo ».
Voire « les confrères on les croise sur deux surfaces : le goudron des parkings et le sable des arènes ».
Un monde hermétique, que certains aficionados veulent pénétrer en vain. Les manies, les marottes, voir les cuentos.
A mezzo voce, comme les conversations sur la course, l’art de parler d’un triomphe ou d’un pétard avec justesse, philosophie et franchise.
La confrérie des picadors qui parlent chevaux et cuadras, celle des chauffeurs qui discutent chevaux vapeur et marques, les banderilleros qui parlent entre eux ou par geste au Maestro. Le chef d’orchestre de l’ombre : le mozo…
Allez une clope, un café, on sort du patio de caballos, Vous suivez Max, c’est le paseo !
La Cour des Grands, par Maxime Ducasse
Faena préfacière de catégorie supérieure de notre Jacques Durand national.
In Octavo (20×13) Éditions le Diable Vauvert (avril 2023) prix 22 euros.
Jacques Lanfranchi « El Kallista »
archiviste Société taurine fédérée « Les amis du musée taurin d’Arles »
le 12 juillet 2023
crédits photos
1 collection personnelle
2 Librairie Teyssier Nîmes
3 collection Cosme
Bibliographie :
  1. les Oreilles et la Queue, Jean Cau 1961 Éditions Gallimard
  2. Trois jours en France, Joêl Jacobi 1998 Faena n°4
A noter le titre de l’ouvrage, en 4ième de couverture se découvre en faisant bouger le bouquin !
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Actualités UBTF/Vient de paraître

CHICUELO. Un torero pour l’histoire

Joël Bartolotti (2023)

Si Chicuelo a acquis la postérité taurine en raison de la passe de cape qui porte son nom, son apport à la tauromachie est beaucoup plus important car il fut le vrai fondateur du toreo moderne. Grâce à cette biographie richement documentée Joël Bartolotti réhabilite pour l’histoire cet immense torero.

Format 16/24, 220 pages, 50 illustrations en couleur et noir et blanc.

Prix : 25 €

Le bon de commande est disponible en cliquant  ICI

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Faut-il craindre l’arrivée dans nos arènes de ce nouveau public composé de vingtenaires et de trentenaires ?
À lire nombre de revisteros, le manque de repères et l’ignorance des fondamentaux par ces profanes pourrait conduire la corrida à sa perte ; fichtre !
A visto de nas, ce sont des spectateurs qui veulent découvrir et mieux connaître ce qu’on leur propose et expriment l’émotion instinctive que leur procure le moment présent, d’où, par exemple, l’inflation de trophées accordés clouant au pilori les présidences perdues dans leurs certitudes et bousculées par ce vent nouveau venu d’ailleurs. À ce stade sont-ils condamnables ?
Bien sûr que non.
Le constat ne peut être controversé mais alors n’y a t il aucune solution ?
Bien sûr que oui, il y en a.
Mais y a t il des propositions d’action pour pallier ce manque de connaissances ?
Pas autant qu’il serait nécessaire. Elles ne courent pas les callejons ! En effet, si la critique est aisée, l’art est difficile !
Après ce constat qui nous rassemble, il convient d’étudier les marges de progression pour s’approprier le phénomène, concevoir des axes de changement et construire les outils d’accompagnement, diront les managers qui n’ont pas toujours tort, une once de méthode ne peut que favoriser la conduite du changement.
Sans prétendre que la FSTF est la seule à avoir pris les devants, il n’est pas inutile de rappeler à cet instant qu’à partir de 2020 elle a conduit les États Généraux des Tauromachies qui ont produit les Cahiers des EGT avec 40 propositions de changement. Notons que cette évolution espérée de la fréquentation des arènes avait alors été anticipée.
Engagée depuis sa création à défendre une tauromachie authentique et éthique, la FSTF a pour sa part déjà conçu de premiers outils d’initiation informatifs et formateurs. Vous pouvez les consulter sur son site internet, ils sont libres de droit et imprimables par qui voudra bien les diffuser et les distribuer, en voici trois exemples :
– La Présidence répond à vos questions
– La Corrida comment ça marche (niveau 1)
Argumentaire Quelques vérités sur la corrida CH 4  
Mais ce n’est pas suffisant, elle a donc décidé de consacrer son automne traditionnellement studieux à de nouveaux travaux pour aller encore plus loin :
– Le Corps des Présidents et Alguazils de Corridas abordera le thème Les Trophées Taurins, bilan et perspectives lors de son symposium annuel ;
– Le colloque de la FSTF, organisé dans le cadre de son congrès annuel, traitera pour sa part du sujet déterminant : La corrida de demain vue par les Jeunes Aficionados.
Deux manifestations auxquelles les aficionados peuvent participer.
Nous y reviendrons.
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Quand vous vous déplacez pour rejoindre une arène ou un élevage, ou quand vous renoncez à vous déplacer seul faute de compagnon de route, vous pensez covoiturage.

