Fédération des Sociétés Taurines de France

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Cela devait être un lot de Talavante, mais au final 3 toros de
Talavante et 3 de Hemanas Azcona étaient annoncés au sorteo.
Le lot manque d’homogénéité même si les Talavante mieux
présentés, plus mobiles et plus agressifs, et d’une noblesse
totale ont permis aux novilleros de couper des oreilles.
Chicharro touche en 1 un Azcona faible dont la pique sera
carioquée. A la muleta, il attaque par le haut avec douceur pour
ménager son adversaire et déclenche la musique sur les séries de
derechazos liés. Le toro derrote toujours en fin de passe, même
à gauche et une estocade trasera et tendida lui permet de
saluer.
Le deuxième de Talavante est très mobile, parcourt le ruedo dans
tous les sens et prend une première pique au réserve, A la faena
début spectaculaire de Torres par arrucina et derechazos à
genoux. Les séries à droite déclenchent la musique, mais le toro
se réserve peut-être parce que Torres ne se croise pas assez
pour déclencher la charge. La grande estocade d’effet rapide
déclenche une forte pétition refusée par le palco. Vuelta.
Zulueta a la chance de voir son Azcona renvoyé et de recevoir un
Talavante jabonero encasté, de grande mobilité, même s’il
connaitra quelques fléchissements. Ménagé à la pique, il sera
accueilli à la faena par des aidées hautes suivies de derechazos
liés qui déclenchent la musique. Le toro répète infatigable et
aurait sans doute mérité la vuelta s’il avait été mieux piqué.
Une grande série de naturelles pour finir et après pinchazo 3/4
d’épée tombée. la pétition sera refusée. Nouvelle vuelta.
Chicharro accueille le 4 de Talavante par une larga aux
barrières et profite d’une charge vibrante. Mais le toro
effectue une vuelta de campana qui aura peut-être un impact sur
son comportement ultérieur. Après la pique, la 1 ère poussée
très loin, Torres effectue un quite par gaoneras. A la faena,
passe cambiada puis 2 belles séries à droite. A la suivante, le
toro commence à chercher les planches, mais est bien repris en
lui gardant la muleta sous le museau. L’estocade entière en
place et foudroyante lui permet de couper une oreille méritée.
Après une sortie vive, le 5 d’Azcona se réserve rapidement: le
picador devra franchir le cercle pour déclencher la charge. La
faena de Torres à ce toro réservé et faible est assez difficile,
mais l’estocade remarquable dans le haut est foudroyante et vaut
à elle seule l’oreille.
Le dernier toro sort accompagné de la musique (tradition locale)
. Aux piques il fonce et pousse par l’impact le cheval aux
planches. Zulueta entame une faena très sévillane après les
doblones, par des séries liées d’abord à droite puis à gauche
avec beaucoup de décontraction. Après pinchazo, l’entière
d’effet rapide permet au palco de concéder l’oreille.
A noter que pendant leurs vueltas, les 3 novilleros ont du
donner de nombreux autographes sur les capes présentées par des
enfants (pas traumatisés du tout).

