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Toros en Televisión

Victorino aujourd’hui à 18h , suivre le lien au dessus Toros en Television

et Villaseca de la Sagra toute la semaine

pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer à Bayonne ce week end et à Villaseca de la Sagra la semaine qui vient.

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Ça coupe, ça gracie, ça triomphe comme jamais en 2023.

En effet, côté trophées taurins c’est aussi l’inflation et on ne voit pas de baisse des prix avant un horizon bien lointain…

Les questions à se poser sont simples :

L’attribution inflationniste de ces trophées est-elle justifiée ? Réponse : très peu souvent. Correspond elle au respect des critères définis par la règle commune ? Réponse : la règle commune n’est plus respectée. Garantit elle un succès durable et une fidélisation de la nouvelle clientèle ? Réponse : non, c’est un écran de fumée qui ne trompera pas durablement les consommateurs et décourage l’aficionado.

Le phénomène s’explique par le clientélisme voulu par les organisateurs commerciaux qui artificiellement voudraient faire croire à un nouvel âge d’or de la tauromachie.

Comment cela est-il possible ?

Comme la jésuitique nous y invite apportons la réponse à cette question par quelques interrogations de bon sens :

Est-il normal que les présidences soient nommées par l’organisateur du spectacle, en quelque sorte que l’arbitre appelé à juger soit investi par l’équipe qui reçoit à domicile ?

Est-il normal que les présidences n’aient pas à justifier de connaissances suffisantes, d’engagement à l’impartialité, d’indépendance ?

Est-il normal que les présidences soucieuses d’éthique et d’équité soient contestées dans leurs décisions et ne soient pas soutenues ?

Est-il normal que l’attribution des trophées soit fondée sur la pratique locale sans homogénéisation des décisions, selon, nous dit-on, « l’idiosyncrasie » de chaque arène ?

La corrida est beaucoup plus qu’un simple spectacle visant simplement à satisfaire celui qui a investi dans le prix du billet. Les émotions qu’elle génère ne serait ce que par la présence en piste de l’incertitude et de la mort exigent des comportements hautement moraux seuls à même de justifier l’exploitation en public du taureau et son respect.

La démythifier par des triomphes artificiels c’est la dévaloriser et ignorer les impératifs éthiques que sa pratique exige.

Appelons nos instances à réagir et à cultiver les valeurs qui distinguent la corrida et en font un phénomène unique que même le philosophe a du mal à définir.

En l’absence de prise de conscience et faute deréaction ce qui est à craindre c’est le glissement définitif de la corrida à pied vers l’apparence, les paillettes, le triomphe, ceci au détriment de l’authenticité et du réel ; chimère versus vérité en quelque sorte !

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La pandémie nous a fait toucher du doigt ce que pouvait être une année sans taureaux. À la suite de cette triste expérience nous avons eu droit aux prophéties annonçant un monde qui ne serait plus comme avant, un monde où les scories, excès et autres égarements seraient gommés par une envie de mieux vivre en harmonie en particulier avec la nature.

En matière de tauromachie, il n’y a pas eu les faillites annoncées et peu de renoncements à organiser des spectacles taurins sauf quelques aménagements à la marge qui ne modifiaient pas l’équilibre économique du secteur. Seuls les éleveurs ont été cruellement touchés par cette année blanche et ont dû réduire drastiquement pour certains les effectifs de leurs troupeaux, de plus, autre sanction, le marché de la viande s’est écroulé.

En 2022 tout est reparti comme en 14 avec une bonne fréquentation des arènes et sans que « le système » ne soit aucunement réformé. Chacun a retrouvé sa place sans imaginer ce monde nouveau plus prophétisé qu’espéré.

Où en sommes nous en 2023 alors que la temporada est en grande partie consommée ? À lire les commentaires des plumes taurines dites sérieuses en Espagne et en France et à courir les corridas de ville en ville quatre constats peuvent être tirés :

La fréquentation des arènes est en hausse notable par l’effet d’aspiration d’un Roca Rey taquilleriste avec un nouveau public jeune et peu connaisseur, ce qui est appréciable mais – risque de l’éphémère – nécessite de réfléchir à comment le fidéliser durablement.

