Fédération des Sociétés Taurines de France

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          Qu’est ce qui peut pousser une quarantaine de personnes de 13 à 77 ans venus de Bayonne ou Saint Martin de Crau par un samedi de novembre très pluvieux et particulièrement venteux à se réunir à Nailloux ? Le symposium du Corps des Présidents et Alguazils de Corrida qui y est organisé, bien sûr ; mais pas que.

Mais non, ce ne sont pas des Calimeros qui seraient nostalgiques d’un passé qui ne se rattrape jamais. Derrière les travaux de ce groupe d’aficionados il y a leur engagement à construire un avenir durable pour les tauromachies.

En évoquant la situation du rejon, l’éditorial paru le 2 novembre dans Mundotoro leur donne du grain à moudre. Le constat est glacial : l’élitisme consacré dans l’ exceptionnelle carrière de deux cavaliers qui n’ont jamais voulu se rencontrer est salué par l’auteur mais il aura eu en retour pour conséquence la rupture dramatique avec les pueblos et le public populaire. En Espagne perte en quelques décennies de 65 % des places offrant du rejon, en France d’une vingtaine de spectacles on passe à sept…

Jamais le regrettable effacement du toro devenu le faire valoir du cavalier n’est évoqué comme s’il n’était devenu qu’un accessoire, sachant que c’est cette évolution qui a contribué fortement à l’éloignement des aficionados de la corrida à pied.

N’y a -t-il pas là un avertissement ? Cela devrait amener à réfléchir sur l’évolution de la corrida à pied (voir nos éditos de septembre et octobre 2023) dont les statistiques sont trompeusement interprétées comme bonnes, la situation est en réalité tendue dans les arènes de troisième catégorie qualifiées à tort de « petites ». Alors que c’est là que naît et s’exprime l’aficion populaire, c’est là que s’entretient le bénévolat et, plus grave, c’est là que s’organisent les novilladas en particulier sans picadors.

Non les membres du CPAC, les SOCIOS de la FSTF, les clubs taurins fédérés ne sont pas des Calimeros, ils ne sont que réalistes et savent se projeter. Ils savent que le maintien des tauromachies passe par le respect de l’éthique et de l’intégrité du taureau. Ils savent que c’est le taureau qui produit l’émotion la plus profonde.

La tauromachie française possède des atouts que n’ont pas nos cousins ibères – l’engagement militant sans faille de l’associatif taurin, le respect du toro de combat par la défense du tiers de pique, plus de vingt ans d’analyse de l’état des cornes, une génération de jeunes aficionados qui monte en responsabilités – de quoi espérer des jours meilleurs. Il y a là tant de richesses qui ne demandent qu’à être cultivées.

Messieurs les décideurs ne ratez pas le coche !

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Le Président de l’Union des Villes Taurines de France communique

NB : la FSTF reçue le 17 novembre prochain par le Maire de Dax, Président de l’UVTF, fera part de ses observations et présentera ses  initiatives et actions complémentaires en défense des tauromachies.

En attendant la FSTF met à votre disposition le communiqué officiel qui dresse le bilan quantitatif de la saison 2023 et évoque la nécessaire consolidation du nouveau public dans son aficion. L’UVTF a fait le choix d’une transmission horizontale et numérique au moyen de 2 outils culturels une appli et un e-book. Par ailleurs l’opération École d’Aficion sera reconduite en 2023.

Pour le Président de l’UVTF le renforcement du statut de la corrida passe par le Règlement Taurin Municipal Français dont la révision est en cours de concertation avec une publication prévue pour la fin de cet exercice.

Enfin il confirme son intérêt pour le Plan Triennal – conçu en 2015 et devenu depuis permanent – saluant la participation des acteurs taurins sans évoquer la contribution financière la plus importante, celle du public, ce que l’on ne peut que regretter.