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Machamona est une jeune ganaderia (2016) formée à partir de
vaches et semental de Flor de Jara donc d’encaste Santa Coloma –
Buendia. Cela s’est parfaitement vu au cours de cette tarde avec
des toros qui sortaient abanto, mais se réservaient au fil des
passes avant de se relancer dans des arrancadas violentes, tout
en ayant un fond de noblesse.
L’un d’eux a été changé pour une boiterie pas si évidente ce qui
a donné lieu à un gag avec les cabestros, qui appréciant leur
sortie en piste ne semblaient pas avoir envie de rentrer au
corral.
Difficile pour les jeunes novilleros de s’accorder avec ce genre
de comportement. Certes, ils savent bien toréer, ils connaissent
les gestes et les suertes, mais cela ne transmet pas d’émotion.
Le seul qui brille un peu et qui paradoxalement semble avoir le
moins de connaissances techniques, mais qui compense par son
entrega est Miguel Andrades: D’abord c’est un des rares
novilleros qui banderille et plutôt bien notamment à son
deuxième toro; et puis, comme cela devient une habitude chez
lui, après une première faena classique, il va à puerta gayola à
son second toro, l’emmène à la pique en chicuelinas marchées, et
le torée à genoux en début de faena. Une bonne estocade où il
perd la muleta et se fait courser par le toro qui le piétine
après une chute, lui permettront de couper la seule oreille du
jour.
Bruno Aloi, jeune mexicain encore peu connu, semble lui aussi
avoir de la personnalité en plus de la technique classique qu’il
montrera à son premier en donnant vuelta.
Valentin Hoyos est resté un ton en dessous sans cependant
démériter.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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Corrida intéressante malgré les faiblesses et la mansedumbre latente de plusieurs des toros du Puerto de San Lorenzo et de la Ventana del Puerto.
Manzanares sembla venir simplement pour être telonero et le tendido 7 ne l’aime pas : parce qu’il utilise des grandes muletas, qu’il travaille du pico au moins en début de faena ou qu’il ne se croise pas assez? Malgré quelques séries liées à son premier, applaudies au soleil et un travail sans transmission à son second limite soso, les échecs renouvelés à l’épée ternissent sa réputation.
Roman qui touche les deux plus lourds du lot est l’homme du jour: Son premier toro réservé à la sortie du toril, se livre dans la cape de Roman, est peu piqué malgré ses 637 kg et sort suelto. Pourtant Roman l’entreprend de loin pendant 4 séries où le toro va charger avec fixité et permettre des derechazos et des naturelles liés qui soulèvent l’enthousiasme du public. Mais, à la série suivante le toro se dégonfle et cherche les planches. Roman le récupère dans sa muleta pour lui arracher quelques passes puis quelques manoletinas avant une demie estocade légèrement desprendida, qui limitera le triomphe espéré à un salut.
Son second, protesté par le 7, s’engage à la pique, mais donnera des signes de faiblesse à la faena qui manquera de transmission malgré quelques bons passages. La demie épée sera tombée suivie du descabello : sifflets au toro.
Tomas Rufo a la chance de tomber sur le seul toro ayant quelques qualités et sauvera un peu la tarde au 6 ème. Son premier est renvoyé au toril pour faiblesse et mansedumbre et est remplacé par un Juan Pedro Domecq d’une noblesse fade auquel il donnera après entame à genoux, une faena classique mais sans portée pour le public, conclue d’une entière largement tombée.
Le 6 ème jaillit du toril en sautant, et entre bien dans les véroniques de Rufo. Après les doblones d’entrée, les séries liées à droite comme à gauche provoquent olés et applaudissements. la demie épée concluante est dans le rincon et provoque une pétition à laquelle la présidence ne cède pas sans écouter de bronca, ce qui permet à Rufo une vuelta très applaudie.