Mais comment rechercher un ou des partenaires de voyage en dehors de vos proches connaissances ?

Savez vous qu’il existe sur Facebook un lieu où échanger vos offres et ou demandes de déplacements taurins ?

Pour en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur BlaBlaCorrida

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Actualités de la FSTF les parutions taurines
Un narrateur bouillonnant, un petit matin d’été, le départ d’un train et des rêves d’Espagne. Ainsi débute le voyage. A Fleur d’épée n’est ni un essai, ni un roman, c’est du vécu. Le récit poétique de l’épopée succombe à l’amour taurin, la prose fulgure, le temps ébruite un espace bousculé. Nîmes, Céret, Port-Bou, Barcelone, Valencia, les villes s’enchaînent, les souvenirs s’épluchent, les taureaux et les toreros défilent. Il suffit de lire, on se fait emporter.
10€ + frais de port
Vente en ligne: www.laurentmut.com
ou par téléphone: 07 81 88 05 36
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Le mois de juin permet d’effectuer un premier bilan de la saison taurine même s’il n’en constitue pas le point d’équilibre.

Aujourd’hui et pour ce premier semestre 2023 une évidence s’impose : la fréquentation est supérieure aux années précédentes quelle que soit la catégorie des arènes avec une évolution dans la répartition sociale des personnes qui viennent compléter les gradins. Il faudra en analyser finement la nature et en rechercher les causes en évitant les supputations, ressentis, extrapolations hasardeuses et autres conclusions hâtives et triomphalistes si on veut en tirer un bénéfice réel et durable.

Cet apport de clientèle ne devra pas non plus ne rester que la simple satisfaction économique de l’organisateur. A partir de là, il y a nécessité en effet à penser la fidélisation de ce nouveau public parmi lequel le retour remarqué de personnes parties parce que déçues par l’évolution du spectacle; ce phénomène doit être particulièrement surveillé.

Il y a là un indicateur fiable à considérer. Ne pas décevoir doit être le fil conducteur de ceux qui proposent les spectacles. Consolider ces résultats favorables passe donc par une réflexion approfondie de l’offre proposée, notamment en matière de bétail.

A ce titre, la temporada souffle le chaud et le froid, creuse encore plus le fossé entre les corridas dites « toristes » et les corridas dites « toreristes », entre l’émotion légitimement attendue du taureau et l’émotion artistique tout aussi légitime procurée par l’homme.

Peut-on espérer des passerelles entre ces deux mondes ?

Certains toreros montrent la voie à suivre, Morante et Luque s’engagent, agissent, mettent la jambe. Ils n’hésitent pas à accepter des taureaux d’élevages qui montrent caste et bravoure. Leur attitude est à saluer mais le mouvement est encore marginal. Trop de taureaux ne supportent plus le test de la bravoure, les taureaux honorés ne sont trop souvent que des taureaux de troisième tiers, « noblesse molle » et « soseria » l’emportent, devant ce bétail, les trophées tombent à profusion pour saluer des prestations certes esthétiques et méritoires mais incomplètes et pléthoriques dérivant vers le spectaculaire et souvent l’ennui.

Pendant ce temps nos adversaires ne désarment pas, même s’ils sont peu nombreux, eux ils savent transformer le plomb en or ! Maîtres en communication et sûrs de l’oreille conciliante de la presse ils tirent profit d’une décision juridictionnelle pourtant marginale à Pérols ou encore déroulent leur journée nationale anti corrida du 10 juin avec plus de succès dans les médias que sur le terrain…

Les tauromachies ont aussi des choses à dire et à montrer, et pourtant, « pour vivre heureux, vivons cachés » entend-on encore dans nos rangs, non ! Ce temps est fini ! Il faut exister, se faire connaître auprès de la population indifférente et ou non informée. Espérons que la plainte annoncée par l’ONCT/UVTF contre la désinformation flagrante diffusée sur Europe 1 le 14 mai dernier soit déposée et défendue jusqu’au bout.

Par ailleurs, les jeunes professionnels et les jeunes aficionados ont montré qu’ils savaient faire en matière de communication et qu’ils pouvaient faire. Il faut entretenir ce feu.

Prenons exemple sur eux, soutenons les !

Gardons le contact !