Pour accéder au communiqué, 3 liens au choix :

lo taure roge

corridasi

torofiesta

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Aimer la tauromachie c‘est aussi s’intéresser à toutes les utilisations que l’homme parvient à dénicher dans les capacités naturelles d’un bovin. Cette inventivité pour se distraire va très au-delà de la passion première qui guide chacun de nous vers ce qui le mobilise le plus : la corrida et ou la course landaise et ou la course camarguaise. Mais au delà de cette trinité, il y a en France nombre de pratiques taurines locales plus ou moins connues et toujours respectueuses de l’animal : les abrivados, bandidos, ferrades, les gazes dans le sud, les batailles de reines en Savoie et en Suisse etc… En Espagne, il y a entre autres pratiques le lâcher de vaches navarraises les courses de rue (plus de 10000 par an) et les concours d’arrastres.

Les aficionados a los toros connaissent les mules de Vic, les paires de traits bretons ou autres chevaux de travail qui conduisent le taureau vaincu au matadero. Ces arratres joliment décorés (les arènes de Vista Alegre à Bilbao sont championnes et de loin de l’emplumage, des sonnailles et autres rubans) et rompus à l’exercice sont entretenus par de vrais passionnés. À Santoña (Cantabrie) par exemple, c’est un attelage de bœufs qui officie aux arènes.

Comme il peut exister des concours de labour il existe en Espagne des concours d’arrastres. Ce jeu, puisqu’il y a enjeu, voit se confronter des équipages de vaches ou de bœufs liés par un joug et attelés à un traîneau portant une charge supérieure à la tonne dans une épreuve chronométrée sur un parcours déterminé.

Rien de tel esthétiquement parlant qu’un attelage de vaches Tudanca, mené par le ganadero chaussé de sabots de bois et armé d’un aiguillon de noisetier.

Si vous passez par le Pays Basque ou la Cantabrie lisez les affiches, les programmes de fêtes, il y a souvent un concours d’attelage à découvrir dans ces petits villages qui fleurent bon le respect et la transmission des traditions rurales. C’est une pratique tauromachie populaire et rurale, mettant en valeur les animaux présentés et leurs éleveurs qui mérite d’être distinguée.

Osez les concours d’arrastres !

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Après neuf longs mois passés à concevoir, construire et nourrir son nouveau site internet la FSTF a enfin repris sa place sur la toile. Si le temps nous a échappé c’est à cause de la triple ambition de créer un outil interactif qui permette à la fois d’informer, de communiquer mais aussi et surtout d’échanger. Aux fonctions traditionnelles ce site apporte donc des services nouveaux et intègre les outils destinés à gérer les relations et échanges avec nos affiliés.

Parmi les nouveautés et au delà des parties ouvertes au public ont été créés des espaces privés réservés à la fédération pour son fonctionnement interne, aux clubs affiliés et aux adhérents individuels en relation avec elle.

Deux innovations importantes directement issues des ÉTATS GÉNÉRAUX des TAUROMACHIES ont amené la fédération à modifier son propre fonctionnement et à parfaire son ouverture.

  • Ainsi les pages dédiées aux SOCIOS de la FSTF servent elles de support numérique à ce club taurin interne à la fédération qui a vocation à rassembler les personnes qui la rejoignent à titre individuel.
  • Par ailleurs en solidarité avec les éleveurs et pour favoriser l’accès des élevages aux aficionados et à toute autre personne intéressée a été créée la ROUTE du TAUREAU. Une carte interactive oriente le visiteur vers les fiches descriptives de chaque élevage et présentant les conditions de visite.

Le site est désormais à votre disposition avec ses incomplétudes et ses imperfections, un temps de rodage étant nécessaire à son aboutissement.

Ainsi les pages dédiées au Corps des Présidents et Alguazils de Corrida ne sont elles pas encore finalisées. Ce sera l’affaire de quelques semaines pour pouvoir disposer d’un site complet avec notamment la récupération de la riche documentation accumulée depuis plusieurs décennies.

Soyez patients, soyez indulgents, l’enjeu le vaut bien et je vous invite à partager l’affirmation de William Shakespeare que nous faisons nôtre :

« la mémoire est la sentinelle de l’esprit ».

Gardons le contact !