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On croirait que Victoriano réserve à Madrid ses toros encastés alors qu’on les a vus sortir si mal ailleurs. Le lot du jour de belle présentation, avait de la caste, de l’agressivité, de l’humiliation et se retournait dans les leurres comme des chats, notamment sous les pecho. Face à eux, il fallait s’accrocher ce qu’ont tenté avec beaucoup d’énergie et d’entrega les deux combattants du jour.
Au premier, Adrian, puisqu’il s’agit d’un mano a mano, donc de competencia, s’en va à porta gayola et le toro ayant continué jusqu’à l’autre bout de la piste, enchaine par des farols à genoux au long des barrières et des chicuelinas de bon son. A la pique le toro se défend d’abord puis pousse mais à la seconde, il sort suelto. A la faena, le toro qui a de la caste et de la violence répète dans le leurre: la faena est bien menée à droite, à gauche le toro est plus compliqué. L’estocade basse et pulmonaire prive le torero de tout trophée.
Son second, accueilli par larga aux barrières et véroniques, est mené à la pique où il s’engage peu. A la faena, initiée par doblones et derechazos, le toro se retourne vite. Les série à droite sont de qualité à gauche c’est moins évident. le toro domine le travail. L’estocade en place mais tendida et d’effet lent ne permet à nouveau aucun trophée.
Le cinquième est compliqué. Pourtant Adrian entame sa faena à genoux par passe cambiada et derechazos mais subit une première voltereta sur cette série. Il enchaine donc sur les passes fondamentales et offre une superbe série de naturelles. Sur la suivante, nouvelle voltereta. A la suite de quoi on constate que le toro n’a pas réellement été dominé. Après des bernadinas serrées, 1/2 épée et deux descabellos. le salut est pour une faena d’émotion, mais il y a division d’opinions.
Borja Jimenez va 3 fois à porta gayola! A son premier il enchaine sur des véroniques applaudies. Tito Sandoval poussé aux planches par le toro donne un tercio de piques majeur. Le toro poursuit les peones jusqu’aux barrières et montre sa caste. A la faena, les doblones assis sur l’estribo se poursuivent par de bons derechazos mais le toro serre au pecho. Plus compliqué à gauche, Borja le change de terrain et lui donne une grande série de naturelles suivie de doblones spectaculaires, mains très basses qui provoquent l’ovation. malheureusement pinchazo au premier essai et entière desprendida. Le public lui demandera de donner une vuelta protestée sur d’autres tendidos.
A son second, la larga est suivie de chicuelinas de grand son. La faena commence encore par des doblones enchainés sur derechazos à genoux. Sur les séries à droite, le toro serre et 2 désarmés successifs interviennent sur des derrotes du toro. 1/2 épée en place après pinchazo al encuentro et 3 descabellos.
Le 6 ème est le seul quatreno il s’avère compliqué malgré sa noblesse, et il a moins de transmission que ses frères ainés, notamment à gauche. Le nouvel échec à l’épée (tombée) enlève tout espoir de succès.
Une bonne tarde, animée, où on ne s’est pas ennuyé un seul instant: quand il y a des toros, il y a une corrida !

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Tarde dont on espérait beaucoup (lleno) et qui s’est terminée par 2 matadors et un banderillero à l’infirmerie.
Les toros de Fuente Ymbro très bien présentés avec des pitons astifinos, faisaient se poser quelques questions sur leur comportement: pour la plupart sans fixité à la cape, derrotant beaucoup à la muleta (d’où les blessures) et grattant le sable tout au long de la faena, cela laissait présager des lidias intéressantes et une tarde à étudier dans les écoles.
Paco Urena voit le premier sortir mansote et sans se fixer à la cape. Les piques sont poussées mais trasera et pompées. A droite le toro ne suit pas. Sa corne gauche parait meilleure mais la 2 ème série est accrochée. A l’estocade, la demie épée est en place mais la main droite est touchée par un derrote du toro, sans conséquences.
Roca Rey accueille un second qui parait un peu meilleur, mais sans plus de fixité. La première pique est spectaculaire la seconde plus légère. L’entame de faena à genoux par cambiada puis une série de derechazos porte sur la public. mais dès la seconde série de derechazos, le tendido 7 se manifeste faisant pression sur le maestro. Sur les naturelles suivantes le toro serre, et Roca Rey finit par se faire prendre : cornada qui le soulève puis chute sur la nuque et repris par un coup de corne à travers la manche! Il ira néanmoins donner une dernière série de derechazos devant le 7 (qui entendra une bronca de grande catégorie venue de tous les autres tendidos), avant de partir à l’infirmerie avec une oreille méritée. Le palco entendra aussi une bronca du 7 pour avoir accordé cette oreille (la pétition était largement majoritaire).
Victor Hernandez rencontre les mêmes problèmes son toro accueilli par des suertes variées à la cape va seul aux piques et sort suelto. Ses séries seront bien liées, meilleures les naturelles, mais ne régleront pas les hachazos du toro. Après des bernadinas risquées, l’estocade entière lui permettra de couper une oreille.
Les 3 toros suivants seront moins toréables encore et hormis le changement dans l’ordre de sortie, (Hernandez toréant le 6 ème en 5 ème position et Urena le 5 de Roca Rey en dernier) peu de choses à signaler, Au 4, Urena donne une faena classique en se croisant et en toréant de près, terminant par des naturelles à pieds joints.
Hernandez voit son puntillero pris au sol sur une chute et victime d’un coup de corne et lui -même, dans les naturelles suivantes, recevra un coup de plat de corne au visage qui aura sans doute des conséquences mais sans l’empêcher de terminer sa faena et de rester soutenir Urena au dernier toro.
Ce dernier était totalement intoréable pour Urena.