Le mundillo juge le triomphalisme indispensable et l’organise pour fixer « cette nouvelle clientèle qui veut s’amuser », sic ! Aux gémonies les fondamentaux de la corrida et basta le règlement.

Côté toreros, une place plus importante est laissée aux jeunes professionnels mais c’est surtout le fait de l’indisponibilité de plus anciens.

Et côté taureaux ? Eh bien, côté toros, c’est la Bérézina !

Toute revue sérieuse de la presse taurine relate la présence généralisée en arènes de première catégorie de taureaux décastés, sans force et sans moral à l’exception notoire de quelques individus parmi les milliers combattus et aussi des quelques arènes bien connues qui priorisent le taureau brave, lesquelles – est-ce une surprise – ne sont pas des arènes commerciales. Le compte rendu des tiers de piques où même la mono-pique semble de trop, est à ce titre édifiant, le mundillo allant jusqu’à nous rétorquer que « la bravoure ne se juge plus au premier tiers », sic !

De plus, la présentation insatisfaisante du bétail est discrètement évoquée soulignant très souvent le manque de tête pour les animaux combattus. En termes clairs cela veut dire que les exigences des professionnels vont très au-delà de la pratique généralisée de la bolita, ce geste devenu systématique à l’enlèvement des fundas.

Alors on nous dit que la crise de l’élevage a induit une forte baisse de l’offre et une moindre exigence dans la sélection pour satisfaire la demande, situation qui devrait prolonger ses effets sur quelques saisons encore ; acceptons ce point de vue. Mais ne soyons pas naïfs, il n’explique pas tout.

Bafouer l’éthique qu’exige l’utilisation d’un animal en public et le respect de ce même public qui paye ses billets, renoncer aux fondamentaux, mais jusqu’à quand tiendra ce système bancal et inacceptable ?

Sauf rétablissement de la situation sur les dernières férias, ce qui serait étonnant, force sera de relever cette évidence qui devrait inviter toreros, apoderados, organisateurs, éleveurs, villes taurines… à s’inquiéter :

2023 aura été une année sans toros… bravos !

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Aimer la tauromachie c‘est aussi s’intéresser à toutes les utilisations que l’homme parvient à dénicher dans les capacités naturelles d’un bovin. Cette inventivité pour se distraire va très au-delà de la passion première qui guide chacun de nous vers ce qui le mobilise le plus : la corrida et ou la course landaise et ou la course camarguaise. Mais au delà de cette trinité, il y a en France nombre de pratiques taurines locales plus ou moins connues et toujours respectueuses de l’animal : les abrivados, bandidos, ferrades, les gazes dans le sud, les batailles de reines en Savoie et en Suisse etc… En Espagne, il y a entre autres pratiques le lâcher de vaches navarraises les courses de rue (plus de 10000 par an) et les concours d’arrastres.

Les aficionados a los toros connaissent les mules de Vic, les paires de traits bretons ou autres chevaux de travail qui conduisent le taureau vaincu au matadero. Ces arratres joliment décorés (les arènes de Vista Alegre à Bilbao sont championnes et de loin de l’emplumage, des sonnailles et autres rubans) et rompus à l’exercice sont entretenus par de vrais passionnés. À Santoña (Cantabrie) par exemple, c’est un attelage de bœufs qui officie aux arènes.

Comme il peut exister des concours de labour il existe en Espagne des concours d’arrastres. Ce jeu, puisqu’il y a enjeu, voit se confronter des équipages de vaches ou de bœufs liés par un joug et attelés à un traîneau portant une charge supérieure à la tonne dans une épreuve chronométrée sur un parcours déterminé.

Rien de tel esthétiquement parlant qu’un attelage de vaches Tudanca, mené par le ganadero chaussé de sabots de bois et armé d’un aiguillon de noisetier.