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Alors que se déroulait dans les arènes du Pesqué d’Orthez ce desafio Portugais, Jacques Cathalaa a livré son dernier combat. Co-fondateur du Club taurin la Lidia d’Orthez, il a toujours été un aficionado exigeant et discret.

Nous avons tous été un jour ou l’autre captivés par ses photographies, entre autres, taurines. Photographe à l’œil juste et doté aussi d’une plume précise, c’est avec impatience que nous attendions la parution de ses reseñas illustrées de ses clichés dans la revue Toros.

Nous transmettons à sa famille et plus particulièrement à son épouse Monique nos sincères condoléances.

Le bureau de la FSTF

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Actualités de la FSTF Reseñas des Socios

Ces deux ganaderias ne resteront pas dans les annales de Bayonne. Le premier un Juan Manuel Criado était de présentation légère pour une première catégorie. Ils ont été conformes à ce que l’on attend d’un élevage d’origine Domecq (par Jandilla) de la noblesse, mais pour la bravoure on repassera. Les deux derniers Monte la Ermita possédaient de belles armures.

Et une sortie de plus en triomphe totalement imméritée pour Fernando Adrian. Alors qu’il a une tauromachie superficielle, sans jamais se croiser, toujours de profil. Cargar la suerte est un terme qu’il a dû oublier depuis l’école taurine. Par contre, fuera de cacho et toréer le public il maîtrise parfaitement. Et en plus il tue mal (en passant par la plage d’Anglet), mais vite, ce qui enthousiasme le public.

Manuel Escribano qui nous a habitué à bien mieux est passé sans peine ni gloire. A noter son très joli traje de luces (brodé de roses).

Une nouvelle fois la présidence bayonnaise a fait preuve d’une générosité déplacée. Pourquoi donner deux oreilles à Adrian, alors que la pétition est minoritaire et qu’après avoir mis un mouchoir, le second tombe, alors que l’on entend que quelques vociférations. Incompréhensible.

Une demie arène, soirée d’été un peu fraîche.

Ginette et Cyril Defrance

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Sous une pluie persistante, les spectateurs ont eu bien du mérite, récompensé par la qualité de la course : 6 braves magnifiquement présentés, dont 3 auraient pu prétendre au titre final outre le Pages Mailhan, le Vega Texeira, le Prieto de la Cal. Les autres sans démériter étant aussi de grands toros.
Sanchez Vara a impressionné, avec des banderilles de classe malgré la boue ; déjà bien devant le saltillo agressif, il a surtout mené une lidia parfaite du Veiga Texeira 4 ème, remarquable à la pique, qu’il a notamment attaqué à genoux !
Octavio Chacon a passé une mauvaise matinée ne réussissant pas à mettre en valeur ses toros, notamment le Conde de la Corte qui méritait mieux.
Juan de Castilla dont on se demandait s’il se réserverait pour les Miura de Madrid en soirée, s’est au contraire montré très engagé comme il l’avait promis au président du CTV. Lui aussi aborde le Pages Mailhan à genoux et montre ses qualités le menant au triomphe.

Texte et photos de Jean-Yves Blouin

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