Si vous passez par le Pays Basque ou la Cantabrie lisez les affiches, les programmes de fêtes, il y a souvent un concours d’attelage à découvrir dans ces petits villages qui fleurent bon le respect et la transmission des traditions rurales. C’est une pratique tauromachie populaire et rurale, mettant en valeur les animaux présentés et leurs éleveurs qui mérite d’être distinguée.

Osez les concours d’arrastres !

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NOTES DE LECTURE
Par ces temps caniculaires, repos à l’ombre et lecture font bon ménage.
L’âge de pierre de la Tauromachie française (ou des Pierre) s’étend de 1897 à 1958, Pierre Cazenabe « Felix Robert », Pierre Pouly « Pouly III », Pierre Schull.
L’âge de bronze débute avec Robert Pilès, jusqu’à Patrick Varin, pour Maxime Ducasse, ce sont les anciens, les aînés ceux que l’on respecte…
Né en 1964, le nîmois va également cotoyer Swan Soto, Fernandez Meca, Denis Loré, Bernard Carbuccia.
Très rapidement il devient banderillero, par lucidité.
« Maxime » va actuer pour ces toreros, mais aussi « tras los pirineos » Eduardo Davila Miura et « Rafael Rubio Rafaellilo»  pendant 30 ans.
Les hommes vêtus d’argent sont souvent aussi discrets qu’efficaces et précieux.
Appellation que l’on peut donner à ce Road Book, ce journal de bord, ce carnet de campagne qu’a tenu Maxime durant ces 30 années, où il a officié dans « la Cour des Grands ».
Ce type d’essai est très rare par un professionnel de la Tauromachie. Seul Jean Cau « Les oreilles et la queue » (1) et Joël Jacobi «  Trois jours en France » (2) l’ont tenté, mais avec le prisme de l’ « aficionado a los toros ».
Le ton est clair, avec l’humour adéquat, les jeunes diraient cash ! À voir : « on pourrait porter des montres qui indiquent seulement deux heures ; celle du sorteo, celle du paseo ».
Voire « les confrères on les croise sur deux surfaces : le goudron des parkings et le sable des arènes ».
Un monde hermétique, que certains aficionados veulent pénétrer en vain. Les manies, les marottes, voir les cuentos.
A mezzo voce, comme les conversations sur la course, l’art de parler d’un triomphe ou d’un pétard avec justesse, philosophie et franchise.
La confrérie des picadors qui parlent chevaux et cuadras, celle des chauffeurs qui discutent chevaux vapeur et marques, les banderilleros qui parlent entre eux ou par geste au Maestro. Le chef d’orchestre de l’ombre : le mozo…
Allez une clope, un café, on sort du patio de caballos, Vous suivez Max, c’est le paseo !
La Cour des Grands, par Maxime Ducasse
Faena préfacière de catégorie supérieure de notre Jacques Durand national.
In Octavo (20×13) Éditions le Diable Vauvert (avril 2023) prix 22 euros.
Jacques Lanfranchi « El Kallista »
archiviste Société taurine fédérée « Les amis du musée taurin d’Arles »
le 12 juillet 2023
crédits photos
1 collection personnelle
2 Librairie Teyssier Nîmes
3 collection Cosme
Bibliographie :
  1. les Oreilles et la Queue, Jean Cau 1961 Éditions Gallimard
  2. Trois jours en France, Joêl Jacobi 1998 Faena n°4
A noter le titre de l’ouvrage, en 4ième de couverture se découvre en faisant bouger le bouquin !
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Actualités UBTF/Vient de paraître

CHICUELO. Un torero pour l’histoire

Joël Bartolotti (2023)

Si Chicuelo a acquis la postérité taurine en raison de la passe de cape qui porte son nom, son apport à la tauromachie est beaucoup plus important car il fut le vrai fondateur du toreo moderne. Grâce à cette biographie richement documentée Joël Bartolotti réhabilite pour l’histoire cet immense torero.

Format 16/24, 220 pages, 50 illustrations en couleur et noir et blanc.

Prix : 25 €

Le bon de commande est disponible en cliquant  ICI

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Faut-il craindre l’arrivée dans nos arènes de ce nouveau public composé de vingtenaires et de trentenaires ?
À lire nombre de revisteros, le manque de repères et l’ignorance des fondamentaux par ces profanes pourrait conduire la corrida à sa perte ; fichtre !
A visto de nas, ce sont des spectateurs qui veulent découvrir et mieux connaître ce qu’on leur propose et expriment l’émotion instinctive que leur procure le moment présent, d’où, par exemple, l’inflation de trophées accordés clouant au pilori les présidences perdues dans leurs certitudes et bousculées par ce vent nouveau venu d’ailleurs. À ce stade sont-ils condamnables ?
Bien sûr que non.
Le constat ne peut être controversé mais alors n’y a t il aucune solution ?
Bien sûr que oui, il y en a.
Mais y a t il des propositions d’action pour pallier ce manque de connaissances ?
Pas autant qu’il serait nécessaire. Elles ne courent pas les callejons ! En effet, si la critique est aisée, l’art est difficile !
Après ce constat qui nous rassemble, il convient d’étudier les marges de progression pour s’approprier le phénomène, concevoir des axes de changement et construire les outils d’accompagnement, diront les managers qui n’ont pas toujours tort, une once de méthode ne peut que favoriser la conduite du changement.
Sans prétendre que la FSTF est la seule à avoir pris les devants, il n’est pas inutile de rappeler à cet instant qu’à partir de 2020 elle a conduit les États Généraux des Tauromachies qui ont produit les Cahiers des EGT avec 40 propositions de changement. Notons que cette évolution espérée de la fréquentation des arènes avait alors été anticipée.
Engagée depuis sa création à défendre une tauromachie authentique et éthique, la FSTF a pour sa part déjà conçu de premiers outils d’initiation informatifs et formateurs. Vous pouvez les consulter sur son site internet, ils sont libres de droit et imprimables par qui voudra bien les diffuser et les distribuer, en voici trois exemples :
– La Présidence répond à vos questions
– La Corrida comment ça marche (niveau 1)
Argumentaire Quelques vérités sur la corrida CH 4  
Mais ce n’est pas suffisant, elle a donc décidé de consacrer son automne traditionnellement studieux à de nouveaux travaux pour aller encore plus loin :
– Le Corps des Présidents et Alguazils de Corridas abordera le thème Les Trophées Taurins, bilan et perspectives lors de son symposium annuel ;
– Le colloque de la FSTF, organisé dans le cadre de son congrès annuel, traitera pour sa part du sujet déterminant : La corrida de demain vue par les Jeunes Aficionados.
Deux manifestations auxquelles les aficionados peuvent participer.
Nous y reviendrons.
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Quand vous vous déplacez pour rejoindre une arène ou un élevage, ou quand vous renoncez à vous déplacer seul faute de compagnon de route, vous pensez covoiturage.

Mais comment rechercher un ou des partenaires de voyage en dehors de vos proches connaissances ?

Savez vous qu’il existe sur Facebook un lieu où échanger vos offres et ou demandes de déplacements taurins ?

Pour en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur BlaBlaCorrida

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Actualités de la FSTF les parutions taurines
Un narrateur bouillonnant, un petit matin d’été, le départ d’un train et des rêves d’Espagne. Ainsi débute le voyage. A Fleur d’épée n’est ni un essai, ni un roman, c’est du vécu. Le récit poétique de l’épopée succombe à l’amour taurin, la prose fulgure, le temps ébruite un espace bousculé. Nîmes, Céret, Port-Bou, Barcelone, Valencia, les villes s’enchaînent, les souvenirs s’épluchent, les taureaux et les toreros défilent. Il suffit de lire, on se fait emporter.
10€ + frais de port
Vente en ligne: www.laurentmut.com
ou par téléphone: 07 81 88 05 36

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